Des conséquences importantes pour l'avenir de la médecine Et dans certains cas, cela permettrait même de se passer de la chimie. » « L'hypnose n'a pas d'effet secondaire ! », complète celle qui coanimera cette conférence sur hypnose et effet placebo.
Si vous demeurez sceptique quant à l'efficacité de l'hypnose mais que votre problème persiste, le mieux à faire reste de retenter l'expérience. Même si une séance est inefficace, sachez que l'hypnose ne présente aucun risque pour votre santé, et n'aura aucun effet nocif sur vous.
l'effet rebond. Quand vous faites une séance d'hypnose, que se soit pour gérer des émotions, pour des douleurs ou tout autre chose, il arrive parfois que vous viviez ce que l'on appelle “L'effet rebond”. L'effet rebond est cette sensation de se sentir plus mal qu'avant la séance.
L'État Hypnotique Atteint
L'hypnose est un état modifié de conscience, et chaque personne le vit différemment. Si vous avez ressenti un changement dans votre état de conscience, que ce soit une relaxation profonde ou une hyper-concentration, cela peut être un bon indicateur de l'efficacité de la séance.
L'hypnose ne fonctionne pas si nous avons des difficultés à lâcher prise. Faux. La plupart des personnes ont des difficultés à lâcher prise dans leur vie quotidienne, mais il n'y a pas de corrélation avec la capacité à entrer dans un état hypnotique durant une séance d'hypnothérapie.
Des modifications au niveau des yeux
Ce signe évocateur peut rappeler quelque peu un état d'ébriété. D'autre part, les patients montrent parfois des mouvements oculaires rapides (MOR ou REM) lors d'une transe, comme lors d'un sommeil paradoxal.
Les limites de l'hypnose sont celles du bon sens mais également du domaine de compétence du praticien. L'hypnose n'est pas une démarche médicale, elle n'a pas pour but de soigner ou guérir. Le praticien non médecin n'intervient pas dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence.
Pour les individus au profil psychotique, cependant, l'hypnose n'est pas possible, car l'instabilité d'un patient en proie à un délire actif empêchera le thérapeute de créer un lien avec l'individu pour travailler sur son esprit, ce qui est indispensable pour une séance d'hypnose réussie.
Comme le révèlent les neurosciences, l'hypnose modifie nos processus cognitifs et sensoriels. Elle entraîne à revisiter la réalité et la perception que l'on en a et, par là même, à développer des comportements et des facultés inédites.
L'hypnose ericksonienne est la branche de l'hypnose la plus répandue. Pratique thérapeutique, l'hypnose ericksonienne permet d'atteindre un état modifié de conscience. Il permet d'accéder aux ressources inconscientes de chacun.
Lâcher prise avec l'hypnose est justement la solution. Le principe est de vous plonger dans un état modifié de conscience et de relaxation, tel que vous pourrez atteindre votre subconscient. Là, par la force de la suggestion hypnotique, vous pourrez prendre de la hauteur et réévaluer votre perception de la réalité.
Si une personne est capable de faire preuve de confiance et de relaxer complètement, elle sera plus réceptive à l'hypnose. Cela est particulièrement vrai pour les personnes qui ont un haut niveau de conscience et qui ont une bonne capacité à se connecter à leur inconscient.
L'hypnose peut réveiller des émotions enfouies, ce qui peut conduire à des pleurs, de la tristesse ou de la colère pendant et après la séance. L'hypnose permet en effet aux individus de prendre conscience de certains aspects de leur vie, de leurs comportements ou de leurs émotions.
Le sentir provoque une cascade de réactions en chaîne ; il permet une reprise du mouvement. Se mouvoir à nouveau dans son propre corps et à la place qui est la sienne, voilà ce qui est porteur de guérison.
L'EMDR, l'IMO et certaines approches spécifiques en hypnose sont des stratégies fondées sur l'exposition et la désensibilisation. Ces pratiques thérapeutiques doivent donc être mises en œuvre par des professionnels formés à ces techniques et à la clinique du traumatisme psychique.
Chacun possède la capacité d'entrer en hypnose, tout le monde est donc en principe hypnotisable. On considère que 5 % des personnes sont réfractaires à l'hypnose, que 10 % y entrent rapidement et que le reste de la population est moyennement hypnotisable.
Autrement dit dans l'absolu, tous les patients peuvent bénéficier de la pratique hypnotique. Cependant il existe une impossibilité « technique » : chez les patients au profil psychotique, le délire en phase active empêche toute mise en relation et le travail à partir du monde interne du patient s'en trouve empêché.
L'hypnose est un état naturel au cours duquel l'attention au monde extérieur est diminuée pour permettre à l'inconscient d'être plus présent et de percevoir de nouvelles ressources. Sous hypnose, il va être possible de gérer la douleur, la dépression, le stress, améliorer la confiance en soi...
Hypnose et réceptivité
Tout le monde est réceptif à l'hypnose mais à des degrés différents. 20% de gens seraient « très réceptifs », 50% d'entre nous serait « réceptif », et 30% y résisterait.
Lorsque vous entrez dans un état hypnotique, vous pouvez avoir l'impression d'être dans un état de rêve où vos pensées sont plus vives et votre corps plus détendu. Certaines personnes décrivent cette sensation comme une transe ou un état de méditation profonde.
Comment se déroule une séance? Une séance d'hypnose comprend généralement trois phases : l'induction, le travail sur les objectifs fixés et le retour à l'état d'éveil habituel.
La solution est très simple : ne faites rien. Sans stimulation extérieure, la personne hypnotisée va remonter naturellement vers un état de conscience ou s'endormir si elle est fatiguée.
Il existe des personnes hautement suggestibles pour qui l'hypnose peut être réalisée avec davantage de facilités. Ces individus hautement hypnotisables représentent environ 5 à 15% de la population, et facilitent la transe hypnotique par leur curiosité qui permet une certaine réceptivité.
L'hypnose présente une parenté avec l'endormissement en ce qu'elle nécessite une isolation sensorielle : bruits, lumière, température, puis une détente psychophysique avant d'atteindre la léthargie déclenchant le sommeil proprement dit.