On dit qu'une suite tend vers +∞ si tout intervalle de la forme ]A, +∞[ contient tous les termes de la suite sauf un nombre fini d'entre eux (c. -à-d. contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang).
Suite tendant vers + l'infini
Soit une suite réelle ; on dit que tend vers quand tend vers si quelque soit le réel il existe un entier tel que n ≥ N entraîne u n > A .
3/ Limite infinie d'une suite : définition
La suite (un) admet pour limite si : Tout intervalle ]a ; [ contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang. La suite (un) admet pour limite si : Tout intervalle ] ; a[ contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang.
Proposition : S une fonction f , définie ena, admet une limite finiel ena, alors l= f (a). On dit alors que f est continue ena. Propriété : Si f admet une limite finie ena, alors il existe un voisinage de a dans le quel f est bornée.
Limite finie
Les termes de la suite s'accumulent autour d'une certaine valeur l de cet intervalle. Ce phénomène traduit la notion de limite finie. Limite finie : Dire qu'un réel l est limite d'une suite (un) signifie que tout intervalle ouvert de centre l contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang.
Une suite finie est une famille indexée par les entiers strictement positifs inférieurs ou égaux à un certain entier, ce dernier étant appelé « longueur » de la suite.
si la raison est positive (r > 0), la limite est +∞ ; si la raison est négative (r < 0), la limite est –∞ ; si la raison est nulle (r = 0), la suite est constante et converge donc vers la constante.
On dit que la fonction f admet la limite L en a si pour tout voisinage V de L, il existe un voisinage U (à gauche ou à droite) de a tel que f(U) ⊂ V.
En mathématique, le mot infini employé seul n'a pas de sens. Il est cependant possible de définir des expressions comme ensemble infini, plus l'infini (noté +∞), moins l'infini (noté −∞), etc.
Si a ∈ D et si f poss`ede une limite `a gauche en a ou une limite `a droite en a distincte de f (a), alors f n'admet pas de limite en a.
Une suite géométrique est une suite telle que chaque terme se déduit du précédent par la multiplication par un réel constant (également appelé la raison de la suite). Pour montrer qu'une suite (Vn) est géométrique, on montre qu'il existe un réel q constant tel que, pour tout entier n, V_{n + 1} = q \times V_n.
Une suite ne peut pas avoir deux limites distinctes. On procède par disjonction de cas. Si une suite tend vers +∞, elle est non majorée donc ne peut converger ni tendre vers −∞. Si une suite tend vers −∞, elle est non minorée donc ne peut converger non plus.
(un) est bien définie si ∀n, un+1 ≥ 0, c'est `a dire si un ≥ −1. Pour tout choix de u0 ∈ [−1, +∞[, on aura alors ∀n ≥ 1,un ≥ 0 (récurrence immédiate), et donc la suite sera bien définie.
n∈N est infinie, ce n'est pas dire que n! vaut l'infini à partir d'un certain rang ou quelque chose de métaphysique. Dire qu'une suite (un) tend vers l'infini, cela veut dire que si on choisit un réel A (on peut ajouter « aussi grand que l'on veut »), alors un est plus grand que A à partir d'un certain rang.
On dit qu'une suite un converge vers un réel L si pour tout intervalle ouvert U contenant L, tous les termes de la suite appartiennent à U sauf un nombre fini. L est la limite de la suite un et elle est unique. Une suite est divergente si elle n'est pas convergente.
Il suffit de considérer la suite géométrique de raison z ∈ C avec |z| > 1 pour s'en convaincre. Définition 3 Soit (zn)n ∈ CN. On dit que (zn)n converge vers l ∈ C si ∀ϵ > 0, ∃nϵ ∈ N, ∀n ≥ nϵ, |zn − l| < ϵ. un = l et l est appelée la limite de la suite (zn)n.
Le signe infini se représente comme un 8 couché, il a une signification bien particulière dans chaque culture et religion: En Inde, par exemple, il ferait référence au dieu Shiva de par ses 8 bras, aux 8 règlements de conduites, aux 8 voeux prononcés par les moines bouddhistes.
− Qui est sans bornes, illimité (dans l'espace et dans le temps). 1. PHILOS. ,,Qui n'a pas de borne, soit en ce sens qu'il est actuellement plus grand que toute quantité donnée de même nature (infini actuel), soit en ce sens qu'il peut devenir tel (infini potentiel)`` (Lal.
L'infini est une notion complexe, qui peut ouvrir des discussions en philosophie, en théologie et en mathématiques. Le terme provient du latin infinitas, qui signifie « absence de bornes ». Mais le plus souvent, l'infini signifie l'absence d'une fin.
Comment calculer une limite ? Pour calculer une limite d'une fonction , remplacer la variable par la valeur vers laquelle elle tend/approche (au voisinage proche de).
Soit f:I→R f : I → R une fonction et a∈I a ∈ I . On dit que f est continue en a si f admet pour limite f(a) en a : ∀ε>0, ∃η>0, ∀x∈I, |x−a|<η⟹|f(x)−f(a)|<ε.
La limite d'une fonction, c'est en gros « vers quoi tend » la fonction. Le plus simple est de prendre un exemple : la fonction inverse : On voit bien que quand x tend vers +∞, la fonction « tend » vers 0, c'est-à-dire qu'elle se rapproche de plus en plus de 0 sans jamais la toucher.
Si la suite est une suite arithmétique, le nombre réel r s'appelle la raison de cette suite. Autrement dit, une suite est arithmétique si et seulement si chaque terme s'obtient en ajoutant au terme précédent un nombre réel r, toujours le même.
Rappel de cours : définition d'une suite arithmétique
Un+1=Un+ r où r est la raison de cette suite. Si on obtient une valeur constante alors la suite (Un) est une suite arithmétique.
Soit (un) une suite géométrique de raison q et de premier terme u1 = a, a étant un réel non nul. On a donc un = aqn−1. Pour trouver la raison d'une suite géométrique, si l'on connaît le premier et le dernier de n termes consécutifs, il faut extraire la racine (n−1)ième du quotient du dernier terme par le premier.