Chez l'homme, des médicaments ou une thérapie comportementale peuvent soigner certains troubles de l'éjaculation et permettre à son couple de concevoir un enfant. S'il y a peu de spermatozoïdes dans le sperme, des hormones peuvent être prescrites pour corriger ce problème ou une chirurgie peut parfois être proposée.
Bilan d'infertilité : attendre un an avant de consulter
Généralement, on envoie les deux membres du couple consulter un spécialiste de l'infertilité : au bout d'un an de relations sexuelles régulières ; au bout de six mois si vous avez plus de 35 ans.
Infertilité masculine : solutions
Il peut s'agir de traitements hormonaux ou par antibiotiques (pour lutter contre les infections du système uro-génital). Des corrections chirurgicales sont proposées en cas de problèmes anatomiques : obstruction de voies spermatiques ou rupture de segments.
Diabète, troubles de la thyroïde, insuffisance rénale et hépatique, ainsi que prise de certains médicaments, de drogues, de tabac ou encore des situations stressantes.
Cet ouvrage a pour objectif de donner des clés pour comprendre les difficultés à concevoir un enfant. Il aborde, sans détour, les impacts psychologiques vécus par les couples et propose des moyens pour y faire face.
Une infertilité croissante
La hausse de l'infertilité s'explique par : le recul de l'âge à la maternité. L'âge moyen des mères à la première naissance s'élève de plus en plus. En France, il était de 28,8 ans en 2019, contre 24 ans en 1975.
Le prélèvement chirurgical de spermatozoïdes est le seul moyen pour un homme ayant une azoospermie d'obtenir une grossesse avec ses propres spermatozoïdes. En cas d'échec, une insémination intra-utérine avec l'utilisation de spermatozoïdes d'un donneur peut être proposée.
La stérilité est l'incapacité d'un individu ou d'un couple de concevoir naturellement un enfant. L'infertilité, quant à elle, est une inaptitude à avoir des enfants après 1 année de rapports sexuels réguliers.
Un sperme de couleur très transparente peut indiquer une faible concentration de spermatozoïdes et/ou une consistance plus aqueuse ou liquide. Au contraire, une couleur blanche intense peut indiquer une plus grande concentration de spermatozoïdes.
La fréquence des rapports, le stress, l'alimentation, l'exercice et d'autres facteurs affectent la fertilité de l'homme et de la femme. Certaines causes d'infertilité, comme la génétique, la maladie ou l'âge, ne peuvent pas être modifiées.
La première fait valoir que les problèmes de fertilité et les traitements de procréation médicalement assistée peuvent affecter la qualité de vie, augmenter les niveaux de stress et provoquer des phénomènes d'anxiété, voire de dépression, pour le couple ou l'un des deux partenaires.
Lorsqu'un couple présente une infertilité après 9 à 12 mois de tentatives infructueuses, il peut avoir recours à l'insémination artificielle. Après plusieurs échecs, en général 3 à 6 mais cela dépend des centres, le couple se voit proposer une fécondation in vitro.
On parle d'infertilité en cas d'absence de grossesse malgré des rapports sexuels non protégés pendant une période d'au moins 12 mois. D'après les données de l'Enquête nationale périnatale (ENP) et de l'Observatoire épidémiologique de la fertilité en France (Obseff), 15 à 25% des couples sont concernés.
La plupart du temps, l'obstruction des trompes n'entraîne aucun symptôme. Elle est souvent découverte de manière fortuite, lors d'un bilan de fertilité ou au cours d'une consultation pour grossesse extra-utérine. Néanmoins, des douleurs pelviennes peuvent se manifester au moment de l'infection aigue.
Il peut s'agir, entre autres, de gonflement ou de douleurs au niveau des testicules, de troubles de la miction, d'écoulement urétral… Dans la plupart des cas, l'infertilité masculine se fait discrète, voire « silencieuse ».
L'absence de procréation constitue la principale manifestation de l'infertilité au sein d'un couple. Mais celle-ci peut être associée à des signes cliniques plus spécifiques à l'homme à l'image, par exemple, de l'impuissance, de la dysfonction érectile ou de l'éjaculation précoce.
Les troubles ovulatoires sont une des causes les plus fréquentes d'infertilité féminine. Mais le bilan de fertilité peut également mettre en évidence des anomalies utérines ou tubaires, voire une insuffisance de glaire cervicale.
On parle d'infertilité d'un couple hétérosexuel en l'absence de grossesse après 12 à 24 mois de rapports sexuels complets, réguliers (deux à trois fois par semaine) et sans contraception. Certaines causes, plus nombreuses et mieux connues chez la femme que l'homme, expliquent cette baisse de la fertilité.
En effet, l'étude ne donne pas d'indication sur la taille « minimale » d'un pénis qui pourrait engendrer l'infertilité, et se garde bien également de donner des explications sur le fait qu'un pénis plus court serait moins fertile. La fertilité masculine est en baisse constante depuis de nombreuses années.