La mycose vaginale n'est pas considérée comme une maladie sexuellement transmissible (IST). D'une manière générale, elle ne se transmet pas à un partenaire lors d'un acte sexuel.
À savoir : après une relation sexuelle avec un nouveau partenaire, les mycoses sont plus fréquentes. En effet, chaque homme possède une flore intime qui lui est propre, comme c'est le cas pour les femmes. Et un rapport sexuel, c'est la rencontre de deux flores intimes qui n'avaient jamais été en contact auparavant.
La mycose vaginale n'est pas incompatible avec les rapports sexuels. Ces derniers peuvent néanmoins être douloureux et augmenter l'irritation. Très rarement, la mycose peut se transmettre à l'homme. Le partenaire présente alors généralement une balanite (inflammation du gland qui dure quelques jours) après le rapport.
Le plus souvent, une mycose génitale se manifeste chez les hommes par : Une rougeur ou une inflammation du gland ; Des démangeaisons ; La présence de petits piquetés blanchâtres sur tout le pourtour du sillon.
En général elle ne se transmet pas, elle n'est pas considérée comme une IST. Il n'est pas rare que quand une femme est pourvue de beaucoup de mycoses, l'homme puisse ressentir une irritation après le rapport au niveau de la verge et on le traite comme une mycose.
Une alimentation trop peu variée ou comprenant trop de produits industriels, Une toilette intime trop fréquente, ou réalisée avec des produits inadaptés à cette zone (antiseptiques, gel douche classique), Le port de vêtements synthétiques qui ne laissent pas suffisamment respirer la peau.
En cas de mycose vaginale, faut-il traiter le partenaire ? Lorsqu'il s'agit d'une première mycose, il n'est le plus souvent pas nécessaire de traiter le partenaire en même temps. En effet, les études disponibles sur ce sujet ont montré que cela ne changeait rien à l'évolution de la maladie.
Une mauvaise hygiène intime (utilisation de produits au pH trop acide ou de produits désinfectants) pouvant perturber le bon équilibre de la flore microbienne. Une irritation de la muqueuse sexuelle due à des rapports trop intenses ou des lavages de la zone intime trop fréquents. Un diabète.
On ne parle pas de transmission car la mycose n'est pas réellement une IST. La candidose peut être effectivement réactivée lors de rapports non protégés, mais il ne s'agit pas de transmission à proprement parler.
Une fois que le champignon Candida albicans a pris le dessus sur la flore génitale, il ne peut pas s'en aller spontanément, il faut impérativement mettre des actions en place pour s'en débarrasser. Une mycose non traitée peut donc durer des jours, des semaines, voire des mois, si elle n'est pas prise en charge.
Pour limiter le risque de mycose suite à un rapport sexuel, il est recommandé de pratiquer une toilette intime systématique après votre câlin. Veillez cependant à ne jamais utiliser de produits antiseptiques ou de savons trop décapants type gel douche qui risqueraient de déséquilibrer encore plus votre microbiote.
Lorsqu'on met des ovules, il est conseillé d'éviter les relations sexuelles pour garantir l'efficacité du produit.
Lorsque vous avez totalement guéri votre mycose, la sensation de brûlures et les démangeaisons disparaissent. Si votre mycose se trouve sur la peau, celle-ci commence généralement rapidement à retrouver son aspect normal, et si c'est une mycose vaginale, les pertes blanchâtres disparaissent également.
Peut-on mettre un ovule sans avoir de mycose vaginale ? Cela n'est pas recommandé. On peut l'envisager uniquement si la flore vaginale est déséquilibrée et si la patiente fait des infections à répétition. En revanche, il est conseillé d'utiliser des gels douche adaptés à la zone intime, à fréquence quotidienne.
Ainsi, l'application d'une crème est conseillée pour soulager les désordres externes (au niveau du vagin et des lèvres) et l'application de capsule ou d'ovules vaginaux complètent l'effet en interne en étant appliqué au fond du vagin.
Lorsqu'elle est sévère, la mycose digestive peut provoquer une perte de poids et une grande fatigue, accompagnées de vertiges.
L'état de stress, qu'il soit physique (fatigue) ou psychique (surmenage intellectuel), peut favoriser l'apparition des mycoses génitales. Il entraînerait la production augmentée de bêta-endorphines, lesquels aggravent les désordres immunitaires locaux et favorisent la filamentation du champignon.
Les démangeaisons de la vulve peuvent avoir plusieurs causes : dermatologiques, infectieuses (bactérie, virus), irritantes, ou encore inflammatoire. Elles peuvent notamment survenir après un rapport sexuel et sont plus fréquentes pendant la grossesse.
La mycose vaginale est une infection gynécologique fréquente du vagin ou de la vulve qui est due au développement d'un champignon. Le plus fréquent est le Candida Albicans. Elle entraîne différents symptômes comme des douleurs, des brûlures, des démangeaisons ou des pertes épaisses et abondantes.
Ce médicament contient 46 g d'alcool (éthanol) pour 100 g de solution. Cela peut provoquer une sensation de brûlure sur une peau endommagée.
La nuit, on peut dormir sans sous-vêtements afin d'aérer la vulve et le vagin", explique Loudi Khawach-Alissa.
Afin de se guérir rapidement d'une mycose, il est essentiel de respecter scrupuleusement le mode d'emploi, la posologie et la durée du traitement prescrit. En moyenne, un traitement dure 4 à 6 semaines. Pour les mycoses résistantes et les formes plus larges, un recours à un traitement oral est possible.
Si c'est la première fois que vous en souffrez, n'attendez pas pour consulter un médecin. Avec un traitement médical bien suivi, le temps de guérison d'une mycose est de quelques jours.
Afin de se guérir rapidement d'une mycose, il est essentiel de respecter scrupuleusement le mode d'emploi, la posologie et la durée du traitement prescrit. En moyenne, un traitement dure 4 à 6 semaines. Pour les mycoses résistantes et les formes plus larges, un recours à un traitement oral est possible.
« S'il y a récidives de mycoses, c'est que l'équilibre de la flore vaginale est rompu. Il est donc important de faire une cure de probiotiques pour les prévenir », explique le Dr Bagot.