Pouvant atteindre jusqu'à huit mètres de longueur, l'intestin est l'organe le plus long du corps humain. Notre intestin est considéré comme notre deuxième cerveau. Une réputation loin d'être usurpée: il renferme en effet plus de 200 millions de neurones et jusqu'à 100 billions de bactéries.
Partie du tube digestif faisant suite à l'estomac, dont la fonction est d'achever la digestion, et composée de deux segments principaux : l'intestin grêle (qui comprend successivement le duodénum, le jéjunum et l'iléon) et le gros intestin (qui comprend le cæcum, le côlon et le rectum).
Le tube digestif est un tube qui parcourt presque tout l'organisme. Il est constitué de 7 compartiments : la bouche, le pharynx, l'œsophage, l'estomac, l'intestin grêle, le gros intestin et l'anus.
Le gros intestin absorbe l'eau des aliments partiellement digérés, les façonne en selles et les emmagasine jusqu'à leur évacuation du corps lors de la défécation. Plusieurs autres organes de l'appareil digestif contribuent à la digestion des aliments, comme le foie, la vésicule biliaire et le pancréas.
Le côlon et le rectum font partie du gros intestin. Le côlon est un tube en forme de U fait de muscles et situé sous l'estomac.
Cette partie du corps se différencie des autres organes car sa composition et sa fonction sont uniques, dédiés au mouvement. Chaque muscle est constitué par l'assemblage de plusieurs millions d'éléments microscopiques appelés cellules dont la fonction est de se contracter.
Le mal de ventre est le symptôme le plus fréquent dans le syndrome du côlon irritable. La douleur abdominale se caractérise par une sensation de spasme ou de crampe et se situe habituellement au niveau des fosses iliaques droite et gauche ou dans la région de l'ombilic.
Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (ou MICI) regroupent la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hémorragique (RCH). Toutes deux se caractérisent par une inflammation de la paroi d'une partie du tube digestif, due à une dérégulation du système immunitaire intestinal.
La nourriture passe par la gorge via l'œsophage. De là, elle est envoyée dans l'estomac où elle va rester un petit moment. A l'intérieur de l'estomac, se trouve des plis qui vont faciliter la digestion. Ensuite, elle va vers l'intestin grêle, puis dans le gros intestin.
C'est scientifiquement le jéjunum dans la première partie, l'iléon plus loin car ellein en grec signifie s'enrouler ou se tordre. L'ensemble mesure à peu près 6 m. Enfin le gros intestin ou côlon qui mesure en moyenne 1m50 et qui est divisé en quatre parties.
Il n'est rien de plus variable que la longueur de l'intestin, aussi bien chez l'homme que chez les animaux, et aussi bien dans une même race que chez les descendants d'un seul et même couple.
En conséquence, les selles restent dans le gros intestin pendant des périodes prolongées où les intestins éliminent l'excès d'eau, ce qui rend les selles dures, sèches, grumeleuses et difficiles à évacuer.
Le tube digestif bas fait suite à l'estomac et au duodénum . Il est composé de l'intestin grêle (nommé aussi petit intestin et subdivisé en jéjunum et iléum), qui a une longueur de 4 à 7 mètres, puis du côlon (nommé aussi gros intestin).
Celle-ci peut irradier dans le dos ou à la racine des cuisses et occasionner une simple gêne ou une sensation très violente. Elle se manifeste de façon anarchique dans la journée et varie d'un jour à l'autre. Certaines personnes sont soulagées après l'évacuation de gaz ou de selles, de même pour les ballonnements.
Ce phénomène serait à l'origine de modifications de la contractilité des muscles intestinaux et de troubles du transit. Diarrhées, constipations, douleurs abdominales... : si le stress psychologique est connu pour favoriser ces troubles digestifs, les mécanismes sous-jacents ne sont pas parfaitement compris.
Le stress peut faire en sorte que le contenu de l'estomac se vide plus lentement ou il peut augmenter la vitesse de passage des aliments à travers les intestins. La combinaison de ces actions provoque une douleur abdominale et une modification des habitudes intestinales.
Un marqueur tumoral est une substance présente dans le sang, les tissus ou les liquides prélevés du corps. Si la quantité d'un certain marqueur tumoral est anormale, cela peut signifier qu'une personne est atteinte d'un cancer colorectal.
la présence de sang rouge (rectorragies) ou noir dans les selles ; des troubles du transit intestinal (constipation) ; des douleurs abdominales ; des saignements digestifs invisibles mais prolongés, détectés lors d'un bilan effectué pour une anémie par carence en fer.
La surveillance consiste en un examen clinique, une échographie abdominale et/ou un scanner thoraco-abdomino-pelvien et une prise de sang. Sa fréquence varie entre 3 et 6 mois en fonction du risque de récidive.