Les chevaux peuvent passer la majorité de leur temps dehors, même par temps très froid. Cependant, il y a certaines précautions à prendre afin de les aider à affronter les températures froides et rester en santé!
D'une façon générale les chevaux s'adaptent bien au froid. Lorsqu'ils ne sont pas tondus, ils sont à l'aise à des températures basses, même négatives, à condition de leur fournir ce dont ils ont besoin en fonction de leur âge, de leur état de santé, de leur état physiologique, du travail qu'ils fournissent.
Pour un cheval adulte à l'entretien, adapté à des conditions climatiques tempérées, la zone de neutralité thermique est entre + 5 ° et + 25 °C. Par contre, s'il est adapté à des conditions froides, sa zone de neutralité thermique est entre – 15 ° et + 10 °C. Le temps d'adaptation est de 3 semaines.
Le poil est alors plaqué à la peau, et aucune couche d'air protectrice ne peut subsister. Vous noterez à cette occasion que presque aucun cheval ne tolère volontiers qu'on le caresse quand il est trempé, comme si on lui collait le froid à la peau.
Couvrir les chevaux tondus
Lorsqu'il est tondu, la température critique minimale du cheval n'est plus de -15 mais de 5°C. Lorsque la température baisse jusqu'à ce seuil critique, il est indispensable de couvrir votre cheval à l'aide d'une couverture dont le grammage doit être adapté en fonction de la météo.
En hiver, avec la chute des températures et une météo capricieuse, votre cheval aura nécessairement besoin d'un endroit couvert pour se protéger des intempéries et se mettre au chaud. Il faudra veiller à ce que ce lieu soit à l'abri des courants d'air et suffisamment grand pour lui laisser la place de se coucher.
De manière générale, les chevaux sentent les orages arriver et cela les rend anxieux. Ils sont nerveux, agacés et agités et auront tendance à se regrouper pour ceux vivant au pré. Les plus sensibles chercheront à s'abriter alors que les plus téméraires resteront volontairement sous la pluie.
Faut-il le couvrir ? Si le cheval n'a pas d'abris naturel ou artificiel à disposition, une couverture peut l'aider à affronter le mauvais temps. Une couverture peut aussi mieux l'isoler du sol mouillé quand il se couche, ce qui peut du coup, l'aider à mieux se reposer.
Pour qu'un cheval puisse se réchauffer en hiver, il doit pouvoir marcher, et disposer de foin à volonté, la mastication et la digestion du foin étant source de chaleur chez lui. Cette production de chaleur est moins efficace quand il s'agit d'aliments concentrés comme le grain.
Soignez toujours les 5 premières minutes lorsque vous commencez votre détente. Marchez d'emblée avec un pas actif puis détendez votre cheval aux trois allures en travaillant notamment les transitions. Votre cheval doit toujours se montrer attentif et réceptif à vos demandes.
Une incapacité à se relever
Or, de par son poids, le cheval est un animal qui ne peut pas supporter longtemps la position couchée, surtout s'il reste du même côté. En effet, en décubitus latéral (position couchée sur le côté), les organes et muscles situés en dessous sont écrasés et mal vascularisés.
Contrairement à la croyance populaire, ils ne dorment pas debout. Lorsqu'ils tombent dans la phase de sommeil paradoxal, ils sont obligés de s'allonger pour s'endormir. Le plus surprenant : ils ont capables de verrouiller leurs jambes pour ne pas tomber à la renverse en dormant !
Avant de se rouler, les chevaux grattent en effet la terre avec leur sabot pour rendre le sol plus meuble. Généralement, une roulade en entraîne une autre. Les éthologues ont d'ailleurs remarqué que le mâle dominant est souvent le dernier à se rouler, pour que son odeur reste la dernière présente sur le sol.
Un cheval qui martèle ses sabots au sol le fait généralement pour exprimer son impatience. Lorsqu'un étalon tape du pied sur le sol ou qu'il gratte avec beaucoup d'insistance, cela fait partie des attitudes typiques du mâle face à la femelle. L'allure appelée "pas espagnol" se base sur ce comportement.
- Le test du pincement : il suffit de pincer la peau du cheval au niveau de l'encolure, puis de relâcher le pli de peau. Si elle revient immédiatement à la normale, c'est bon signe, votre cheval est hydraté. Cependant, si le replis de la peau redescend lentement, votre cheval peut potentiellement être déshydraté.
Au Moyen-Âge, les chevaliers, majoritairement droitiers, portaient leur épée sur le côté gauche, afin de pouvoir la saisir rapidement en cas de besoin. Ils se mettaient donc en selle, montant par le côté gauche du cheval, pour ne pas être gênés. Cette tradition aurait traversé les siècles et perduré jusqu'à nos jours.
La tradition de porter des fers à cheval comme bijoux a commencé au Moyen Âge. On disait que si un fer à cheval était porté à l'envers, il porterait chance à son porteur. Cette croyance peut provenir du fait que les chevaux étaient souvent chaussés de fers à cheval à l'envers pour protéger leurs sabots de l'usure.
Avec des jeunes chevaux, on va être dans une recherche de mise sur la main, pour que le cheval apprenne à soutenir son encolure et à tenir son dos.
La première chose à savoir est qu'il est absolument interdit par la législation française d'enterrer un animal sur sa propriété. Du fait, la dépouille d'un cheval demande nécessairement l'intervention de professionnels.
Ces protections en filet (à ne pas confondre avec les œillères) permettent au cheval de voir, tout en empêchant les insectes volants de l'importuner en s'agglutinant au bord des yeux. Cela évite ainsi une réaction agacée du cheval lors d'un concours hippique ou d'une balade.
De manière globale, il est d'usage de compter une surface d'un hectare par cheval, soit 10.000 mètres carrés, dans une zone où l'herbe est disponible en masse.
Pour les chevaux dont c'est la principale source d'alimentation il convient de leur fournir à la place un fourrage de bonne qualité type foin de prairie ou tout autre fourrage conservé (foin de luzerne, enrubannages, …), ainsi qu'un concentré de façon à compenser l'herbe mais également les besoins supplémentaires liés ...