Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel. Par son pouvoir de création, par ses facultés intellectuelles, l'homme apparaît au contraire à l'image de Dieu.
Ceux-ci considèrent que les êtres humains ne sont pas à la merci de la volonté divine, mais qu'ils sont en contrôle de leur destin. De plus, ils croient que, grâce au sens critique, au raisonnement et à l'expérimentation, il est possible de comprendre le monde dans lequel on vit.
« Je ne concède rien. » La devise du prince des humanistes dessine la silhouette de ce contempteur des fronts bas, contemporain de Machiavel et de Rabelais.
L'humanisme a développé plusieurs thèmes, tous centrés sur la mise en valeur et la liberté de l'être humain. Parmi ces thèmes, on peut mentionner : la foi en l'homme, le renouveau pédagogique, le retour à la culture antique, la réflexion sur la politique, la spiritualité directe.
Les valeurs de l'humanisme existent toujours : le développement culturel, intellectuel, moral de l'être humain, dans le respect des autres, l'acquisition des savoirs et des arts pour toutes les femmes et tous les hommes sans distinction…
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
Le constructivisme est donc le contraire de l'humanisme : alors que l'humanisme considère les êtres humains comme des êtres humains, libres et responsables, le constructivisme consiste à considérer les êtres humains (ou plutôt tous les êtres humains à l'exception du constructiviste), comme des poupées, des jouets, bref ...
Parmi les grands auteurs humanistes, le premier est évidemment le philosophe et théologien hollandais Erasme (Eloge de la folie, 1511).
Origine et principes de l'Humanisme. L'Humanisme est un courant littéraire qui prend son essor au XVIe siècle mais commence dès le XIVe siècle en Italie, avec Pétrarque (1304 - 1374) et Boccace (1313 - 1375), poètes florentins.
◊ La foi en l'homme
Les humanistes ont confiance en l'homme et le mettent au centre de leur réflexion. Ils pensent que la nature humaine est perfectible et peut atteindre la vérité par la raison et le cœur. Les humanistes insistent donc sur la dignité de l'homme et l'importance de la sagesse.
Les humanités devaient ouvrir à l'érudition et permettre à l'homme d'atteindre la vertue. L'humanisme serrait un fait qui doit établir les droits naturels de l'homme.
L'humanisme est un courant culturel et philosophique qui s'est développé à la Renaissance et se caractérise notamment par le goût pour l'instruction, la quête du savoir, la recherche de la vérité, le respect de l'individu, l'universalisme des valeurs.
Luther sait déjà qu'il n'est pas humaniste. Amateur de Plaute et Virgile, grand lecteur d'Érasme et fin connaisseur des classiques, il ne leur confère néanmoins jamais l'autorité qu'il reconnaît à la Bible. C'est sans doute sur ce point précis que Luther se détache de l'humanisme érasmien.
La Renaissance est une période qui s'étend de 1300 à 1600. Cette période est marquée par le développement du mouvement humaniste et le développement des sciences et des arts. C'est également dans ce contexte que s'inscrivent les réformes religieuses protestante et catholique.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
Grâce à la nouvelle vision apportée par les humanistes, l'homme est placé au centre de l'univers, par opposition à Dieu au Moyen-âge, et la qualité des œuvres va être amélioré, ainsi que les techniques de peintures.
Naissance de l'humanisme : le retour aux anciens
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie le mouvement humaniste de la Renaissance. Le poète commence par recueillir les inscriptions sur les vieilles pierres de Rome et poursuit dans les manuscrits sa quête des Anciens.
L'humanisme, au sens philosophique, suppose que l'homme (individuellement et collectivement) a une potentialité de développement optimal, sous réserve qu'il en ait la possibilité ; ce qui suppose de respecter la dignité et la valeur de tous les individus humains et de lutter contre les diverses formes d'asservissement.
Pour cela, ils sont persuadés que l'idéal est d'étudier l'être humain, à leurs yeux la plus belle et la plus aboutie des créations de Dieu. Ils prennent alors le nom d'humanistes.
Outre la création d'un esprit critique plus développé, prône uneplus grande responsabilité de l'Homme face à son destin. La philosophie humaniste peut donc être considérée comme une prémisse à la Réforme. Il faut toutefois ajouter que l'imprimerie favorise aussi ce mouvement vers les textes saints.
Le véritable humanisme n'est pas celui qui érige l'homme en divin de substitution, mais au contraire celui qui révèle ce qu'il ne veut pas voir de lui-même : sa matérialité, sa sexualité, son historicité.
L'humanisme est un mouvement intellectuel et littéraire qui se répand à la fin du XV° et surtout au XVI° siècles dans une grande partie de l'Europe. Le mot humaniste désigne alors ceux qui étudient les textes de l'Antiquité gréco-latine.
HUMANISME, subst. masc. A. − Mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui, renouant avec la civilisation gréco-latine, manifeste un vif appétit critique de savoir, visant l'épanouissement de l'homme rendu ainsi plus humain par la culture.