La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
Qui consulter pour détecter des polypes ? Seule une coloscopie peut détecter la plupart des polypes. Elle est effectuée, surtout à partir de 50 ans, en présence de signes digestifs comme des ballonnements, des gaz coliques abondants, un petit saignement anal, des hémorroïdes internes.
Les polypes font généralement quelques millimètres de diamètre, parfois plus d'un centimètre. On les détecte par : dépistage de sang dans les selles via une recherche de sang occulte dans les selles ou RSOS ; coloscopie, un examen permettant aussi le plus souvent de les enlever.
Une alternance entre diarrhée et constipation peut également être observée. La présence de sang dans les selles, quant à elle, est parfois imperceptible. En effet, le sang n'est pas toujours rouge vif, mais peut-être noir ou brun, se confondant avec la couleur des excréments.
La colopathie est un trouble intestinal qui peut s'accompagner de : douleurs importantes qui peuvent irradier dans le dos ou la racine des cuisse, dyspepsie (douleurs et malaise dans la région supérieure de l'abdomen), brûlures d'estomac, crampes, ballonnements, et perte de poids inexpliquée.
"Les polypes dans le côlon ne sont pas responsables de constipation et surtout, ça n'en est pas la conséquence, c'est-à-dire que ce n'est pas le fait d'être constipé qui va entraîner le développement des polypes. Les lésions dans le côlon qui donnent des constipations s'appellent un cancer.
Calcium. Des essais cliniques ont suggéré que la prise de 1 200 à 2 000 mg par jour de suppléments de calcium pourrait contribuer à prévenir la récurrence des polypes intestinaux. Cet effet serait plus prononcé sur les polypes de grande taille1-5.
Un polype peut disparaître tout seul lors des règles notamment. Sinon, le traitement est essentiellement chirurgical. Cela consiste à retirer le polype. "Il est ensuite envoyé au laboratoire d'anatomopathologie pour analyses afin d'écarter le risque de cancer", explique le gynécologue.
On parle généralement de diarrhée lorsqu'on dénombre plus de 3 expulsions de selles liquides par 24 heures. La diarrhée est l'un des effets secondaires fréquents du cancer pédiatrique. Elle peut avoir différentes causes, notamment la chimiothérapie, les antibiotiques et les infections.
L'émission de sang par l'anus passe parfois inaperçue lorsqu'elle est minime ("saignement occulte"). La présence de sang dans les selles est alors invisible. Toutefois, si elle se prolonge dans le temps, elle peut se manifester par divers symptômes : pâleur, fatigue et la découverte lors d'un bilan d'une anémie, etc.
Si le sang présent dans les selles est de couleur rouge, cela signifie que l'hémorragie se situe dans la partie basse du tube digestif, autrement dit au niveau du rectum ou de l'anus. Dans ce cas, on retrouve le sang principalement sur le papier, lors de l'essuyage.
Les polypes du côlon peuvent avoir deux causes. Ils peuvent provenir d'un facteur génétique, dans ce cas on parle d'une polypose familiale ou de la maladie de Lynch. En effet, certaines personnes sont génétiquement prédisposées à développer des adénomes et des cancers.
Les facteurs de risque de polypes du côlon et du rectum
Dans ce cas, une personne a plus de risque que la population générale de développer des polypes en fonction de : son âge. Le risque d'avoir des polypes augmente en vieillissant ; ses antécédents familiaux.
Le plus courant est le polype adénomateux, il s'agit d'une lésion précancéreuse, c'est-à-dire que cette tumeur, bénigne au départ, peut évoluer en cancer au bout d'un certain nombre d'années.
Après le traitement de polypes colorectaux ayant un risque de dégénérer (polypes adénomateux), il est indispensable d'effectuer une surveillance. En effet, dans les années suivant l'ablation endoscopique d'adénomes coliques ou polypes adénomateux, le patient est considéré « à risque » de récidive.
Le traitement consiste à retirer complètement les polypes du côlon et du rectum. L'exérèse est généralement réalisée lors d'une coloscopie, mais le traitement peut aussi faire appel à la chirurgie. Puis, la surveillance par coloscopie est adaptée en fonction du type de polype.
En conclusion, le scanner n'est pas un examen de dépistage global des polypes, il doit être adapté aux lésions recherchées et certains polypes devront justifier d'autres types d'examen, de type visuel direct (fibroscopie).
Les petits polypes se définissent par une taille inférieure à 1 cm. Au sein de ce groupe, on fait la distinction entre les petits polypes (« small polyps ») de taille comprise entre 6 et 9 mm et les très petits polypes de taille inférieure ou égale à 5 mm (« diminutive polyps »).
En cas de polype rectal, l'intervention s'effectue à travers l'anus. On utilise pour cela un appareil (rectoscope) que l'on introduit dans l'anus. On va pouvoir introduire dans le rectoscope une caméra et des instruments afin de retirer le polype.
La fausse diarrhée est en réalité due à un épisode de constipation. L'intestin sécrète du liquide au contact des selles dures de la constipation, ce qui entraîne la production de selles molles associées aux selles dures.
La colopathie fonctionnelle peut se manifester de façon chronique mais aussi avec des poussées répétitives. Celles-ci surviennent lorsque la personne est exposée à des facteurs déclenchants qui sont aujourd'hui bien connus : La survenue d'événements stressants. L'alimentation.
Un transit est considéré normal lorsque la fréquence d'évacuation est comprise entre deux fois par jour et tous les trois jours. La fréquence des selles n'est pas le seul élément de diagnostic de constipation ou de diarrhée. En effet, quand on est constipé, les selles sont dures et difficiles à expulser.