Bien qu'impressionnantes, les crises d'hyperventilationne sont pas dangereuses et n'abîment pas les organes. Le risque, en revanche, lorsqu'elles se répètent, c'est qu'elles se chronicisent. Selon les estimations, 6 à 10 % des adultes souffriraient d'un syndrome d'hyperventilation chronique.
Si ce trouble de la respiration peut être bénin (sans danger), il peut parfois être à l'origine de graves complications. Dans les cas les plus graves, une hyperventilation peut conduire à une détresse respiratoire aiguë dont les conséquences peuvent engager le pronostic vital.
Le syndrome d'hyperventilation chronique (SHV) est une affection fréquente (6-10 % dans la population générale) mais souvent banalisée et difficile à diagnostiquer en raison de la variété des symptômes.
Elle est accompagnée d'une agitation et d'un sentiment de terreur ou de symptômes somatiques tels qu'une douleur thoracique, des paresthésies (périphériques et péribuccales), une tétanie périphérique (p. ex., rigidité des doigts ou des bras), une lipothymie ou une syncope, ou parfois une association de ces symptômes.
Comment diagnostiquer l'hyperventilation ? On consulte dès les premiers symptômes. Le professionnel de santé de référence est un pneumologue.
Il n'existe aucun traitement médicamenteux à l'hyperventilation. "Le traitement passe uniquement par la prise de conscience des symptômes, la kinésithérapie et la gestion de la respiration", résume la pneumologue.
L'hyperventilation n'est pas une maladie en soi mais un symptôme. Elle se définit par une augmentation de la fréquence respiratoire. Rappelons que l'adulte inspire en moyenne 12 à 16 fois par minute. Hyperventiler, de façon volontaire ou non, peut s'accompagner de troubles physiologiques dangereux.
Le diagnostic de SHV repose sur une anamnèse soigneuse et l'observation de signes évocateurs, l'absence d'autres causes d'hyperventilation, la mesure des gaz du sang, le score clinique de Nijmegen et un test de provocation.
Or, cette accélération de la pensée et ces hallucinations sont en fait liées à la baisse du flux sanguin vers le cerveau ainsi qu'à la diminution des réflexes respiratoires consécutives à l'hyperventilation.
Pour observer un bon rythme respiratoire il est important que la respiration ne soit pas trop rapide, l'hyperventilation ne ferait qu'accélérer votre rythme cardiaque. Il est mieux d'inspirer profondément, de retenir sa respiration un moment puis d'expirer lentement.
Elle comprend des exercices respiratoires à différents volumes, débits et pressions, des apnées, avec guidage par le kinésithérapeute et une sensibilisation à la ventilation abdomino-diaphragmatique, ainsi qu'éventuellement thoracique haute et basse en fonc- tion de la clinique.
Debout dans un coin tranquille, commencez par expirer profondément. Rejoignez ensuite vos avant-bras pliés devant votre poitrine. Ecartez de nouveau les coudes en sentant vos omoplates se rapprocher et votre cage thoracique s'ouvrir. Le sternum remonte et vous profitez de cette sensation de détente.
Respirer dans un sachet en papier
Cette technique va provoquer une augmentation du CO2 (dioxyde de carbone) dans le sang et inhiber le hoquet.
troubles physiques : troubles digestifs (colopathie fonctionnelle, nausées, hyperphagie boulimique ou perte d'appétit, incapacité à manger...), douleurs, douleurs musculaires, envie fréquente d'uriner, insomnies, somnolence dans la journée, fatigue, mal de tête, vertige...
Il est très commun de souffrir de stress ou d'anxiété, de nombreuses personnes peuvent éprouver cette sensation à un moment de leur vie. Mais pour certains, l'anxiété peut engendrer plus qu'un sentiment de peur et d'inquiétude et provoquer des symptômes physiques, tels que des douleurs thoraciques.
Ce réflexe qui se produit plusieurs fois par heure est en réalité un moyen de préserver la fonction pulmonaire. Dans la revue Nature, des scientifiques californiens (Etats-Unis) ont identifié la nature biologique du soupir. Il prend naissance dans le cerveau.
TS : C'est une maladie génétique très rare : des patients qui ont une mutation qui fait que ces centres automatiques qui gèrent, entre autre, la respiration, sont mal développés et fonctionnent mal. Et lorsque ces patients dorment, ils arrêtent de respirer.
«Bâiller à fond permet de détendre les muscles de notre visage et de respirer profondément pour oxygéner le cerveau», explique Eva Lothar, docteur en médecine. Comme vous n'aurez pas l'air très sexy, mieux vaut veiller à ce que personne ne pose un œil distrait sur vous, ou au moins à mettre la main devant votre bouche.
Qu'est-ce que l'hypoxie ? Le terme hypoxie désigne une situation où la disponibilité en oxygène est réduite. Elle peut être rencontrée dans différentes situations pathologiques comme dans les maladies respiratoires ou cardiaques.
Les symptômes de la claustrophobie
Les personnes claustrophobes ont peur de manquer d'air.