Sans traitement, ils disparaissent généralement en quelques années, mais ils peuvent réapparaître après plusieurs mois ou plusieurs années. Les condylomes ne posent pas de risques pour la santé. Ils ne sont ni cancéreux ni précancéreux.
Les condylomes (également appelés verrues génitales) sont une maladie sexuellement transmissible due à des virus. Certaines souches de ces virus provoquent parfois une transformation des cellules infectées pouvant entraîner l'apparition de cancers, en particulier un cancer du col de l'utérus.
Les condylomes sont le résultat d'une infection de la peau et des muqueuses par une famille de virus : les papillomavirus humains (HPV pour Human Papilloma Virus). Il ne s'agit cependant pas de la même souche responsable des verrues plantaires. Il existe environ 200 types différents d'HPV.
Comment se transmet le virus qui cause les condylomes? Habituellement, le virus (VPH) e transmet lors d'un contact sexuel direct des organes génitaux, qu'il y ait pénétration ou pas, avec une personne infectée par le virus. La transmission peut aussi se produire par un contact avec des sécrétions génitales infectées.
Si vous avez un condylome, il faut vous précipiter chez un dermatologue avec votre amie pour les soigner rapidement. En effet, si l'on ne s'en occupe pas vite, ils sont tendance à se multiplier et le traitement devient plus compliqué.
Il existe divers procédés pour faire disparaître les condylomes : Un traitement peut être appliqué par la personne elle-même à domicile : La solution de podofilox vendu sous les noms Condyline ou Wartex qui brûle les verrues ; Une crème d'imiquimod qui stimule la réponse du système immunitaire.
L' acide trichloracétique à 80% : il est appliqué par le médecin à l' aide d' un coton-tige, 1 à 2 fois par semaine, pendant 3 semaines. Le 5-fluorouracile : en crème, à raison d' une à trois applications hebdomadaires pendant 6 semaines au maximum. Il est appliqué plus volontiers au niveau de la vulve.
Les HPV à haut risque cancérogène qu'on appelle aussi oncogènes (HPV 16, 18, 31, 33, 45, 52, 58 et en particulier les HPV 16 et 18). Ils peuvent provoquer le développement de lésions précancéreuses qui peuvent évoluer au bout de plusieurs années voir dizaines d'années en cancers.
des douleurs persistantes dans le dos, les jambes ou le bassin ; une perte de poids, de la fatigue, une perte d'appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et.
La plupart du temps, le VPH à faible risque entraîne le développement de verrues dans des endroits spécifiques du corps, en particulier sur les parties génitales. La plupart des formes du VPH disparaissent seules au bout d'un moment tandis que d'autres ont besoin de plus de soins médicaux.
Les verrues peuvent grossir rapidement et même prendre l'aspect d'un chou-fleur. Chez la femme, un avis spécialisé auprès d'un gynécologue sera systématiquement proposé. Un avis spécialisé auprès d'un urologue et/ou d'un proctologue peut être nécessaire en fonction de la localisation des condylomes.
Peut-on traiter le VPH? Bien qu'une infection à VPH ne se guérisse pas, les verrues, les lésions et les changements précancéreux ou cancéreux causés par le virus se gèrent ou se traitent. Aucun traitement ne permet de garantir que l'organisme est débarrassé de l'infection à VPH.
Symptômes du papillomavirus
Le temps qui s'écoule entre la contagion et l'apparition des symptômes peut varier de plusieurs semaines à plusieurs années. Il existe différents symptômes en fonction des différentes souches du papillomavirus.
À domicile, les personnes infectées appliquent sur les lésions une crème, l'imiquimod 3 fois par semaine au moment de se coucher et pendant 16 semaines maximum. Cette crème stimule le système immunitaire, entrainant la disparition des condylomes.
Il n'existe aucun médicament qui guérit le VPH, mais on peut se faire vacciner contre certaines souches du virus. L'usage régulier de condoms peut réduire, mais non éliminer le risque de contracter ou de transmettre le VPH lors des relations sexuelles.
En cas d'infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L'infection à HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d'éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.
Une infection par papillomavirus ne provoque pas automatiquement un cancer. L'organisme élimine généralement le papillomavirus après 6 à 18 mois. Seule une infection chronique par certains types de papillomavirus (principalement les types 16 et 18) peut causer un cancer du col de l'utérus, à très long terme.
L'examen gynécologique et/ou vos frottis ont suggéré la présence d'anomalie du col utérin qui nécessite un examen complémentaire appelé colposcopie. Ces anomalies ne sont pas nécessairement graves.
Un état pré-cancéreux est la forme que prend un tissu, organe ou partie d'organe, où est susceptible de se développer un cancer propre à ce tissu ou cet organe. Il peut se reconnaître par une lésion, dite précancéreuse.
Les papillomavirus humains (HPV) de type 16 et 18 sont responsables de 70% des cancers du col de l'utérus. La contamination se fait le plus souvent dans les premières années de la vie sexuelle et environ 80 % des femmes sont exposées à ces virus au cours de leur vie.
Le cancer du col de l'utérus est principalement dû à une infection persistante, d'une durée de 10 à 15 ans, par des virus appelés papillomavirus humains (virus du papillome humain ou HPV, abréviation de humanpapillomavirus) à haut risque et transmis par voie sexuelle.
Comment se transmet un condylome ? Le condylome se transmet par contact de la peau direct donc généralement lors d'un rapport sexuel. "C'est très rare mais il arrive qu'une contamination se fasse lors de l'accouchement, lors du passage du fœtus par le vagin.
Condylome contagieux : combien de temps ? C'est quand les condylomes, ou verrues génitales, sont visibles que le risque de transmission du virus HPV est le plus élevé. Toutefois, il faut savoir que ce virus peut rester dans le corps pendant plusieurs mois, en causant des symptômes ou non.
Lorsqu'il n'y a qu'un condylome, de petite taille, le traitement peut être réalisé par un proctologue médical. Lorsqu'il y a plusieurs lésions, le traitement chirurgical est envisagé.