Quatre effets majeurs ont été rapportés : une augmentation des pensées et des comportements violents, un changement de l'humeur (l'enfant se montre plus anxieux, plus triste), une perte de l'empathie, des modifications physiologiques (accélération du rythme cardiaque, sudation).
Selon des données scientifiques actuelles, le temps passé devant un écran peut être corrélé à une forme physique moins bonne et à des problèmes de santé mentale et de développement social.
Passer trop de temps devant un écran augmente également le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.
Règle générale, la durée maximale recommandée est de deux heures par jour pour les activités de loisir. Cependant, cette notion de temps dépend du type de contenu (médias sociaux, jeux vidéo, clavardage, émissions, etc.), du contexte d'utilisation (moment de la journée, simultanéité des activités, etc.)
Des dizaines d'autres études relatent une corrélation entre temps passé sur les écrans et baisse des capacités cognitives, d'une augmentation de l'anxiété, des troubles relationnels, des difficultés d'attention, de manque de sommeil, du risque de dépression ou encore d'obésité.
Un nombre croissant d'études montre que la pratique des écrans modifierait le fonctionnement de notre cerveau. Pour autant ces modifications ne sont pas nécessairement néfastes.
Une autre étude publiée par Santé Publique France* en avril 2023 a révélé les temps d'écran chez les enfants français à différentes tranches d'âge entre 2 à 5 ans et demi. On apprend ainsi que les enfants de 2 ans passent en moyenne 56 min par jour devant un écran, 1 h 20 à 3 ans et demi, et 1 h 34 à 5 ans et demi.
Pour les enfants de 6 à 12 ans, les recommandations sont de limiter le temps d'écran à un maximum de 2 heures par jour. Cela inclut les activités de loisirs sur les écrans, telles que les jeux vidéo, les réseaux sociaux et la télévision.
C'est aux parents de décider des limites qu'ils souhaitent fixer à leurs ados en matière de temps d'écran. Voici quelques valeurs indicatives: Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine.
Leur pratique excessive peut toutefois avoir de lourdes conséquences sur la santé, le bien-être et l'avenir de nos enfants : sur le développement du cerveau et l'apprentissage de compétences fondamentales. Les enfants surexposés aux écrans ont plus de risques de souffrir d'un retard de langage que les autres.
Pour prendre soin de soi. Moins de temps passé sur les écrans, c'est plus de temps pour bouger, dormir, lire, relaxer, offrir une pause bien méritée à son cerveau ou s'adonner à ses loisirs préférés. Et c'est aussi une excellente façon de prévenir les problèmes de posture et de vision liés à l'hyperconnectivité.
Ainsi, lorsque votre enfant regarde un écran avant d'aller se coucher, la lumière bleue artificielle va perturber sa sécrétion de mélatonine. C'est l'hormone qui vient favoriser son endormissement et favoriser l'éveil de son cerveau. De plus, les écrans connectés produisent des ondes.
Certaines technologies d'écrans de télé ont été pointées du doigt par l'ANSES, du fait de leur propension à émettre trop de lumière bleue nocive pour les yeux. C'est notamment le cas des écrans LED. Les écrans OLED seraient moins nocifs pour la vue.
Les personnes ayant un usage excessif des écrans ont un risque important de repli sur soi voire de désocialisation augmentant ainsi les risques dépressifs. Cela peut avoir un effet négatif notamment dans le cadre de son travail. Trop d'écrans peut avoir des conséquences négatives sur la santé mentale du consommateur.
Sédentarité Un jeune devrait faire au moins soixante minutes d'activité physique par jour. Ainsi, un adolescent qui passe beaucoup d'heures devant les écrans est moins actif, ce qui peut causer des conséquences comme de l'obésité, des carences au niveau du tonus musculaire et des maladies cardiovasculaires.
Et pour les jeunes âgés de 5 -17 ans, une limite de deux heures par jour devrait être respectée. Ajoutons que, récemment, on a défini un nouveau seuil de « quatre heures et plus de temps d'écran » de loisir par jour, que l'on qualifie d'utilisation « intensive », ce qui est le cas d'un trop grand nombre de jeunes.
Pour aider votre adolescent à se déconnecter des réseaux et gérer son temps d'écran, voici quelques conseils : Écouter de la musique ou des podcasts le soir, est une bonne manière de se couper un peu des écrans, sans lâcher son smartphone pour autant. Un repas sans portable, c'est plus agréable pour tous !
3 à 6 ans : 20 min. 6 à 8 ans : 30 min. 8 à 10 ans : 45 min. après 10 ans : 1 h.
Éteignez tout écran au moins 2 heures avant le coucher. Les enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles à la lumière des tablettes, téléphones et ordinateurs. Celle-ci retarde l'endormissement.
Les jeunes : principaux adeptes
Les jeunes sont ceux qui passent le plus de temps sur les écrans, et notamment le téléphone : 81 % des 13-19 ans possèdent leur propre téléphone portable, alors qu'ils n'étaient que 77 % en 2016. lls vont sur Internet 15h11 par semaine, en moyenne.
Enfants entre 3 et 5 ans: 30 minutes par jour au maximum. Enfants entre 6 et 9 ans: 1 heure par jour au maximum. À partir de 10 ans, les enfants peuvent rester plus longtemps devant les écrans.
Le temps conseillé devant un écran pour les adolescents par les experts est de 120 minutes par jour. Cette limite permet de réduire l'impact des outils numériques sur leur santé, et de leur faire garder un rythme naturel, en accord avec leur développement physiologique et cognitif.
L'Afrique du Sud est le pays où les habitants passent le plus de temps sur les écrans dans le monde. En effet, les Sud-Africains passent 58,21 % des heures où ils sont éveillés sur les écrans. Le Japon est à l'inverse le pays où les habitants passent le moins de temps devant les écrans.
En 2022, les Français ont passé en moyenne 4,6 heures chaque jour devant un écran, que ce soit pour un motif professionnel ou personnel, ce qui représente 29 % du temps hors sommeil, d'après le Baromètre du numérique sorti en janvier dernier.