Les sulfites peuvent provoquer des allergies cutanées et respiratoires. Chez certaines personnes, cela peut éventuellement provoquer des céphalées mais il n'est à ce jour pas démontré que les seules sulfites provoquent des maux de tête.
La sensibilité aux sulfites cause, selon les individus, des troubles souvent mineurs mais parfois très graves : difficultés respiratoires ressemblant à de l'asthme, rougeurs cutanées, troubles digestifs, voire, dans de très rares cas, un choc anaphylactique.
Le vin blanc sec contient en moyenne 30 % de plus de soufre que le vin rouge. On peut alors se dire que le vin blanc sec cause plus de maux de tête que le vin rouge.
Il semble aussi souvent que l'alcool déclenche des migraines chez les personnes qui sont déjà sensibles à ce type d'affection. C'est surtout le vin rouge, du fait de sa forte teneur en tanins, qui est à incriminer mais d'autres boissons alcoolisées peuvent aussi susciter des migraines.
Les vins rouges ont moins besoin de sulfites ajoutés
La part des sulfites ajoutés est généralement moins élevée dans les vins rouges que dans les vins blancs ou les vins rosés. En effet les vins rouges contiennent plus de tanins que les vins blancs et rosés.
Boire du vin sans sulfite permet de profiter d'un vin pas ou peu dénaturé, car le sulfite transforme forcément le goût intrinsèque du raisin. Il peut également lui donner une mauvaise odeur d'œuf pourri ou de chou.
Est-ce que le vin bio contient des sulfites? Un vin bio est-il nécessairement un vin sans sulfites ajoutés ? La réponse est simple : non, pas nécessairement ! Un vin biologique peut être vinifié avec des sulfites ; tout comme un vin biologique peut être vinifié sans sulfites ajoutés.
Vous pouvez partir du principe que les producteurs n'ajoutent presque jamais de sulfites dans les alcools à 40°, car ceux-ci sont suffisamment désinfectants pour ne pas avoir besoin de sulfites en plus. Les alcools entrant dans cette catégorie sont donc les spiritueux comme la vodka, le rhum, le whisky ?, etc.
Boire de l'eau
Beaucoup d'eau, même si vous n'en avez pas envie. Du jus, mais évitez les jus très acides, comme le jus d'orange. Essayez aussi une tisane à la menthe, au gingembre ou à la camomille. Du jus de tomate ou de légumes mélangés.
Les vins les moins sensibles, et donc les moins dosés en sulfites, sont ceux qui affichent un degré d'alcool élevé. Porto, Banyuls et Madère contiennent assez d'alcool pour stopper la re-fermentation, et l'oxydation est ici recherchée. Reste à aseptiser le vin, mais cela ne demande que très peu de soufre.
Elle peut parfois en cacher une autre, une intolérance aux sulfites qui sont des conservateurs naturellement présents ou ajoutés dans le vin, ou une allergie à l'histamine, une substance également présente naturellement dans certaines boissons et aliments (chocolat, café, vin, saumon, fromages).
Pourquoi a-t-on mal à la tête quand on a (trop) bu? L'alcool se dégrade notamment en acétaldéhyde, une substance beaucoup plus toxique pour notre organisme que l'alcool. Son accumulation serait, du moins en partie, responsable des maux de tête et des vomissements.
Les symptômes peuvent se manifester de façon isolée ou associés : éternuements, écoulement nasal, démangeaisons, urticaire, douleurs abdominales ou crise d'asthme.
Consommez des aliments riches en antioxydants et soutenant les fonctions du foie ou des reins : artichaut, romarin, radis noir, brocoli, choux, navets curcuma, cresson, pissenlit, citron, endive.
La solution ? Eviter d'avoir du sommeil lent profond en pleine journée –sauf lors de privation chronique de sommeil, dans le cas d'emplois en horaires décalés par exemple– et pour cela privilégier les siestes courtes de dix-quinzeminutes.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
La plupart du temps, l'alcool est exclusivement éliminé par notre foie, mais il ne peut éliminer cet excédent plus rapidement. On passe alors par un apport en oxygène supplémentaire, l'injection de liquide par intraveineuse, la dialyse et des médicaments afin de prévenir toutes complications.
Notez cependant que le vin rouge reste, nonobstant ses effets nocifs sur la peau, l'alcool le moins dommageable pour la santé. Consommé en petites quantités, il peut même avoir des effets positifs, comme la réduction des troubles de l'érection ou encore l'amélioration de la santé cardiovasculaire et du sommeil.
Dans quoi trouve-t-on des sulfites ? Les sulfites sont présents dans presque tous les vins : vin blanc, vin rouge, vin rosé, champagne et cidres. Ils sont moins présents dans les grands crus, ou en agriculture biologique, moins également dans les bières.
Pour éviter les nausées et les maux de tête du lendemain, mieux vaut éviter les alcools forts (plus de 40°c) en début de repas car ils favorisent un enivrement rapide. En pratique : évitez le whisky ou le ricard et préférez le champagne, le vin ou la bière dont les valeurs sont moyennes.
Les vins rouges sont ceux qui contiennent la moins grande quantité de sulfites ajoutés. Les vins blancs secs contiennent une dose modérée, tandis que les demi-secs et les vins moelleux sont ceux contenant la plus grande quantité.
Pour trouver un vin sans sulfites ajoutés, il faut se tourner vers le vin naturel. Dans le cadre de la production de ce dernier, aucun produit phytosanitaire n'est utilisé dans les vignes. Les raisins récoltés ne contiennent donc pas de soufre.
Il faut donc savoir qu'un vin sans sulfites du tout n'existe pas. La mention “sans sulfites ajoutés” signifie qu'aucun sulfite n'a été ajouté au cours de l'élaboration du vin. Ainsi, depuis le 1er janvier 2015, la mention “contient des sulfites” est obligatoire sur l'étiquette des bouteilles de vin.