L'huile de colza classique peut parfaitement être chauffée pour cuire à chaleur modérée ou pour la pâtisserie. Elle conserve toutes ses propriétés bénéfiques jusqu'à 160 °C.
Issue d'une plante de la famille des crucifères (comme le chou), l'huile de colza, à la saveur assez consensuelle est l'une des plus consommée en France. Principalement utilisée à froid, en assaisonnement, elle est également très utile pour la cuisson.
L'huile de colza ne supporte pas les hautes températures. Au-delà de 150 °C, elle perd ses propriétés et son goût a tendance à devenir amer. Elle convient donc pour la cuisson douce des viandes, des légumes ou des poissons à la poêle.
Pourtant, contrairement aux idées reçues, l'huile de colza peut être chauffée(*). Stable et non dénaturée par une cuisson douce (au four ou à la poêle), nous pouvons donc l'utiliser pour la pâtisserie, les poêlées de légumes, les plats chauds, la cuisson modérée des viandes ou des poissons …
En raison de sa teneur élevée en oméga 3, l'huile de colza ne doit pas être chauffée (9). Elle s'utilise essentiellement en assaisonnement sur les salades, les plats, les soupes… Dans l'idéal, il faut la conserver au réfrigérateur après ouverture.
La meilleure : l'huile d'olive
Une huile pour la cuisson doit comporter : beaucoup d'acides gras saturés ou mono-insaturés qui supportent bien la chaleur, et le moins d'acides gras poly-insaturés possible.
Si les huiles d'olive et de colza conviennent à la cuisson, seules l'huile de colza HOLL et l'huile de tournesol HO sont conseillées pour la friture. Concernant l'utilisation des huiles, il faut bien faire la distinction entre cuisine froide et chaude.
L'huile d'olive est probablement la meilleure huile pour la santé. Riche en vitamines (A, D, E et K) et en oméga-9, elle agit sur le cholestérol, protège l'organisme contre les maladies cardiovasculaires, améliore la glycémie et régule le transit intestinal.
Considérée comme nocive dans les années 1960 à cause de la teneur en acide érucique, l'huile de colza ne présente absolument aucun risque pour la santé.
Et contrairement aux idées reçues, l'huile d'olive et l'huile de colza ne sont pas des huiles moins grasses que l'huile de tournesol. En revanche, du fait de son goût neutre, l'huile de tournesol s'utilise plus en cuisson que ses homologues qui relèvent également les plats crus.
Huile de colza dangers. Dans les années 1960, l'huile de colza avait mauvaise réputation puisqu'elle était soupçonnée de provoquer des problèmes cardiaques. En cause : sa forte teneur en acide érucique, un acide gras oméga-9 présent dans certaines huiles de la famille des brassicacées.
L'huile d'arachide comme l'huile d'olive sont toutes les deux conseillées pour la friture car elles supportent les hautes températures sans produire de substances nocives pour la santé.
L'huile d'arachide, l'huile de colza, de soja ou encore de tournesol en sont de bons exemples. Il est fortement déconseillé de faire chauffer ces huiles. Car l'aromatisation passe par l'infusion de morceaux (piment, épices, micro-morceaux) qui risquent de brûler. De plus, le goût s'évapore à la cuisson.
Les huiles végétales, de canola, de maïs, de pépins de raisin, de carthame ou de tournesol, et les huiles raffinées supportent bien les hautes températures, jusqu'à environ 230°C (450°F). On préfère de plus en plus l'huile d'arachide à l'huile végétale pour sa saveur agréable.
Préparation : Plonger le colza quelques minutes dans de l'eau salée bouillante (permet d'évacuer l'amertume), puis dans de l'eau glacée. Égoutter, presser pour en évacuer l'eau et réserver. Faire chauffer un fond d'huile dans un wok sur feu vif.
Il n'y a donc aucune contre-indication à chauffer l'huile d'olive. Mais comme ses arômes sont détruits à partir de 70°C, mieux vaut utiliser une huile d'olive basique pour la cuisine et réserver les produits haut de gamme aux préparations crues.
D'après les scientifiques, les huiles végétales seraient les meilleures pour la santé en cas d'hypercholestérolémie : ils recommandent en particulier l'huile de tournesol, l'huile de colza, l'huile de carthame et l'huile de lin. À éviter : le beurre, le saindoux et la margarine...
La viande d'agneau aime l'huile d'olive. Le porc peut être cuit au saindoux. Pour le bœuf, la viande de cheval et le veau, il est préconisé d'utiliser un mélange d'huile neutre, type pépins de raisins, et de beurre. Ce mélange permet au beurre de monter plus haut en température sans brûler.
Les huiles à goût neutre comme le colza, le tournesol ou l'arachide sont recommandées pour la cuisson poêlée ou en friture car elles acceptent volontiers les températures élevées.
L'huile végétale est la meilleure graisse pour frire des frites, car sa teneur en mauvais cholestérol est faible. Si vous devez choisir parmi les meilleures huiles pour cuire vos aliments, optez pour l'huile d'arachide et l'huile d'olive.
Les graines de Colza, Tournesol, Oléisol®* qui composent la recette de l'huile ISIO 4 sont cultivées en France. Seule l'huile de lin, qui représente 5% de la recette, n'est pas française, pour des raisons de quantités disponibles.
L'huile de canola, ou huile de colza
Grâce à son goût neutre, cette huile issue de la fleur de colza est tout indiquée pour la cuisson des viandes. Son point de fumée est suffisamment élevé, et elle constitue une source d'oméga-3 et d'oméga-6 qui sont des acides gras très bons pour la santé.
Huile d'olive, de colza, de tournesol, de noisette, de noix, d'arachide ou de coco, il est parfois difficile de s'y retrouver devant une telle offre.
Autres alternatives : l'huile d'arachide, l'huile d'avocat ou encore la graisse animale (de canard ou de saindoux par exemple). En revanche, mieux vaut éviter l'huile d'olive ou encore l'huile de colza qui ne supportent pas les hautes températures.