Des chercheurs ont montré que plus notre cerveau répond fortement à nos battements de cœur, plus nos pensées se rapportent à nous-mêmes. Un résultat qui soutient la théorie selon laquelle le sentiment de soi résulte du suivi par le cerveau de l'état interne du corps.
Si le cœur a perdu son statut de siège des sentiments, il n'en reste pas moins qu'il réagit à une émotion et qu'il en provoque. De manière générale, une émotion est une réaction psychique à un événement extérieur ou intellectuel, capable d'influencer notre physique.
Le cerveau est constitué de trois grandes parties : le néocortex, le système limbique, et le système reptilien. Ce dernier représente le cerveau primaire, responsable des instincts (survie, fuite…). Le système limbique fait figure du centre des émotions et de la mémoire.
Les émotions sont des actions. Certaines se traduisent par des mouvements des muscles du visage, comme les expressions faciales de joie, de colère, etc., ou du corps, comme un mouvement de fuite ou une posture agressive. D'autres sont des actions internes, comme celles des hormones, ou du cœur, ou des poumons.
La symbolique du cœur : de l'intériorité à l'affectivité
Avant même d'être associé à l'amour, le cœur humain symbolisait, du fait de sa position supposée dans le corps humain, le centre de l'être, siège de son intelligence.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Comme pour la plupart des structures de notre cerveau, nous possédons deux amygdales. Elles sont situées tout près de l'hippocampe, dans la partie frontale du lobe temporal. L'amygdale est essentielle à notre capacité de ressentir et de percevoir chez les autres certaines émotions.
Les émotions primaires (ou dites « de ba- se») peuvent être observées chez la plu- part des vertébrés. Leur nombre varie se- lon les études, cependant on en retient généralement six : la joie, la surprise, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse (une septième émotion, le mépris, est parfois ajoutée).
Autre différence, le sentiment est généralement dirigé vers un élément précis (une situation, une personne…), tandis que l'émotion peut ne pas avoir d'objet bien défini. Les sentiments sont donc des émotions conscientisées par notre cerveau et qui durent dans le temps.
La théorie psycho-évolutionniste des émotions de Robert Plutchik est l'une des méthodes de classification des réactions émotives générales. Plutchik considère qu'il y a huit émotions de base : la joie, la peur, le dégoût, la colère, la tristesse, la surprise, la confiance et l'anticipation (en).
Aujourd'hui, on est un peu revenu sur ce « matérialisme » biologique, et les connaissances les plus récentes montrent que le sentiment amoureux résulte d'une interaction complexe entre les cerveaux (le cerveau des instincts, celui des émotions et le cerveau logique) et le coeur.
La tristesse (You) est associée au Poumon. Les soucis (Si) sont associés à la Rate/Pancréas. La peur (Kong) est associée aux Reins.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
27Pour résumer, le cœur sert à penser et à interagir avec autrui. Il est le siège du souffle, des émotions, des sensations et le centre de la volonté propre. Il est l'organe dont dépend la personnalité.
Le philosophe grec Aristote affirmait ainsi que « le cœur est le siège “des sensations, des passions et de l'intelligence”. » Le cerveau, selon lui, ne servait qu'à refroidir le corps.
« C'est une réaction brutale et automatique liée aux structures primitives du cerveau, comme lorsqu'on ressent une grande peur, explique le neuroscientifique Yves Agid. Le cœur exécute les ordres donnés par le cerveau. »
L'amour comporte également des caractéristiques hormonales et génétiques, voire neurales. Pourtant, l'amour a été largement considéré par les scientifiques comme une émotion (processus axé sur l'événement), un sentiment, un état affectif.
Aller courir, faire de la boxe ou une séance de fitness aide à gérer ses émotions et à se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. L'activité physique n'a que des bienfaits. Recommandée à tous, le sport est également bénéfique pour stabiliser l'humeur, lutter contre les états dépressifs et la baisse de moral.
Le stress, anglicisme signifiant "tension" issu du latin stringere ("mise en tension") n'est pas une émotion ni un sentiment mais une réaction biologique et psychique, spontanée, naturelle, en cascade, de l'organisme face à son environnement.
Grâce à toutes ces données le cerveau se préoccupe de nous tenir ou plutôt de maintenir notre équilibre vital et crée de la fatigue qui selon Timothy Noakes devient une émotion plutôt qu'un événement physique.
Les émotions nous fournissent des informations très importantes pour la prise de décisions. Finalement, elles remplissent une fonction de communication et nous aident à mieux comprendre les autres. Il y a des expressions faciales qui ont une signification émotionnelle universelle.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur. Des circuits neuronaux spécifiques dans ces noyaux interviennent soit dans l'apprentissage de la peur, soit dans son expression.
Les émotions élastiques : quand les émotions du passé prennent le contrôle de nos comportements au présent. Une émotion élastique est une réaction émotionnelle excessive et inadaptée face au déclencheur du présent parce qu'elle est en fait une réactivation du passé refoulé.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.