Malgré tout cela, la littérature haïtienne n'a jamais cessé d'exister. Il n'y a jamais eu d'interruption sur la ligne de la littérature haïtienne. Ça a toujours été continu, il y a toujours eu des écrivains, des écoles, etc. Chaque époque a donné ses écrivains phares.
La littérature haïtienne comprend l'ensemble des œuvres écrites et morale par des auteurs de nationalité haïtienne ou de culture haïtienne. Principalement rédigée en Créole ou en Français, elle englobe la littérature créée par des haïtiens.
Il y a cent ans, le 22 avril 1922, c'est aussi là que naît Jacques Stephen Alexis, le plus fameux écrivain que compte Haïti, terre de poètes, avec Jacques Roumain.
Même Stella, publié en 1859 et unanimement présenté par les historiens comme « le premier roman haïtien », a éveillé peu d'intérêt puisqu'on considère en général que c'est un roman historique plutôt amateur et ambigu.
C'étaient des poètes et des écrivains engagés. Ils ont exalté la liberté et l'indépendance ; ils ont fustigé le racisme et le colonialisme. Antoine Dupré a composé un « Hymne à la liberté », Juste Chanlatte une « Ode à l'indépendance », Jean-Baptiste Romane un « Hymne à l'indépendance ».
Car pour le peuple haïtien qui parlait mais n'écrivait pas jusqu'à présent l'haïtien, de 1804 à 1980 la littérature a été un effort fait pour exprimer à l'aide de la langue française les émotions ressenties en haïtien.
La littérature haïtienne est peut-être d'abord un geste déclaratif : elle proclame que l'esclave ne l'est pas par nature, mais bien par asservissement, c'est-à-dire d'un droit fondé sur le droit de la force, c'est-à-dire l'absence de droit.
Qu'elle soit écrite en haïtien ou en français la littérature haïtienne prend sa source pendant la période coloniale (1600 à 1804) dans l'imi- tation d'un même modèle : le texte littéraire français. Cela ne serait nullement étonnant s'il s'agissait uniquement des œuvres écrites dans la langue des anciens colonisateurs.
Pourtant des écrivains s'imposent. Parmi les premiers écrivains d'Haïti, issus de cette période de la colonisation, figurent ainsi deux des principaux meneurs de la révolution haïtienne, Toussaint Louverture et Jean-Jacques Dessalines, qui adressent plusieurs textes à des revues américaines, anglaises et allemandes.
Emeric Bergeaud a écrit le premier roman haïtien, Stella. Le roman a été publié en 1859 à Paris, un an après la mort de l'auteur.
Ce n'est pas la première fois que des sanctions sont prises contre la famille Bigio, d'origine juive. On le présente comme l'homme le plus riche d'Haïti et de la région, même si pour l'année 2022, Gilbert Bigio ne figure pas sur la liste Forbes des hommes et femmes les plus riches du monde.
Les poèmes de Virginie Sampeur sont publiés dans les revues littéraires haïtiennes, notamment La Ronde (1898-1902) et Haïti Littéraire et Scientifique (1912-13). Elle est considérée comme la première femme haïtienne publiée.
Ignace Nau (Port-au-Prince 13 juillet 1808 - Léogâne 1845), poète, conteur et historien haïtien, créateur du mouvement littéraire du Cénacle haïtien.
Georges Sylvain (né à Puerto Plata le 2 avril 1866 et mort à Port-au-Prince le 2 août 1925 ) est un écrivain, poète, avocat et diplomate haïtien.
Ode sur l'indépendance d'Haïti / [signé : Chopin] | Gallica.
L'écrivain et géographe haïtien Georges Anglade a écrit de nombreux lodyans à la fin de sa vie et a également théorisé cette pratique littéraire. Pour lui, la lodyans fait partie des « créations collectives haïtiennes les plus significatives », comme il l'écrit dans l'avant-propos de Blancs de mémoire.
Dans la partie inférieure, sur une ceinture d'argent, on peut lire la légende en français :« L'union fait la force », bien que la devise nationale soit « Liberté, Égalité, Fraternité ». Ce blason apparaît également sur le drapeau national.
Sur un ruban blanc ou argent est inscrite la légende nationale: «L'UNION FAIT LA FORCE».
La défaite de l'armée française au cours de l'expédition de Saint-Domingue, au terme de la révolution haïtienne, est à l'origine de la création de la république d'Haïti, qui devient en 1804 la première république noire, le premier État noir des Temps modernes et le deuxième État indépendant d'Amérique (après les États- ...
La culture d'Haïti est un mélange éclectique d'éléments africains, taïnos et européens, dû à la colonisation française de Saint Domingue et à l'importante population africaine réduite en esclavage, comme en témoignent la langue, la musique (en) et la religion haïtiennes de ses 11 millions d'habitants (en 2020).
Période des pionniers ou pseudo-classique est la première période de la littérature haïtienne. Elle a lieu de 1804 à 1836. Cette période, qui commence au lendemain de l'indépendance d'Haïti, oblige les écrivains à produire une littérature de combat.
Le cours de Littérature haïtienne I base sur la vie littéraire des haïtiens au cours de trois périodes : La période Pionnière, l'Ecole de 1836 et l'Épanouissement du Romantisme Haïtien.
L'histoire de la littérature haïtienne démarre à partir du 1er janvier 1804, date à laquelle fut proclamée l'indépendance d'Haïti, autrement dit, la naissance de cette première République noire.