C'est dans le dernier cycle du sommeil, appelé « paradoxal », que se produisent les rêves. « Ces messages venant de notre inconscient s'expriment par symboles, explique Simone Berno, psychothérapeute (1). Ils sont en étroite relation avec notre actualité et révèlent nos désirs, nos frustrations. »
Les rêves sont des messages que notre inconscient envoie à notre conscience. Ils peuvent nous aider à comprendre ce qui se passe dans notre vie et à prendre conscience de nos problèmes.
La signification des rêves est liée à des croyances et à des théories reprises par la psychanalyse. Ces rêves nocturnes peuvent impressionner du fait de leur mise en scène imaginaire par rapport à la vie réelle.
Ils nous envoient des messages sur des décisions à prendre, des chemins à suivre, des situations ou des êtres qu'il faut quitter. Enfin, on peut aussi y retrouver des personnes qui sont mortes. Les chamanes, les bouddhistes disent que l'espace du rêve permet d'entrer en contact avec l'autre monde.
Mémorisateurs forts : un sommeil plus léger
Or, plus on se réveille dans la nuit, plus on est à même d'être coupé "en cours de rêve", donc de s'en souvenir : Depuis les années 1970, il est établi que le cerveau ne peut stocker aucune nouvelle information dans la mémoire à long terme pendant le sommeil.
D'une manière générale, les spécialistes des troubles du sommeil s'accordent à dire qu'il n'est pas important de se souvenir de ses rêves.
" À raison de 15 à 20 minutes de sommeil paradoxal par cycle et de 4 à 5 cycles par nuit, on estime qu'un individu rêve en moyenne 100 minutes soit 1 heure 40 minutes chaque nuit.
Avec Sigmund Freud et sa théorie sur l'inconscient, le rêve a une fonction hallucinatoire qui permet l'expression de désirs inconscients car le sujet peut aller jusqu'au bout de ses pulsions sans se mettre en danger ; le rêve est alors un gardien du sommeil et le cauchemar (rêve angoissant qui réveille) l'échec de ...
Les rêves permettent de réguler les émotions. Pour certains cliniciens et chercheurs, les rêves sont une forme de « thérapie nocturne » qui aide à absorber et à intégrer les expériences émotionnelles personnelles, surtout les émotions négatives, dans la sécurité du sommeil.
Les psychanalystes intègrent souvent l'interprétation des rêves à leur pratique, sous un angle freudien ou jungien. D'autres écoles de psychologie, comme la thérapie cognitivo-comportementale, l'approche centrée sur la personne et la Gestalt-thérapie, accordent moins d'important à l'analyse des rêves.
Il permet de réinitialiser le cerveau, et en particulier les fonctions cognitives : l'humeur, la mémoire, l'attention, etc. Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique.
Un rêve prémonitoire va-t-il forcément se réaliser tel quel ? « Si c'est un rêve prémonitoire , ça prédit un avenir », explique notre experte. Donc, oui, il va se réaliser. Seulement, le songe peut parfois devenir réalité un peu différemment que comme on l'a rêvé dans notre sommeil.
1 – Rêver de quelqu'un que l'on ne connaît pas
Dans le cas où la personne est un inconnu ou un étranger, cela peut symboliser un aspect de soi-même qui est encore inconnu ou non exprimé. Si la personne est du sexe opposé, cela peut dissimuler un désir ou un besoin inconscient de relation ou d'intimité.
En tant que réalité naturelle, le rêve n'a pas d'autre justification que d'être. Il nous est donc nécessaire, et utile si l'on considère qu'il peut nous permettre de mieux nous connaître et par la même occasion de connaître le monde nous rendant ainsi plus apte a connaître la vérité qui est le but de toute philosophie.
Les réponses du Dr Isabelle Arnulf, neurologue hôpital La Pitié-Salpêtrière (Paris) : "Certaines personnes rêvent trop et en sont fatiguées le matin. Ces personnes ont même l'impression de ne pas avoir fermé l'œil de la nuit alors qu'ils dorment en réalité. Mais elles se rappellent toutes leurs pensées de la nuit.
Selon Isabelle Arnulf, « des ondes partant du tronc cérébral par bouffées et qui stimulent les voies et les régions visuelles du cerveau pourraient bien être les générateurs des images du rêve ».
Respirer pour se remettre d'un cauchemar
Respirer calmement c'est tout con mais c'est vraiment la première étape pour se remettre d'un très mauvais rêve ! Si les cauchemars vous réveillent c'est parce qu'ils accélèrent votre rythme cardiaque au point de vous sortir du sommeil.
La plupart des rêves lucides se produisent durant les phases de sommeil paradoxal et au cours des dernières heures de sommeil. Certains rapports mentionnent des rêves lucides pendant les stades du sommeil lent léger. Les rêves lucides sont aussi plus fréquents durant les siestes l'après-midi.
À partir de 4 mois, leurs cycles du sommeil sont mieux installés. Ils ont des périodes de sommeil paradoxal, là où se produit la majorité des rêves. Au fil des semaines, les périodes de sommeil s'allongent.
En période de stress, rêver est d'autant plus important que cela va aider le cerveau à accepter cet événement. Pour cela, il va faire revivre la situation stressante au cerveau sous différentes formes, mais parfois quand l'événement est trop fort, cela peut nous réveiller, soit légèrement, soit totalement.
Rêve et sommeil paradoxal
À raison de 15 à 20 minutes de sommeil paradoxal par cycle et de 4 à 5 cycles par nuit, on estime qu'un individu rêve en moyenne 100 minutes soit 1 heure 40 minutes chaque nuit.
Oui, nous rêvons chaque nuit. Mais les rêves sont compliqués et leur contenu peut être déroutant. Il n'y a rien d'étonnant au fait que nous oublions souvent une bonne partie de ce que nous rêvons. Certaines personnes prétendent même ne jamais rêver.