de masquer et d'altérer la vérité. De même, Gérard Cornu définit ce qui est mensonger par ce qui cache ou altère la réalité, ce qui est sciemment contraire à la réalité ou ce qui est destiné à induire en erreur. En droit pénal, le mensonge ne s'avère directement une infraction, mais une faute morale.
La dénonciation calomnieuse constitue un délit passible de 45 000 € d'amende et de 5 ans d'emprisonnement si l'auteur de l'infraction est une personne physique (article 226-10 du Code pénal). Les peines complémentaires de la liste suivante peuvent s'y ajouter.
Ce délit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Ces peines peuvent être aggravées et aller jusqu'à sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende : quand le faux témoignage a été monnayé contre un don ou une récompense ; quand il est émis sur un fait passible d'une peine criminelle.
Jugement moral sur le mensonge
En résumé, le mensonge est et demeure immoral. Il est une faute contre l'humanité car il rend caducs les promesses, les contrats, les pactes, la simple confiance mutuelle.
D'après l'expert de du site Health, le mensonge serait plutôt une tactique sociale très efficace. En règle générale, notre entourage ne s'attend pas à ce qu'on leur mente, et même si le mensonge peut être bénéfique dans certains cas, ce mécanisme permet aussi aux menteurs de s'en tirer souvent à bon compte.
Pour Kant, mentir est manquer de respect à la personne à qui l'on ment, que l'on trompe délibérément ; c'est aussi se manquer de respect à soi-même. Encore plus que d'autres, les patients doivent être respectés ; et on ne saurait imaginer des soignants qui ne se respectent pas.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif. Ils sont excessifs, exagérés et constants.
Quelle est la différence entre mentir et cacher la vérité ? Choisir la vérité, c'est plus que respecter ce qui doit être connu. C'est même respecter les autres qui ont droit de recevoir du vrai. Mentir, c'est mépriser l'autre.
Le mensonge est l'outil diabolique de ceux qui possèdent l'art de parler : en énonçant ce qu'il sait être faux, le menteur met le monde à l'envers, et soustrait au langage sa puissance métaphysique primordiale d'assurer le lien sémantique entre paroles et objets.
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Il semblerait qu'à partir du moment où on décide d'être malhonnête, peu importe le niveau du mensonge, on altère notre niveau d'empathie envers autrui. Autrement dit, on perd à chaque fois un peu plus de capacité à ressentir les émotions des autres.
Pour prouver un mensonge en justice, il faut rassembler des preuves tangibles. Ces preuves peuvent être des documents écrits, des enregistrements audio ou vidéo, ou encore des témoignages crédibles. Ils doivent être pertinents et directement liés à l'affirmation mensongère en question.
La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. Le fait en question doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l'objet de preuve. Exemple : Déclarer lors d'un débat public qu'un adversaire politique est un « repris de justice ».
Le pire mensonge est de se mentir à soi-même.
Le mieux reste alors d'en parler ouvertement : "Il faut tenter de trouver (ou de retrouver) une possibilité de comprendre ce qui est en jeu dans ce mensonge. Et ne pas hésiter à faire appel à un thérapeute de couple qui sera impartial et pourra aider le couple à mettre du sens.
Pour augmenter vos chances, essayez d'être aussi clair et précis que possible dans vos questions. Encouragez la personne à s'exprimer en lui demandant de partager ses pensées et ses sentiments. Il peut également être utile de prendre votre temps et de ne pas précipiter la conversation.
Le mensonge est souvent un mécanisme de protection lorsqu'il se sent attaqué; il ment alors pour éviter d'être puni, pour éviter de décevoir, de devoir écouter un « sermon » ou de perdre la confiance de l'adulte.
Les menteurs clignent souvent les yeux ou se frottent les mains contre leurs paupières. "Froncer les sourcils et ouvrir grands les yeux peuvent également être des signaux. Le simple fait de fuir quelqu'un du regard est généralement un signe clair de mensonge", affirme Lillian Glass.
Soyez compréhensive mais ferme. Dites à cette personne qu'elle a perdu votre confiance, elle fera ainsi tout pour la regagner et sera honnête à l'avenir si elle tient à vous. Le menteur pathologique, lui, risque de s'enfoncer dans ses mensonges.
Ainsi, un menteur peut avoir les narines dilatées, se mordre les lèvres ou cligner des yeux plus rapidement. Ces changements signifient une augmentation de l'activité cérébrale due à l'élaboration d'un mensonge.
Un menteur invétéré ou un manipulateur a conscience de distordre la réalité et le fait généralement dans un but précis et au détriment de son interlocuteur. Pour un escroc par exemple, le mensonge est un outil utilisé dans le but de tromper autrui.
Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie. Plus ils sont ancrés, plus cela va nécessiter un travail important.
Cela donnerait à penser que le menteur vise à convaincre l'autre pour pouvoir se convaincre lui-même. En réalité, c'est plus grave et plus profond qu'un besoin de reconnaissance par autrui. Le mythomane est celui qui n'a pu se constituer une image consistante de lui-même. Il ne sait pas qui il est.