Le lithium, le nickel, le cobalt et d'autres matériaux présents dans une batterie de véhicule électrique constituent un problème de toxicité auquel le recyclage doit s'attaquer.
Le recyclage des batteries usées
Les batteries des véhicules électriques sont recyclables à l'infini, quel que soit le type de la batterie. Contrairement aux batteries thermiques, les batteries de voiture électrique peuvent être réutilisées.
Lorsque les batteries arrivent en centre de recyclage, elles sont dans un premier temps broyées afin de séparer les différentes matières : Le plomb, les matières oxydées et toutes les parties métalliques sont fondues, afin d'être réutilisées. L'électrolyte est également régénéré et peut être réemployé.
La batterie est déchargée, dévêtue de son enveloppe plastique et électronique, ainsi que des feuilles en aluminium qui retiennent les cellules – les cœurs de la batterie. Il faut ensuite broyer ces cellules en une poudre dont on extraira et triera les différents métaux, par le feu ou par la chimie.
Il est possible de se débarrasser des batteries lithium-ion dans les boîtes de collecte des magasins spécialisés où sont vendus les appareils équipés de ces accumulateurs d'énergie, dans les centres de recyclage ou dans les points de reprise des fabricants eux-mêmes.
La plupart des constructeurs automobiles ont déjà réalisé des projets de « seconde vie » avec leurs propres batteries. Lorsqu'une batterie est trop dégradée pour cet usage, elle est dirigée vers une unité de recyclage.
Elles émettent en revanche une quantité importante de particules fines. La cause : le poids important de leurs batteries, qui contraint les constructeurs à utiliser des pneus plus larges.
Tout n'est pas recyclable
En effet, en général près de 25% à 30% d'un véhicule est impossible à recycler. Il s'agit pour beaucoup de verre (à près de 40%) mais pour 30% de matières plastiques, de caoutchouc pour 20% et d'autres matières diverses à hauteur de 10%.
Le pompage de la saumure du sous-sol riche en lithium crée un vide qui fait migrer vers les profondeurs l'eau douce disponible. « Cette double perte d'eau abaisse le niveau de la nappe phréatique, assèche le sol et la végétation au détriment des animaux, des cultures et des gens », expliquent les Qollas.
Les piles et les batteries contiennent du fer, du zinc, du nickel, du cuivre et bien d'autres métaux.
Les batteries usagées contenant du lithium doivent être déposées chez un revendeur de batteries ou de pièces automobiles, chez un garagiste ou dans une grande surface comme Carrefour. Il s'agit de points de collecte participant au recyclage des batteries dangereuses.
« Elles offrent une énergie spécifique (énergie/masse) plus importante que les chimies historiques utilisées dans les batteries rechargeables (Plomb, Nickel-cadmium, nickel-hydrure métallique) » précise Denis Foy, directeur de SARP Industrie.
« L'exigence française est de recycler 50 % d'une batterie lithium ion, détaille le cadre. Nous recyclons plus de 70 %. » Quant aux batteries rechargeables Nickel-Metal Hydrure, là aussi la norme est de 50 %, mais c'est plus de 75 % de la batterie qui sont récupérées.
Sachez que son état ne dépend pas du kilométrage mais bien du nombre de cycles de charge et de décharge. On peut compter entre 1000 et 1500 recharges avant de voir l'autonomie totale fondre. A raison d'une moyenne entre 15 000 et 30 000 km par an, votre batterie pourra tenir une dizaine d'années.
L'électricité, seule source d'énergie d'une voiture électrique, pollue nettement moins que l'essence et le diesel. En France, parcourir 100 kilomètres en voiture électrique rejette indirectement 0,85 kg de dioxyde de carbone (16 kWh à 74 g CO2/kWh*).
« Des véhicules électriques comme celui-là ne sont pas sobres, ni énergétiquement ni sur le plan des matériaux. Les gouvernements misent sur l'électrification pour atteindre leurs cibles climatiques, mais ils oublient de s'attarder au poids et aux dimensions des véhicules. »
Aujourd'hui, une filière française de collecte et de recyclage des batteries de voitures électriques est en pleine éclosion. Les premiers acteurs sont les constructeurs automobiles eux-mêmes, car ils ont la responsabilité de la collecte et de la valorisation des batteries.
Lorsque la source de lithium est un lac de saumure alcaline, la technique d'extraction de lithium standard consiste à évaporer l'eau de la saumure. Le chlorure de lithium est converti en sel de carbonate ou d'hydroxyde, puis passe par une étape d'évaporation.
Le lithium est coproduit avec le chlorure de potassium, à partir des saumures du « salar » d'Atacama, au Chili. La société produit également à partir de ces saumures, du sulfate de potassium, de l'acide borique et du chlorure de magnésium.
Recourir à la déchetterie
La déchetterie est un lieu de collecte des matériaux usagés. Vous pourrez y déposer votre batterie usagée et vous entendre sur un prix avec le responsable. Ce dernier se chargera de revendre votre batterie.
La Société Audonienne de Récupération participe au recyclage de vos batteries au plomb. Nous achetons tous type de batteries : Achat batteries usagées de voitures.
Poids. Ces batteries ne sont pas légères. Le poids d'une batterie de voiture est assez lourd et pas pour les bras faibles. En moyenne, ils pèsent entre 10 et 30 kg, selon leur construction et la capacité de stockage.
D'après l'agence, chaque kWh de batteries produit générerait l'équivalent de 150 à 200 kilos de CO2, un chiffre basé sur le mix énergétique mondial majoritairement en faveur des combustibles fossiles (de 50 à 70% de l'électricité produite).