Les catholiques et les orthodoxes prient les Saints. Ils croient au Purgatoire et vénèrent la Vierge Marie comme figure sainte. Cela constitue une autre différence importante avec l'Eglise protestante qui refuse les Saints et ne voue aucun culte à Marie.
Autre différence : les protestants ne vouent pas une adoration pour la Vierge Marie. Ils croient en la conception virginale, c'est-à-dire le fait qu'elle ait conçu Jésus en restant vierge. Mais ils ne croient cependant pas à l'Immaculée conception qui rend Marie exempte de tous pêchés.
Le culte rendu à Marie n'existe pas chez les protestants. Aucune dévotion mariale n'est instaurée dans leurs prières. Ceux-ci s'interdisent en effet d'accorder à la vierge une place plus importante que celle qui lui est accordée dans la Bible. Ils l'affectionnent, mais ne l'exaltent pas comme le font les catholiques.
Les catholiques croient en l'autorité de la Bible et en l'autorité du pape (et des évêques). Les protestants ne croient qu'en l'autorité de la Bible. Les catholiques acceptent aussi la Tradition catholique. Pour eux, la Tradition est la révélation continue de l'Evangile du Christ à son Eglise, par le Saint-Esprit.
Mais il n'est pas le seul. Dès les premiers siècles, Marie est à l'honneur. Saint Bernard, saint Dominique, saint Louis-Marie Grignon de Montfort, entre autres, ont profondément marqué la foi chrétienne par leur dévotion mariale et ont fait de Marie une figure incontournable de la prière chrétienne.
Selon la croyance, la Vierge Marie, mère de Jésus Christ, serait directement montée au ciel, ne décédant pas comme le commun des mortels. Une pensée qui n'est pas partagée par une autre Église chrétienne, le protestantisme.
Les Églises protestantes
Il est à même de louer Dieu pour ce qu'il a donné à Marie d'être et de faire. La Vierge et l'Enfant Jésus sous le pommier, par Lucas Cranach l'Ancien (v.
Joseph (Nouveau Testament)
Le chapelet œcuménique des miracles est prié sur le chapelet marial traditionnel et est basé sur la méditation des miracles de Jésus. Il a obtenu une réponse favorable de chrétiens catholiques, protestants et orthodoxes et est prié par les membres de ces dénominations.
Les protestants se refusent à créer ce qu'ils voient comme une catégorie de super-chrétiens entre Dieu et les hommes. Ils considèrent qu'il y a dans le culte des saints un risque de détourner le croyant du seul Christ, voire de verser dans une forme d'idolâtrie.
Différences entre évangélisme et protestantisme
La principale différence des évangéliques est la doctrine de l'Église de professants qui insiste sur la nouvelle naissance et la profession de foi individuelle, bien qu'il existe aussi une « tendance évangélique » au sein des églises protestantes traditionnelles.
L'église évangélique est rattachée au protestantisme. Sa particularité repose sur l'importance de la Bible, base de la foi tant en théorie qu'en pratique et sur le caractère personnel de la foi.
Les Bibles catholiques sont traduites à partir de l'hébreu (jusqu'au 19e elles se contentaient de partir du latin) et elles intègrent les livres deutérocanoniques. Les Bibles protestantes sont traduites à partir de l'hébreu et elles ne comportent en général pas les livres apocryphes.
Considérant que le salut des hommes ne passe que par une dévotion à Jésus, ses adeptes ne vouent aucun culte aux Saints, de même qu'aux reliques ou aux images. De fait, alors que la Toussaint est une journée dédiée à la célébration de tous les Saints, les protestants n'ont donc pas de raison de s'y conformer.
D'Allemagne, de France, d'Angleterre, la contestation monte contre l'Église catholique romaine, ses dogmes, son fonctionnement, sa hiérarchie : c'est la naissance du protestantisme. Désormais, la Chrétienté est durablement divisée.
Les points communs
Protestants et catholiques ont la même Bible, la même foi en un Christ crucifié et ressuscité, le même Credo, le même "Notre Père", la même conception de la vie après la mort...
Dominique le Chartreux père du Rosaire
Au XVe siècle, en Prusse, le prieur de la Chartreuse de Trèves conseille à un novice de réciter chaque jour cinquante Ave Maria en méditant la vie de Jésus.
Les pérégrinations de Thomas en Inde sont ponctuées d'apparitions de Jésus qui s'exprime par le biais de l'apôtre, son jumeau, pour défendre en particulier un ascétisme strict (encratisme) indispensable à quiconque souhaite obtenir la rédemption.
Certaines traductions chrétiennes de la Bible l'ont parfois transcrit par « Yahvé », « Yahweh », « Jéhovah » ou « Jéhova ». Depuis la Bible d'Olivétan, parue en 1535, la plupart des traductions protestantes retiennent le terme « l'Éternel ».
Si de nombreuses incertitudes entourent le Jésus « historique », les textes les plus anciens indiquent qu'il avait des frères et des sœurs. Le Nouveau Testament en dénombre six au minimum : Jacques, Joset, Jude et Simon ; les sœurs, si elles sont mentionnées, ne sont jamais nommées.
De fait, l'Évangile de Philippe fait référence à Myriam de Magdala (Marie-Madeleine) et la présente comme la compagne de Jésus.
Si aujourd'hui la fête commerciale a pris le pas sur la fête religieuse, Noël reste l'un des points d'orgue de l'année liturgique chrétienne. Pour les catholiques, orthodoxes et protestants, Noël symbolise la naissance de Jésus, venu au monde pour aider les hommes.
L'Église protestante qui ne reconnaît aucun saint, encore moins Marie, représente la plus grande différence des deux autres Églises. Les protestants estiment que ces personnes sont certes des modèles de foi, mais ils ne peuvent en aucun cas intercéder entre Dieu et les hommes.
Depuis des générations, les catholiques confient à Marie leurs soucis, leurs préoccupations pour le monde, leur désir d'avancer dans la foi. Certains font mémoire des événements de la vie du Christ en égrenant le chapelet et en récitant le « Je vous salue Marie ».
Aujourd'hui, le protestantisme est constitué d'un ensemble d'Églises : luthériennes, calvinistes, anglicanes, etc. Toutes rejettent l'autorité du Pape et s'organisent autour d'évêques ou de conseils presbytéraux. ► Découvrez aussi le dossier Humanisme, réformes et conflits religieux.