Nous connaissons ainsi les départements corses, bretons et basques. Les natifs de ces départements revendiquent le droit à la différence ainsi les bretons et les corses ne s'apprécient pas forcément mais au fond, ne sont-ils pas pareils sur beaucoup de sujets car leur combat est très similaire ?
La mentalité : les Bretons sont authentiques et accueillants
Elle dessine une façon de faire société qui semble rassurante, aux yeux des habitants mais également des néo-arrivants. 30 % des Bretons interrogés par le Baromètre des territoires citent d'ailleurs « les habitants » comme premier atout de leur région.
Les Bretons sont des gens heureux
38% sont même « très heureux ». Les Bretons ont même plus d'émotions positives que les autres. Par ailleurs, la Bretagne est la région où les habitants sont les plus sereins. Ils sont aussi confiants et ressentent moins de nostalgie ou de colère.
Ils sont généreux et donnent ce qu'ils ont. Toujours partants pour faire la fête, ils ouvrent toutes grandes leurs portes. Les Bretons sont chaleureux, mais pas au premier abord, il faut gagner leur confiance et lorsque celle-ci est acquise alors… Ils sont fiers de leurs terres et heureux de partager leur culture.
D'après le baromètre des territoires 2021, la Bretagne fait figure de modèle : habitants sereins, optimisme, bonne qualité de vie… S'il y a bien un point où la Bretagne se démarque haut la main, c'est par rapport à l'ancrage territorial.
Ce seraient les classes bourgeoises qui voyaient dans la couleur noire une couleur plus chic, plus élégante, qui auraient inspiré les classes populaires à s'habiller en noir. Mais l'évolution du costume tient également du contexte de l'époque. Les juges et autres personnalités de haut rang portaient tous du noir.
On continue en réfutant l'un des clichés les plus fréquents sur les Bretons : ils sont tous alcooliques ! C'est un très vieux préjugé qui date notamment du siècle dernier où la Bretagne était championne de France de la mortalité due à l'alcoolisme. Cependant, les choses ont changé !
Aujourd'hui, en Centre Bretagne, le doryphore, c'est le Parisien.
Le Breton s'entoure de Bretons
Le dénominateur commun étant souvent le tréma. Impossible de ne pas les reconnaître. En prime, fouillez leur habitation : si vous trouvez ce fameux bol dans son placard, alors le doute n'est plus permis.
En fait, l'hérédité est un facteur de prédisposition des pikoù panez. Plus on est roux et plus on peut présenter des pikoù panez. Les Celtes sont les peuples les plus roux sur terre. Ainsi 13% des Écossais sont roux et 40% portent le gène récessif porteur de la rousseur.
Si on remonte très très loin le gène des yeux bridés a été transmis grâce à ces mouvements de population, on en retrouve même chez les amérindiens et les Inuits. Donc nos ancêtres bretons en ont hérité c'est sûr, mais à quelle époque et d'où... difficile à dire.
La crêpe c'est LE plat emblématique de Bretagne. A la crêperie ou sur le pouce en flânant au marché, on se laisse toujours tenter par une crêpe chaude et moelleuse, petit... Sous forme de grains ou de farine, le sarrasin a bon sur toute la ligne !
A savoir le ar breton correspond à la particule française le ; de plus certains suffixes sont propres à la Bretagne et permet de repérer les noms made in breizh comme -ec, -ic, -ou, -an, -en, -egan, -egen, -ès, -ez.
Les bretons sont sérieux, modestes et raisonnables. Ces traits de caractère se traduisent notamment dans les performances scolaires. La Bretagne est régulièrement la première pour le nombre de bachelier par classe d'âge.
L'interdiction de la prédication en langue bretonne en 1902
Le 29 septembre, Émile Combes, le nouveau président du Conseil, réactive une circulaire interdisant la prédication en langue bretonne dans les églises de Basse-Bretagne et intimant au clergé d'enseigner le catéchisme en français aux enfants.
Le terme Armorique est encore utilisé pour désigner la Bretagne et ce, même s'il désignait à l'origine un ensemble beaucoup plus vaste. Il est probablement issu du gaulois aremorica qui signifie sans doute « proche de la mer ».
Ty et Ker en breton
Kêr est tout simplement un lieu où il y a de la vie : une maison, une ferme, un hameau, voire même une ville ! Ti signifie également « maison ».
« Je t'aime » se dit « Da garan » en breton.
Da garout a ran ! Da garan ! Me zo sod ganit ! (expression privilégiée spontanément par les bretonnants)
Dans les années 1950, la Bretagne est ainsi la région où le taux de mortalité par alcoolisme est le plus fort en France. « On fabriquait alors beaucoup d'alcools comme l'eau-de-vie ou le cidre dans la région et toute la production était bue sur place », indique Thierry Fillaut.
En effet, tour à tour, Troyens, Romains, Gaulois et Celtes, Phéniciens, ont été désignés comme les lointains ancêtres des Bretons.
Des Bretons attachés à la région et aux traditions
Une qualité de vie qui les pousse à toujours plus s'attacher au territoire : 78 % des sondés se disent attachés à la Bretagne (+21 points en trois ans), et 53 % aimeraient que leurs enfants y grandissent. Sur ce dernier point, c'est la première région de France.
Les Bretons sont fondamentalement attachés à leur région, c'est la principale raison de leur bonheur. Le cadre de vie est mis en avant par 6 personnes sur 10, avec l'exemple le plus souvent cité des paysages.
85% des voyageurs bretons séjourneront en France. La Bretagne arrive en tête des destinations avec près de 1 voyageur breton sur 4 ayant prévu de séjourner en Bretagne. La nouvelle-Aquitaine, les Pays-de-la-Loire et Auvergne-Rhône-Alpes suivent dans le classement. Sans surprise, les destinations littorales ont la cote.
Les Bretons apprécient tout particulièrement, depuis quelques années, voyager pour découvrir l'Italie et notamment la Toscane pour ses paysages naturels et sa culture historique. L'Espagne est également une destination ensoleillée privilégiée par les Bretons et notamment la région de la Catalogne.
Mais je pense que la raison principale tient au fait que les Celtes, qui cherchaient à se fondre dans les populations, n'ont pas réussi à s'intégrer aux communautés bretonnes du fait de leur forte identité développée au néolithique. » Donc, les Bretons doivent être fiers de ne pas être celtes !