Est-ce que l'endométriose fait gonfler le ventre ? L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive.
Douleurs durant les règles, douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes… Autant de symptômes qui ne sont pas normaux chez les femmes et peuvent traduire les signes d'une pathologie encore mal connue : l'endométriose.
Lorsqu'une femme souffre d'endométriose, il est fréquent qu'elle ressente des douleurs dans le bas du ventre, en particulier pendant les règles (mais également pendant les rapports sexuels, ou lors de l'émission de l'urine ou des selles).
Elle peut être invalidante mais des traitements hormonaux ou chirurgicaux permettent de la soulager. Lorsqu'elle se manifeste, l'endométriose se traduit essentiellement par des crises de maux de ventre parfois insupportables, en particulier pendant les règles ou les rapports sexuels, et des troubles de la fertilité.
Fatigue, ventre gonflé, prise de poids, mal de dos…
À certaines périodes du cycle – ou à cause de certains aliments – les lésions dues à l'endométriose peuvent provoquer un gonflement du ventre, et le rendre parfois même très dur.
La Fatigue chronique, un symptôme lié à l'Endométriose
Bien souvent, les femmes atteintes d'endométriose souffrent de fatigue chronique. On pourrait expliquer cela simplement : pour gérer une douleur forte, régulière ou constante, invalidante, la femme puise dans ses « réserves ».
L'endométriose pelvienne profonde, également appelée l'endométriose sous-péritonéale profonde, se traduit par des lésions de plus de 5mm de profondeur, qui pénètrent la paroi péritonéale (membrane qui tapisse la paroi abdominale) ou la paroi des organes pelviens.
L'adénomyose est une maladie gynécologique fréquente et bénigne. Elle est semblable à l'endométriose : on parle même d'endométriose interne à l'utérus.
Les symptômes de l'adénomyose
Les ménorragies et métrorragies sont également fréquentes, spontanées ou provoquées par l'augmentation de la pression abdominale. Rappelons aussi que l'adénomyose est aussi fréquemment associée aux fibromes utérins, qui sont également une cause de saignements et de douleurs pelviennes.
L'endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire et chronique fréquente qui touche près de 10 % des femmes. Elle se caractérise par la présence, hors de la cavité utérine, de tissu semblable à celui de la muqueuse de l'utérus (appelée endomètre). Elle évolue de la puberté à la ménopause.
L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
En effet plusieurs études montrent une association entre la maladie de l'endométriose et la dépression, cette maladie augmenterait les risques de développer une dépression. Il est alors très important de prendre soin de sa santé psychologique sans attendre l'aggravation des symptomes.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
Les symptômes de l'endométriose peuvent commencer dès l'adolescence à partir des premières règles. Cependant, c'est une maladie qui se développe progressivement et qui peut être plus difficile à détecter à cet âge. On la diagnostique souvent plus tard dans la vie, vers 30 ans.
En effet, la particularité de l'endométriose est de créer des adhérences qui vont entrainer une rétractation des tissus. De plus, le petit bassin est une zone très innervée. Dès lors on comprend qu'une lésion d'endométriose, si petite soit-elle, va générer de fortes douleurs.
L'endométriose provoque des douleurs, surtout au moment des règles et/ou de l'infertilité. Douleurs et infertilité sont les deux raisons qui poussent le chirurgien à proposer une intervention chirurgicale visant à éradiquer l'ensemble des lésions d'endométriose.
Le traitement antalgique pour soulager les douleurs d'endométriose. Si vous souffrez beaucoup, il ne faut pas laisser la douleur s'installer et se chroniciser. Des antalgiques peuvent vous aider. Il existe différents paliers à tester avec votre médecin : anti-inflammatoires, opiacés, morphiniques.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
Trois séquences IRM 2D-T2W (sagittale, axiale, oblique) sont recommandées pour l'évaluation de l'endométriose : La séquence axiale T2 doit remonter jusqu'aux hiles rénaux.
L'endométriose reste une affection bénigne, même si elle est parfois source de douleurs importantes. Très exceptionnellement, l'endométriose se transforme en cancer, parfois après une longue période. Son aptitude à la récidive ne permet en aucun cas de la comparer à une quelconque forme de cancer.
En cas de douleur pelvienne chronique associée à des symptômes urinaires du bas appareil et une suspicion d'endo- métriose, il est recommandé de réaliser en première intention une IRM ou une échographie de référence pour explorer une atteinte vésicale ou urétérale de l'endométriose.
Il n'existe pas aujourd'hui de traitements définitifs de l'endométriose, même si l'hormonothérapie et/ou la chirurgie peuvent endiguer l'évolution de cette maladie durant plusieurs années selon les cas. Il existe des cas d'endométriose superficielle qui ne nécessitent aucun traitement particulier.
L'endométriose au travail
Certaines ne peuvent plus, ou difficilement exercer leur métier surtout s'il exige des stations debout prolongées ou des déplacements fréquents. Dans cette situation, vous pouvez prendre rendez-vous avec le médecin du travail afin de déterminer avec lui un possible aménagement de poste.