Le symptôme principal est la présence de sang dans les urines en fin de miction (hématurie) : ce sont les dernières gouttes d'urine qui seront teintées de sang. Le polype peut aussi se manifester par des brûlures en urinant ou par des envies douloureuses d'uriner.
La cause principale des tumeurs de vessie est le tabac. Mais des personnes n'ayant jamais fumé peuvent développer une tumeur ou un polype de la vessie. Certaines tumeurs de vessie sont favorisées par l'exposition prolongée à des substances chimiques : certains colorants industriels, certains hydrocarbures.
S'il est plus profond, s'il existe plusieurs polypes ou que le patient a tendance à récidiver, il relève du traitement par chirurgie de résection complétée par l'instillation d'un traitement endovésical (mitomycine, BCG, épirubicine…) dans la vessie afin d'éviter la récidive et la progression », précise le Dr Léon.
Le symptôme majeur du cancer de la vessie est l'hématurie, à savoir la présence de sang dans les urines. Le cancer de la vessie est révélé dans 80 % des cas par une hématurie visible et le plus souvent indolore.
Lorsqu'il s'agit d'un endoscope souple en fibres optiques, on parlet également de « fibroscopie vésicale ». L'examen dure quelques minutes. Le patient peut ensuite se rhabiller et quitter l'établissement. Bien que parfois ressentie comme désagréable, la cystoscopie n'est habituellement pas qualifiée de douloureuse.
Cet examen n'est pas douloureux si le patient est détendu. En effet, le fait d'être détendu permet l'introduction quasi indolore de l'endoscope. En général, le médecin donne ses observations directement au patient.
En général, une cystoscopie ne nécessite pas d'hospitalisation. Le plus souvent, elle est réalisée sans anesthésie chez la femme. En revanche, chez l'homme, une anesthésie locale (application d'un gel) est nécessaire. Dans le cas, d'une cystoscopie thérapeutique une anesthésie générale ou épidurale est requise.
Le symptôme principal est la présence de sang dans les urines en fin de miction (hématurie) : ce sont les dernières gouttes d'urine qui seront teintées de sang. Le polype peut aussi se manifester par des brûlures en urinant ou par des envies douloureuses d'uriner.
Fibroscopie vésicale ou cystoscopie
Cet examen permet l'examen de l'urètre et de l'intérieur de la vessie avec un système optique. Il est quasiment indolore et ne nécessite qu'une anesthésie locale et aucune hospitalisation. La fibroscopie permet de confirmer l'existence d'un polype vésical.
Dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleur en urinant, d'envies fréquentes d'uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos.
Les polypes à fort risque de cancer sont : les polypes adénomateux. Ils sont caractérisés par une prolifération des cellules des glandes situées dans la muqueuse du côlon et du rectum et peuvent avoir des formes différentes (polype sessile, pédiculé, plan...).
Bilan complémentaire en cas de cancer de la vessie
Selon les cas, ils peuvent comprendre : une analyse de sang ; un scanner de l'appareil urinaire, de l' abdomen , du thorax et/ou du bassin ; une IRM...
Depuis le polype bénin jusqu'à l'authentique tumeur cancéreuse. La différence entre les polypes bénins et les tumeurs cancéreuses résultent dans la capacité qu'ont ces tumeurs à infiltrer la profondeur de la paroi de la vessie et notamment à atteindre le muscle vésical (détrusor).
Le cancer colorectal se développe le plus souvent à partir d'un polype détecté au cours d'une coloscopie. Bien que bénin dans la majorité des cas, un polype peut en effet dégénérer en cancer. La recherche de saignements dans les selles constitue aujourd'hui le meilleur moyen de dépistage.
La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas. L'objectif de la surveillance coloscopique est donc de prévenir la survenue ou le développement du cancer colorectal, en enlevant « à temps » de nouveaux adénomes.
Le traitement consiste à retirer complètement les polypes du côlon et du rectum. L'exérèse est généralement réalisée lors d'une coloscopie, mais le traitement peut aussi faire appel à la chirurgie. Puis, la surveillance par coloscopie est adaptée en fonction du type de polype.
L'intervention se déroule sous anesthésie générale ou loco-régionale. Le chirurgien introduit dans le canal de l'urètre un appareil endoscopique (cystoscope) permettant d'inspecter votre vessie et de réaliser des prélèvements.
Le syndrome douloureux vésical ou cystite interstitielle se définit par une douleur pelvienne chronique (depuis plus de 3 mois), exprimée en termes de pression ou d'inconfort, perçue en relation avec la vessie, accompagnée par une envie persistante et forte d'uriner et/ou d'une pollakiurie (plus de 8 mictions par jour) ...
Sa fréquence augmente parallèlement à celle du tabagisme qui est le principal facteur de risque de cancer de vessie. La présence de sang dans les urines est le principal mode de révélation du cancer de vessie.
C'est l'examen de choix pour rechercher une anomalie de l'urètre ou de la vessie. Les indications sont multiples : l'hématurie (sang dans les urines), le suivi de tumeurs de vessie et certains troubles urinaires du bas appareil.
L'urologue fait son exploration en progressant lentement de l'urètre vers la vessie. Il visualise, ainsi, la totalité des muqueuses. La cystoscopie dure, en général, cinq à dix minutes environ. Après l'examen, il est possible de manger et de boire normalement.
Comment bien se préparer pour sa cystoscopie? Il n'y a aucune préparation spécifique pour cet examen. Vous pouvez boire et manger ainsi que prendre vos médicaments habituels le matin de l'examen. et les médicaments achetés en vente libre.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.