Obligation conventionnelle d'augmentation des salaires En cas de revalorisations, l'employeur doit veiller à répercuter, le cas échéant, sur ses salariés. Si les dispositions de la convention sont étendues, elles deviennent obligatoires pour toutes les entreprises d'un même secteur d'activité.
L'augmentation annuelle des salaires n'est pas prévue par le Code du travail. Par conséquent, elle est facultative. Toutefois, lorsque qu'il y a une hausse d'au moins 2 % de l'indice des prix à la consommation, le SMIC est augmenté. Il s'agit d'une augmentation des salaires du fait de l'inflation.
Accepter une demande d'augmentation de salaire est donc facultatif, sauf : si la rémunération du salarié est inférieure au montant de la revalorisation du Smic ; si la rémunération du salarié est inférieure aux minimas prévus par la convention collective applicable au sein de l'entreprise.
Une demande d'augmentation de salaire doit être justifiée et bien expliquée. Il s'agit d'un projet mûrement réfléchi. En effet, vous ne pouvez pas simplement aller voir votre manager et exiger une augmentation par rapport à ce que mentionnait votre contrat de travail au moment de votre embauche sur le poste.
Les obligations de votre employeur concernant votre salaire
Votre employeur est donc totalement libre de vous augmenter ou non, quel que soit le motif de votre demande. Même avec beaucoup d'ancienneté au sein d'un entreprise, un salarié peut se voir refuser une augmentation.
Le calcul de la prime se fait d'après les conventions collectives sur les salaires minima conventionnels et d'après le barème suivant : 3 % à partir de 3 ans d'ancienneté ; 6 % à partir de 6 ans d'ancienneté ; 9 % à partir de 9 ans d'ancienneté ; 15% à partir de 15 ans d'ancienneté.
La hausse historique des salaires va continuer cette année. Inflation oblige, 2023 avait été marquée par des augmentations médianes de 4%, selon le cabinet de conseil WTW. En clair, l'année dernière, autant de salariés ont été augmentés de plus de 4% que d'employés ayant bénéficié d'une hausse de salaire inférieure.
Selon un groupe d'experts, le salaire minimum franchira le 1ᵉʳ janvier 2024 la barre symbolique des 1 400 euros net pour un temps plein. Le montant du smic à partir du 1ᵉʳ janvier 2024 devrait être de 1 406 euros net, soit une hausse de 23 euros pour cette revalorisation automatique de début d'année.
Il faut étayer vos propos avec des arguments, et notamment prouver que votre travail à apporter quelque chose de bénéfique à l'entreprise pendant la crise : Listez vos actions, vos réussites, mais aussi vos échecs. Prenez des chiffres concrets et vérifiables.
En France, il existe plusieurs sites ou applications pour comparer son salaire et d'évaluer si vous êtes « bien » payé ou non : suisjebienpaye.com, lejustesalaire.com, salairometre, salaire-mensuel.com, l'Observatoire des inégalités.
Nous ne vous recommandons pas de manifester ostensiblement votre mécontentement ou encore d'insister et de faire preuve d'agressivité face à ce refus. Au contraire, essayez de négocier autre chose. Même si votre employeur vous refuse une augmentation, il est possible qu'il accepte de vous octroyer un autre avantage.
Non, la réglementation du code du travail n'impose pas à votre employeur de vous verser une prime d'ancienneté. Nous vous expliquons dans quelles conditions la prime doit être versée si elle existe.
9 % après 9 ans d'ancienneté ; 12 % après 12 ans d'ancienneté ; 15 % après 15 ans d'ancienneté.
Mi-figue, mi-raisin. C'est en résumé la tendance qui se dessine en 2024 pour les salaires en France. Les augmentations devraient osciller entre 3,5% et 4%, légèrement inférieure à celle de 2023. Cette prévision, issue de cabinets spécialisés, fait suite à une baisse anticipée de l'inflation.
Déjà, en cette année 2023, les salaires ont connu une hausse d'en moyenne 4,5%. Un chiffre légèrement inférieur au taux d'inflation moyen enregistré la même année par l'Insee, qui évalue la hausse des prix à 5%.
Le minimum garanti s'établit à 4,15 € au 1er janvier 2024. Cette augmentation du SMIC concerne tous les employeurs et salariés de droit privé. Pour rappel, le SMIC connaît une revalorisation chaque année. Ceci aboutit à une augmentation des salaires obligatoire en 2024 pour beaucoup de salariés.
Mais après une hausse de 4,6 % en 2023, leur rythme d'évolution devrait être ramené à 3,5 % en 2024 (3,6 % pour les non-cadres et 3,4 % pour les cadres). Ce ralentissement n'est pas seulement lié à la diminution de l'inflation, précise l'étude.
+ 1 % en 10 ans contre + 7,8 % dans le privé
“Soit une hausse de 0,7 % par an”, précise l'Insee.
Montant. Le montant de cette prime est de 5 centimes par heure de travail effectif, ou heures assimilées comme telles. Cette prime est majorée de 10 centimes si le salarié a 5 années d'ancienneté dans l'entreprise, soit une prime horaire totale de 15 cts pour 5 ans d'ancienneté.
8% à partir de 15 ans et 1 jour d'ancienneté 12% à partir de 20 ans et 1 jour d'ancienneté 16% à partir de 25 ans et 1 jour d'ancienneté 20% à partir de 30 ans et 1 jour d'ancienneté.
La loi n'impose pas le versement d'une prime ou une revalorisation de salaire en fonction de l'ancienneté du salarié. Cette prime est obligatoire uniquement si elle est prévue soit contractuellement, soit par un accord, une convention collective de l'entreprise ou un usage.
La prime d'ancienneté se déclenche quand le salarié atteint un certain nombre d'années au sein de l'entreprise. Le premier palier peut être fixé à 1 an, 3 ans ou encore 5 ans par exemple. C'est la convention collective, le contrat de travail ou l'usage qui détermine cet élément déclencheur.
D'un usage constant, fixe et général : pour être considérée comme un usage, la prime d'ancienneté doit avoir été versée par l'employeur à de nombreuses reprises au cours des 3 années passées minimum. Son montant doit avoir été calculé selon les mêmes modalités lors de chaque versement.