La perte de connaissance peut survenir dans toutes les positions (debout, couché, assis). Le plus souvent le retour à la conscience est progressif avec passage par un état d'obnubilation.
«Cela peut survenir au moment de l'endormissement ou si la personne se réveille pendant une phase de sommeil paradoxal, celle où nous rêvons», explique le médecin du sommeil. Durant cette phase, l'activité cérébrale est intense mais la communication entre le cerveau et les muscles est coupée.
Elle est causée par une baisse de la pression artérielle ( hypotension orthostatique), lors d'un lever brutal, lors de la station debout prolongée, et elle est favorisée par la prise de certains médicaments : anti-hypertenseurs, vasodilatateurs, antidépresseurs... ou par la déshydratation.
A la différence d'une lipothymie, qui est plutôt un simple malaise, un évanouissement, ou une syncope, correspond à une vraie perte de connaissance brutale, avec ou sans signes annonciateurs.
Précédée d'un malaise ou bien brutale, la perte de connaissance n'est pas obligatoirement grave, mais par sécurité, des gestes sont à pratiquer.
La personne est immobile et molle et a généralement froid aux jambes et aux bras, un pouls faible, et une respiration peu profonde. Certaines personnes sont étourdies ou ont la tête qui tourne avant de s'évanouir.
Si la personne respire et qu'elle reprend conscience :
Sans signe de gravité, il est conseillé de consulter un médecin de garde ou le médecin traitant. "Un malaise n'est jamais anodin et peut survenir à tout âge.
Il faut consulter en urgence si : Perte de connaissance complète, même très brève. Répétition des malaises. Existence de convulsions.
Retirez doucement la main que vous avez sous sa tête en maintenant son cou avec votre autre main. Ajustez la position de la jambe du dessus en fléchissant le genou à 90 °. Ouvrez légèrement sa bouche au cas où il voudrait vomir. Vérifiez encore une fois sa respiration.
Aussi appelée syncope, cette perte de connaissance transitoire, sans gravité dans la majorité des cas, est due à une chute brutale et passagère de la circulation sanguine dans le cerveau. En cause : le nerf vague, un long faisceau nerveux qui court de l'estomac au cerveau, en passant par le cœur.
Une syncope est généralement sans risque si elle est brève sauf si elle est d'origine cardiaque ; dans ce cas des complications peuvent survenir. Lors d'une syncope, la chute est la plupart du temps inévitable.
Différence avec la syncope ou le malaise vagal
► La syncope correspond à un malaise brutal, de courte durée, accompagné d'une perte de connaissance. ► Le malaise vagal peut, lui aussi, entraîner une perte de connaissance. Il est causé par une stimulation trop importante du nerf vague.
Le malaise vagal, malaise vasovagal ou choc vagal représente un tiers des causes de syncopes, estime le Collège des Enseignants de Neurologie (Source 1). Il est provoqué par une baisse brutale de la tension artérielle et, par conséquence, du rythme cardiaque. La personne se sent étourdie et peut s'évanouir.
La paralysie du sommeil est un phénomène encore assez mal connu bien que relativement répandu. Ceux qui en sont les victimes se réveillent en pleine nuit incapables de bouger et avec une sensation d'étouffement parfois accompagnée d'hallucinations visuelles ou auditives.
Elle est due à une insuffisance de tyrosine (son précurseur), qui peut être provoquée par des couchers trop tardifs ou un désordre alimentaire : pas assez de protéines (qui fournissent les acides aminés essentiels), ou un excès de sucre, qui fait baisser le taux de tyrosine.
Toutefois, l'inconvénient principal de la paralysie du sommeil réside dans les hallucinations éventuelles et la terreur qu'éprouvent les personnes. La paralysie est généralement accompagnée d'hallucinations hypnagogiques. Il existe plusieurs degrés d'hallucinations possibles : visuelles, auditives et tactiles.
Il faut passer la plaie sous l'eau froide pendant au moins cinq minutes. Si une personne s'évanouit, il faut la réveiller en lui donnant des gifles.
"Certaines personnes peuvent exprimer leur stress par un malaise vagal. Le stress devient problématique quand il est chronique et provoque un épuisement. Et un phénomène vagal peut survenir. Un malaise va être ressenti comme très inquiétant et aller jusqu'au malaise vagal.
VI 35 : Pourquoi ne faut-il pas laisser une personne en perte de connaissance allongée sur le dos ? Car elle risque un étouffement par : - Des liquides présents dans la gorge.
- Après un effort, spécialement à l'arrêt d'un effort d'endurance ; ou après une émotion ou une contrariété subites, une peur vive ; aussi lors d'épisodes douloureux (souvent par exemple au moment d'accès de douleurs prémenstruelles chez les adolescentes) ; ou en atmosphère chaude et confinée ou bruyante (transports, ...
Les causes sont multiples : La chute de la tension artérielle ( hypotension orthostatique) lors du passage de la position couchée ou de la position assise à la position debout est due à des troubles du rythme cardiaque, des médicaments, une déshydratation ou une dénutrition, une anémie, etc.
"Quand on s'endort, il y a une perte progressive du tonus musculaire. Seulement, si ce relâchement est trop rapide par rapport au cerveau, ce dernier le perçoit comme une chute et tente de reprendre le contrôle en contractant les muscles", explique la scientifique.
C'est peut-être une hypotension orthostatique. Un trouble qui touche 7 % de la population générale et 65 % des plus de 65 ans. Cette baisse soudaine de la pression artérielle peut être liée à un dysfonctionnement du système nerveux autonome et révéler une maladie grave.
Cette détérioration de l'équilibre est due aux cils sensoriels qui perdent en sensibilité, mais peut aussi être liée à une mauvaise vue. Pour autant, la perte d'équilibre avec l'âge n'est pas une fatalité et il est possible de maintenir cette faculté en s'exerçant.