Il existe “des preuves scientifiques solides que les crustacés décapodes, comme la crevette et le homard, et les mollusques céphalopodes, comme le calmar et le poulpe, sont sensibles à la douleur”, conclut un rapport de la London School of Economics (LSE) dont fait état le Guardian.
D'après le groupe indépendant de scientifiques, missionné par le gouvernement britannique, certains invertébrés seraient capables de ressentir des sentiments de joie, d'excitation, de faim ou encore de soif.
Les recherches indiquent que les êtres invertébrés, comme les homards, peuvent souffrir, rapporte le professeur de médecine vétérinaire Éric Troncy, spécialiste de la douleur animale.
Une nouvelle loi suisse interdisant de plonger des homards vivants dans l'eau bouillante pour les faire cuire a fait sourire dans les Maritimes, mais un chercheur estime que cette décision n'est pas basée sur une opinion farfelue. Il est « très probable » que les homards souffrent lorsqu'ils sont ébouillantés vivants.
Non. Les coquillages n'ont pas de système nerveux central et ne peuvent donc pas ressentir de la douleur.
Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
Au total, les poissons possèdent un système nociceptif complet et très semblable à celui des mammifères, mais cela n'implique pas nécessairement qu'ils ressentent la douleur. C'est par d'autres observations que l'on peut tenter de répondre à cette question. Les poissons ressentent effectivement la douleur.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
Qu'elle se passe dans Annie Hall de Woody Allen ou dans la vraie vie, la cuisson du homard a de quoi heurter les âmes sensibles. Pourtant, le homard ne crie pas quand on le plonge dans l'eau bouillante : ce sont les poches de gaz contenu dans sa carapace qui gonflent sous l'effet de la chaleur et la fissurent.
A l'inverse des poissons, les crabes peuvent ressentir la douleur. C'est la conclusion d'une étude nord-irlandaise. Conséquence : les crabes souffriraient avant d'être ébouillantés. Le crabe n'est pas le gros dur que l'on croit.
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
Même l'escargot, la mascotte de la gastronomie française, a été étudié. "On a noté qu'il est sensible au plaisir. On peut donc supposer qu'il l'est également à la douleur", précise-t-il.
Le corps de la crevette est divisé en deux parties : le céphalothorax, que l'on nomme plus communément la « tête », et l'abdomen. Les principaux organes internes, le cerveau, le cœur, l'estomac, les ovaires et les testicules sont situés dans le céphalothorax.
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
1. Le homard est-il bien vivant à l'achat? Il doit absolument l'être. On ne doit pas manger un homard mort avant la cuisson puisque, une fois mort, il dégage des enzymes et des bactéries qui s'attaquent à ses tissus.
Plonger l'araignée, pattes repliées, dans l'eau bouillante et faire chauffer pendant environ 20 minutes (sans le couvercle). Lorsque la cuisson est terminée, retirer la cocotte-minute du feu et laisser refroidir quelques minutes. Retirer l'araignée et déguster.
Les poissons souffrent horriblement dans les filets, au bout des hameçons et sur les ponts des bateaux de pêche, où ils suffoquent lentement, voire sont éventrés vivants.
Eh bien, la démonstration de certains comportements chez le poisson, couplée à l'activité de circuits neuronaux bien spécifiques, ont prouvé que les poissons vivent des sentiments.
S'ils gigotent au bout de l'hameçon une fois sortis de l'eau, ce serait ainsi par pur réflexe mécanique de défense. Une équipe dirigée par le Pr James Rose, de l'Université du Wyoming, a récemment constaté que le cerveau des poissons ne présente pas le néocortex très développé nécessaire pour ressentir la douleur.
Ils souffrent de piétin à force de ne jamais voir leur literie changée, de maladies infectieuses telles que la salmonelle et la listeria, sans oublier le stress thermique, l'insuffisance cardiaque, des cloques pectorales et dermatites causées par la surpopulation extrême.
Les oiseaux, quant à eux, possèdent des récepteurs à la douleur et la ressentent comme les mammifères. Dans une étude publiée en 2000, les poules dont la patte était blessée choisissaient la nourriture dans laquelle avaient été injectés des antidouleurs.
Appareil circulatoire
Le cœur, entouré du péricarde, est formé de deux oreillettes et d'un ventricule cardiaque.
Signification : Expression française qualifiant une personne ayant un quotient intellectuel proche de zéro. Origine : Expression française familière récente puisqu'elle remonte à la fin du XXème siècle.