Qui est concerné par l'obligation alimentaire ? Les descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant sont concernés par l'obligation alimentaire à l'égard de leurs père, mère ou de leurs ascendants : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,... dans le besoin.
Le montant de l'obligation alimentaire est calculée en fonction du besoin de la personne à aider et de la capacité financière de celui ou ceux qui doivent apporter l'aide. Cette obligation est révisable en fonction des besoins d'aide à apporter et de la situation des aidants (baisse de revenus par exemple).
L'hébergement en maison de retraite est toujours à la charge de la personne retraitée et ce coût est bien souvent supérieur au montant de la retraite du pensionnaire.
Les frais d'hébergement sont à la charge de la personne âgée. Si ses revenus sont insuffisants l'aide sociale peut intervenir. Mais la solidarité familiale des proches doit aussi être mise en jeu.
Entre les frères et sœurs, il n'y a qu'une obligation morale, c'est –à-dire sans impact juridique coercitif. En effet, le juge ne peut pas contraindre un frère ou une sœur, même richissime, à participer au financement de la maison de retraite de son frère ou de sa sœur.
conjoint ou partenaire de PACS : 100 % (car il y a devoir de secours entre conjoints – la participation sera sur ses revenus dépassant le SMIC net) enfants : 25 % beaux-enfants veufs avec enfant(s) : 12,5 % petits-enfants : 12,5 %.
L'obligation alimentaire prend fin en cas de divorce. l'obligation alimentaire n'est pas due lorsque celui qui la demande a gravement nuit à celui qui la doit (violences, par exemple).
Les grands-parents ont un droit de visite et d'hébergement de leurs petits-enfants, mais aussi le droit d'échanger une correspondance avec eux et de participer à leur éducation dans la mesure où ils ne se substituent pas aux parents. Ces droits restent valables : en cas de divorce des parents.
Le principal devoir est l'obligation alimentaire : Si les parents n'ont pas les ressources suffisantes pour nourrir, entretenir et élever leurs enfants, les grands-parents ont le devoir de verser une pension alimentaire visant à couvrir une partie des frais nécessaires aux besoins de la vie courante (nourriture, ...
Les parents restent responsables de leurs enfants, même lorsqu'ils les confient aux grands-parents. C'est en effet le père et la mère qui détiennent l'autorité parentale et, de ce fait, qui assument la responsabilité des dommages que leurs enfants mineurs peuvent parfois causer.
Une personne peut être dispensée de l'obligation alimentaire si le demandeur a sérieusement manqué à ses obligations à son égard. Elle doit alors effectuer une requête en obligation alimentaire auprès du juge aux affaires familiales pour être dispensée du versement de la pension alimentaire envers un ascendant.
Les enfants ont l'obligation d'aider un parent qui n'est pas en mesure d'assurer ses besoins (manger, s'habiller, se loger, se soigner,...). On parle alors d'obligation alimentaire. Elle se matérialise par une aide financière ou en nature.
En effet, la loi ne fixe pas le barème de l'obligation alimentaire. Seul le juge aux affaires familiales est compétent pour fixer la contribution individuelle de chaque obligé alimentaire en fonction de sa situation familiale et économique.
Les frais non compris dans la pension alimentaire : De façon générale, la pension alimentaire ne couvre pas les frais que l'on considère comme exceptionnels, c'est à dire les frais médicaux non remboursés par les mutuelles, les activités extra-scolaires, les frais de scolarité dans un établissement privé, etc.
La suppression de la pension alimentaire doit être demandée par le parent débiteur au juge. Le débiteur doit justifier la cause de cette demande. Il devra ainsi prouver une baisse de ses revenus, la perte d'un emploi, tout ce qui entraîne un changement significatif de situation.
L'APA permet de financer partiellement le tarif dépendance en Ehpad. Son montant peut varier de 30,46 euros à 1.742,35 euros selon les ressources et le degré de dépendance de la personne concernée. Quel cumul ? Il faut savoir que l'APA peut être cumulée avec les allocations logement de la CAF et l'ASH.
Dans le cas où les revenus de la personne âgée hébergée en maison de retraite ne seraient pas suffisants pour payer le loyer demandé par la maison de retraite,il est possible de demander l'aide sociale. Il est important de savoir que le montant l'aide sociale accordé pourra récupérée sur la succession au décès.
Pour bénéficier de l'APA en établissement, il faut : être âgé de 60 ans ou plus, résider en France de façon stable et régulière, être en perte d'autonomie, c'est-à-dire avoir un degré de perte d'autonomie évalué comme relevant du GIR 1, 2, 3 ou 4 par le médecin coordonnateur de l'établissement.
Après le décès de la personne qui en bénéficiait, l'APA n'est pas remboursable (ou récupérable) sur la succession. Cela signifie que les montants perçus ne diminueront pas l'héritage laissé et que le patrimoine de la personne restera intact.
Il convient de se renseigner auprès des services du Conseil général sur les critères de l'obligation alimentaire envers les ascendants. En cas de refus de participer, le département peut saisir le juge aux affaires familiales contre les obligés alimentaires au titre de l'aide sociale.
Pour s'occuper de ses parents âgés, il faut une proche de la personne âgée qui veillera à ses besoins. Cette personne devra tout de même effectuer un rapport périodique au juge.
Dans certaines familles, l'arrivée du petit-enfant bouleverse la relation des grands-parents avec leur propre enfant. La relation peut alors devenir "toxique". "Elle devient toxique, quand l'un devient l'objet de l'autre, quand l'autre n'existe plus. C'est un empoisonnement involontaire.