L'employeur doit mettre à disposition un local de restauration aménagé. Avant la mise en place du local de restauration, l'employeur doit consulter le comité social et économique (CSE). Ce local doit être équipé : De moyen de conservation ou de réfrigération des aliments et des boissons.
Si l'employeur choisit d'accorder des titres-restaurant, le salarié a droit à un titre par repas compris dans son horaire de travail journalier. Ce droit s'applique au salarié à temps plein ou à temps partiel, au salarié intérimaire et au stagiaire. Le salarié n'est pas obligé d'accepter les titres-restaurant.
Pas d'obligation de nourrir les salariés en général
En dehors de cet aspect matériel du lieu de prise de repas, l'employeur n'a pas, en principe, l'obligation de nourrir les salariés ou de participer financièrement au repas des salariés.
En effet, chaque restaurant ou commerçant est libre d'accepter ou non un moyen de paiement, quel qu'il soit (carte bancaire, chèque bancaire, titre-restaurant ticket papier ou dématérialisé…) et peut imposer des conditions d'acceptation (montant minimum d'achat par exemple).
En cause: les commissions des sociétés émettrices de titres restaurants et le délai de remboursement qui atteint, en moyenne, 21 jours. Une situation qui s'est amplifiée depuis la fin du confinement.
Quand il s'agit de distribuer des titres restaurant, l'employeur a pour obligation de traiter tous les salariés égalitairement. Il est donc préconisé de demander au salarié souhaitant refuser ces titres de le mentionner par écrit, afin de pouvoir conserver une preuve de non discrimination de la part de l'employeur.
Le panier repas est-il obligatoire ? Le versement de la prime de panier est obligatoire si elle est prévue par la convention collective ou le contrat de travail.
Le barème de 2022 a augmenté, pour atteindre une valeur maximale quotidienne de 19,40 €. En conséquence le montant déduit par repas atteint cette année la somme maximale de 14,40€ puisque la valeur d'un repas pris à domicile a, cette année, atteint les 5 €.
Tout salarié est susceptible d'avoir droit à une indemnité repas s'il remplit ces conditions : Être contraint de prendre son repas sur son lieu de travail. Ne pas disposer d'une cantine sur son lieu de travail. Le temps de pause est insuffisant pour rentrer prendre son repas à son domicile.
Principal avantage du ticket restaurant : il permet un complément de rémunération sans charges sociales et fiscales. En effet, les titres restaurant sont exonérés de cotisations dans la limite de 5,55 euros par titre pour 2020. Cela reste bien plus avantageux qu'une augmentation de salaire classique.
L'utilisation de tickets restaurant est possible pour l'employé quelle que soit la nature de son contrat. Ainsi, un salarié en CDI, un intérimaire, un bénévole, un travailleur en association ou un stagiaire aura droit à l'attribution de tickets restaurant.
Les avantages des titres-restaurant pour votre entreprise
Elle doit être comprise entre 50 % et 60 % de la valeur faciale du titre. Vous bénéficiez d'une exonération des cotisations de Sécurité sociale, si la contribution de votre entreprise reste dans les limites imposées par la loi, soit 5,69 € par titre en 2022.
Un montant minimum doit toutefois être respecté. Ce montant est de 6,80 € pour un repas pris sur les lieux du travail. Le calcul de l'indemnité est aussi propre à chaque secteur d'activité. L' indemnité de repas versée aux employés peut être sujette à une exonération exceptionnelle.
Un décret paru au Journal Officiel permet aux salariés de manger dans les locaux dédiés au travail dans les entreprises de plus de 50 employés. Jusqu'ici, c'était interdit par le code du travail.
6,80 € pour un repas pris sur le lieu de travail. 9,50 € pour un repas pris en dehors des locaux d'entreprise (salarié non contraint de prendre son repas au restaurant) 19,40 € pour un repas pris dans un restaurant lors d'un déplacement professionnel (salarié contraint de prendre son repas au restaurant)
Vous pouvez déduire les frais supplémentaires que vous engagez par rapport au prix d'un repas pris à domicile. La valeur du repas pris au foyer est évaluée chaque année par l'Administration. Pour l'imposition des revenus 2020, la valeur d'un repas pris au foyer est de 4,95 €.
Vous ne pouvez pas justifier vos frais de repas et de nourriture. Si le contribuable ne peut pas joindre de justificatifs, la base forfaitaire de 4.85 € est retenue. Exemple de calcul des frais de repas sans justificatif : 5 repas par semaine durant 40 semaines dans l'année : (5*40)*4.85 = 980 € de déduction annuelle.
Sont notamment déductibles au titre des frais réels : frais de repas si votre activité vous oblige à prendre certains repas hors de chez vous, frais liés au télétravail, frais de déplacement professionnel, frais de documentation professionnelle, frais de double résidence ..
La prime de participation est obligatoire pour les entreprises qui emploient plus de 50 salariés sur une période de 12 mois (consécutifs ou non) au cours des 36 derniers mois. Ce dispositif a pour visée de redistribuer une partie des bénéfices de l'entreprise au profit des salariés.
Créée consécutivement à la crise des gilets jaunes, et maintenue dans le cadre de la crise sanitaire, cette prime Macron permet aux entreprises de verser une prime défiscalisée. Avec la loi pouvoir d'achat, elle est désormais rebaptisée "prime de partage de la valeur".
Comment calculer les frais de repas 2022 ? Pour les dépenses engagées sur le lieu de travail, le montant déductible est égal à la différence entre les dépenses réellement supportées et la valeur du repas pris à domicile, fixée forfaitairement à 4,95 € en 2022.
Il est légalement interdit de transformer votre solde de carte titre-restaurant en argent. Le titre-restaurant (ticket papier ou dématérialisé) obéit à la législation française des titres spéciaux de paiement, qui ne sont pas assimilables à de la monnaie. Ils ne peuvent donc pas être convertis en argent.
Depuis le 18 août 2022 et jusqu'au 31 décembre 2023, vous avez la possibilité d'utiliser vos titres-restaurant pour acheter tout type de produits alimentaires, même s'ils ne sont pas directement consommables sans cuisson ou préparation (farine, pâtes, riz, œufs, poisson, viande, etc.), selon l'article 6 de la loi pour ...
Il s'agit alors d'un "avantage social accordé au salarié" qui n'a pas accès à une cantine d'entreprise. En clair, le titre restaurant n'a jamais été prévu pour payer le repas du samedi soir entre amis mais pour permettre aux salariés de manger à midi.