« La consonne t peut aussi être prononcée [s] lorsqu'elle est suivie de la voyelle i dans les groupes tia, tie et tion. Souvent, les mots composés avec ces groupes appartiennent à une famille dans laquelle on trouve un t dans d'autres mots.
On prononce \te\ : le T est une consonne, BTS, DDT, TNT…
Le -s final de moins ne se fait jamais entendre devant un mot commençant par une consonne ni quand ce mot est en fin de phrase. Dans ces cas, moins se prononce toujours comme la deuxième syllabe de témoin.
Exemple : prendre, il prend, avec un d, prend-il, avec une liaison prononcée [t], bien que prend s'écrive avec un d. Autre exemple : entendre, elle entend, entend-elle. C'est pour cette raison qu'on n'ajoute pas de t entre deux traits d'union comme dans y a-t-il, neige-t-il.
Le t de "but" est prononcé seulement à partir du XVIIIe siècle et cela a tendance à se généraliser de nos jours. Mais les deux prononciations coexistent.
Le s de mésange et le s de oiseau se prononcent [z] parce qu'ils sont entre deux voyelles. On est obligé de mettre deux s à passereaux pour obtenir le son [s] parce que le s est entre deux voyelles. En n'écrivant qu'un seul s, on obtiendrait le son [z].
Expression qui s'emploie pour parler d'une personne dont on a une très haute opinion ou d'une personne qui a fait de grandes choses. On utilise aussi grand monsieur ou grande dame.
La liaison est interdite …
entre deux mots lorsqu'un signe de ponctuation les sépare : Hommes, femmes, | enfants.
Les fautes de liaison sont nombreuses à l'oral. Comment les éviter ? Le Figaro revient grâce à l'Académie française sur ces erreurs bien évitables. «Ils ont cent-z-euros en poche», «il va-t-à Paris», «ils devraient-z-être heureux», «la loi a été-t-acceptée» entendait-on encore il y a peu à la télévision.
Lorsqu'un mot se termine par une consonne muette, il arrive, quand on parle, que cette consonne soit liée à la voyelle ou à l'h muet qui débute le mot suivant. On dit que l'on fait une liaison.
Selon le Trésor de la langue française, l'ananas viendrait du tupi-guarani (langue amérindienne) naná, ananá signifiant «parfumé». Si l'on se fie donc à l'origine du nom du fruit, et plus précisément à sa finale, l'exacte prononciation du mot ananas est «anana».
Re : l'anse ou la anse ? Effectivement, pour faciliter la prononciation, lorsque "la" ou "le" est suivi d'un mot commençant par une voyelle, le "e" ou "a" est remplacé par une apostrophe. » l'anse ou la anse ?
Quand la consonne S se trouve entre deux voyelles, la lettre S se prononce /z/ comme dans les mots : valise prononcé /valiz/ oiseau prononcé /wazo/
La lettre phénicienne tau signifiait « marque, signe » et elle représentait une croix ×, ou + en protosinaïque . Elle prend la forme d'un T en grec, puis en étrusque, et elle ne change plus guère. Toutefois, il existait une autre lettre t, le thêta. L'origine du signe têt en phénicien est inconnue.
Règle. Pour obtenir le son [ s ] au lieu du son [ z ] entre 2 voyelles, on double le s (ss). Deux s qui se suivent entre deux voyelles font le son [ s ]. - poisson, casser, coussin, etc.
L'Académie répond : Le -tie d'épizootie se prononce parfois si, mais plutôt ti, comme c'est en principe le cas régulièrement pour les mots qui ne viennent pas du latin, régularité qui connaît bien des exceptions (par exemple hématie prononcé si).
C'est ce qu'on appelle faire un pataquès ! En effet, l'expression désigne à l'origine ces liaisons inadaptées qui se glissent dans nos conversations du quotidien.
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
Aujourd'hui, l'absence de liaison est devenue monnaie courante. "On ne fait plus de liaisons car on n'apprend plus la règle des adjectifs numéraux", précise Jean-Joseph Julaud, un ancien professeur de français qui organise la dictée du Salon du livre de Paris samedi 19 mars.
En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
Faire une liaison, c'est prononcer la consonne finale, habituellement non prononcée d'un mot pour le relier avec le mot suivant qui commence par une voyelle. On prononce donc une nouvelle syllabe qui a la structure consonne-voyelle, structure de 50% des syllabes en français.
Le H est à la fois une voyelle et une consonne. Pas de panique, en général, le H est une voyelle dans 99% des situations. Le H voyelle en position initiale s'appelle H muet. Il fonctionne absolument comme une autre voyelle.
Le t se double après a, e, o et u, mais principalement après e, tant pour avertir que la syllabe est brève que pour faire prononcer l'e ouvert : patte, battre, baguette, mouchette, etc.