On le voit : l'hypothèse de l'inconscient remet en cause l'idée même de liberté. Si le principe des actions n'est plus la seule volonté rationnelle du Moi, mais des motifs inconscients qui nous déterminent secrètement, alors nos actions ne sont plus effectuées librement.
I Inconscient et liberté semblent incompatibles. 1) Inconscient et déterminisme psychique. La liberté implique qu'il existe des effets sans cause, à savoir les actes libres. Le principe de déterminisme, lui, stipule que tout effet a une cause.
La question de la liberté englobe toute la psychanalyse. La liberté se fonde sur les reconnaissances des déterminations ce qui ouvre vers la liberté. Dans ce contexte surgit la dualité du mot 'sujet' : actif et différencié d'un coté assujetti et indifférencié d'un autre.
Affirmer l'existence de l'inconscient revient à faire preuve de ce que Sartre nomme « mauvaise foi », car cela permet de se dédouaner de sa responsabilité morale. L'individu qui invoque l'inconscient tente ainsi de se cacher derrière autre chose, afin de ne pas assumer les conséquences de ses choix.
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
On le voit : l'hypothèse de l'inconscient remet en cause l'idée même de liberté. Si le principe des actions n'est plus la seule volonté rationnelle du Moi, mais des motifs inconscients qui nous déterminent secrètement, alors nos actions ne sont plus effectuées librement.
Certaines personnes inconscientes peuvent toujours entendre quelques heures avant leur mort, conclut une étude menée par des chercheurs de l'Université de la Colombie-Britannique. Ils nuancent toutefois que la capacité d'entendre diffère de la capacité de comprendre.
Sartre ne peut accepter à ce titre la doctrine freudienne de l'inconscient, lorsqu'elle pose que l'homme n'est pas responsable de ce dont il n'a pas conscience, ignorant qu'il est des véritables causes qui le font agir.
Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l'inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s'ouvre pas à sa propre falsification.
Sigmund Freud
Fondateur de la psychanalyse, une méthode d'investigation des processus psychiques, Freud développe la théorie de l'inconscient. Il ébranle ainsi la conception cartésienne d'un sujet maître de soi.
Souvent, on assimile la liberté à la possibilité de faire tout ce que l'on veut sans limite naturelle ou conventionnelle. Ainsi, être libre signifie ne pas être soumis à une volonté autre, ni à une contrainte extérieure. L'esclave n'est pas libre, car tout ce qu'il peut faire dépend de la volonté de son maître.
Le principe de liberté induit l'existence de la liberté d'opinion, d'expression, de réunion, de culte, de la liberté syndicale ainsi que du droit de grève. Le droit de propriété (art. 17 DDHC) a pour corollaire la liberté de disposer de ses biens et d'entreprendre (art. 4).
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
La conscience est donc bien une source de liberté, par le pouvoir qu'elle nous donne sur le reste du monde. Néanmoins, avec la conscience apparaît la loi morale, et de multiples interdits vont peser sur mes actions : si j'agis consciemment, je deviens responsable de ce que je fais, et l'on peut me punir si j'agis mal.
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
Freud considère que l'inconscient est également psychique et peut avoir pour conséquence certaines névroses. Freud fait naître et théorise la psychanalyse, dont le but est de décrypter l'inconscient pour tenter de comprendre et de guérir les maladies psychiques.
Selon Freud, l'inconscient n'est, en aucune manière, le résidu de la conscience, mais sa matière première, 2 Page 3 ses tréfonds, dont seule une infime partie accède à la surface éclairée du conscient.
La théorie Freudienne postule donc l'existence de deux pulsions fondamentales : « éros » et la « pulsion de mort ». Freud admet l'existence d'autres pulsions potentielles qu'il ne nomme pas et qui, de toute façon, reste subordonnées aux deux précédentes.
Les états inconscients peuvent être envisagés comme l'une des raisons de l'inadéquation de la connaissance que nous pouvons avoir de notre propre esprit. Prendre connaissance de ce que sont ces états ne m'apporte rien quant à la connaissance que j'ai d'être ce que je suis en tant que chose pensante.
Puisque l'Inconscient est une partie de notre vie psychique inaccessible à la conscience, nous ne nous connaissons pas et nous sommes une énigme pour nous-mêmes. Une partie du Moi nous échappe toujours.
L'inconscient n'est plus une instance particulière. Il qualifie non seulement le Ça mais aussi une partie du Moi et du Surmoi. Confronté à des organisations psychopathologiques où la répétition domine, Freud affirme en 1923 (1923b) que le Moi est en grande partie inconscient de ses propres défenses.
L'inconscient aussi se reconnaît à ses œuvres : « actions manquées, rêves, symptômes psychiques, idées incidentes et résultats de pensée dont l'élaboration nous est restée cachée ».
Sigmund Freud a écrit en 1915 dans Métapsychologie : « L'hypothèse de l'inconscient est nécessaire, parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires ; aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes ...
Pour avancer dans la vie, nous devons apprendre à composer avec notre inconscient. Les jugements que nous émettons sur les autres, notamment, sont en grande partie automatiques. Nous interagissons souvent avec des inconnus, que nous ne voyons qu'une seule fois.
Les parties du cerveau qui remplissent les fonctions que Freud attribue au ça, sont situées principalement dans le SARTE et le système limbique, alors que les parties qui exécutent les fonctions qu'il a attaché au refoulé (le « système inconscient ») sont situées principalement dans les ganglions de la base et le ...