Pour se marier, les gitans ne vont ni à la mairie, ni à l'église, l'union se déroule en famille. Pour eux, seul un mariage selon les rites gitans a de la valeur. Deux traditions différentes dans deux communautés mais, à chaque fois, l'émotion est au rendez-vous et la fête tout aussi grandiose.
La règle majeure du mariage gitan est d'ordre ethnique : un gitan doit épouser une gitane.
les Tziganes d'Europe centrale vont être appelés « Bohémiens », les Tziganes d'Europe de l'Est, deviendront les « Roms », les Doms, peuple indo-aryen du Moyen-Orient, constituent la branche orientale des Roms d'Europe, frères des Loms du Caucase. Ils sont parfois appelés « Dummi », « Nawar », « Kurbat » ou « Zott ».
Bon à savoir : dans certaines communautés, comme chez les Roms, c'est le père du garçon qui choisit la fiancée.
Il n'y a pas de mariage civil ou religieux chez les Gens du voyage, sauf exception. Chez les Manouches, si un garçon décide d'épouser une fille, ils partent tous les deux ensemble quelques jours, presque toujours sans prévenir leurs parents, mais avec la connivence d'un membre de chacune des familles.
Pour se marier, les gitans ne vont ni à la mairie, ni à l'église, l'union se déroule en famille. Pour eux, seul un mariage selon les rites gitans a de la valeur. Deux traditions différentes dans deux communautés mais, à chaque fois, l'émotion est au rendez-vous et la fête tout aussi grandiose.
Originaires d'Allemagne et surnommés « les H », ils sont issus de la communauté yéniche sédentarisée et installés à Montreuil-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Les trois frères sont, depuis 1994, à la tête du clan. L'ainé, Jean-Claude Hornec, dit « Eddy Mitchell » ou « Lounes », est né en 1953.
Kâlî Sara-la-Kali (Sara la noire) peut rappeler la déesse indienne Kâlî (Bhadrakali, Uma, Durga, et Syama). Cette appellation concorde avec l'hypothèse de la provenance indienne des Roms vers le IX e siècle. Elle serait alors une manifestation syncrétique et christianisée de Kali.
Le Panuelo est un mouchoir blanc dont se sert une vieille femme pour vérifier que la jeune promise est bien vierge. Ce mouchoir, exhibé après la cérémonie et pendant le mariage, est à la fois source de stress et de fierté pour la mariée et toute sa famille.
Le drapeau rom se compose des couleurs bleues et vertes ainsi que d'une roue rouge au milieu. La roue, chakra en romani, à 16 rayons symbolise le voyage, la route mais surtout les origines indiennes des peuples roms.
Ainsi, « Je t'aime » dans cette langue gitane peut être traduit par « Te camelo ». Par exemple, pour signifier à sa chérie « Je t'ai tellement aimé », on peut dire « Yo que tanto te camelo ».
BONJOUR : Gutamurja [MANOUCHE]. BONNE NUIT : Gutnaxt [MANOUCHE]. BOUCHON : Chtopari [MANOUCHE] & [GITAN].
Gadji : Définition simple et facile du dictionnaire.
- Les Gitans manouches : Les manouches résident dans nos contrées depuis le 15ème siècle. Leur mode de vie ressemble fort à celui des « Gens du Voyage » (voir plus loin). C'est la raison pour laquelle les mariages mixtes, c'est-à-dire entre ces deux groupes ont lieu régulièrement.
chez les gitans , c' est une femme agée en présence d' autres femmes qui à l' aide de son doigt et d' un mouchoir , récupère l' hymen de la future mariée . Ce mouchoir est montré au mariage . D' autres cultures ont d' autres coutumes pour montrer la virginité de l' épouse.
L'examen se fait généralement par observation directe de l'entrée du vagin, complétée par l'insertion des doigts du médecin ou d'un objet servant à détecter l'hymen. Le test peut donner lieu à la remise d'un certificat de virginité à la famille de la femme (ou pour son futur époux).
Non, ce n'est pas possible. Une fois l'hymen déchiré, il reste ouvert et il n'y a aucune chance qu'il se referme de lui-même. Il existe des interventions chirurgicales visant à refermer un hymen, mais le conseil de l'ordre des médecins a donné des consignes aux médecins pour que cela ne se pratique pas.
Dans ce rituel, une spécialiste féminine – une juntaora – insère un mouchoir dans le vagin de la mariée, déchire l'hymen et prélève des taches de sang pour prouver sa virginité.
Site de légende, son rivage accueillit, à l'aube de la chrétienté, Marie Jacobé, Marie Salomé et leur servante Sara, chrétiennes persécutées fuyant la Palestine sur une barque sans gouvernail.
Ainsi, dès le XIXe siècle les premiers pèlerins gitans arrivent de toute l'Europe pour célébrer leur sainte patronne, Sara la Noire, dont la statue de plâtre est exposée sur l'autel de l'église des Saintes-Maries. Leur arrivée n'est toutefois pas bien vue des locaux, ni des autres pèlerins d'ailleurs.
La majorité des 450 à 500 Vierges noires recensées en Europe se trouvent dans le bassin méditerranéen occidental, domaine de l'art roman, avec une concentration importante dans le sud de la France où on en compte 180. La Vierge noire de Częstochowa (Pologne) est, par sa localisation, un exemple atypique.
Parmi les Rroms, les Roms ou Tsiganes orientaux viennent de Roumanie, de Bulgarie, de Hongrie, de Slovaquie, de Serbie ou encore du Kosovo. Les Gitans ou Kalès : terme qui vient de l'espagnol « gitan, gitana », « gypsie » en anglais ou tsigane, viennent d'Espagne.
Les Gitans, présents en France depuis des générations, vivent principalement dans le sud du pays (Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur). Les populations gitanes sont majoritairement sédentaires.
gadjo n. Dans le vocabulaire des gitans, terme désignant un non-gitan.