A retenir. En 2022, on estime que 82 000 personnes ayant abandonné leur poste ont ouvert un droit à l'Assurance chômage (soit 5% des ouvertures de droit), principalement à la suite d'un licenciement pour faute grave.
La présomption de démission d'un abandon de poste
Sauf dans les cas de démission légitime , la démission volontaire du salarié n'ouvre donc pas de droit à une indemnisation au titre de l'Assurance chômage. Depuis le 19 avril, l'abandon de poste de la part d'un salarié peut être présumé comme une démission.
Si vous démissionnez avant que votre projet ne soit validé par France Travail (anciennement Pôle emploi), vous ne pourrez pas bénéficier de l'allocation chômage. Vous devez vous inscrire comme demandeur d'emploi dans les 6 mois qui suivent la validation de votre projet.
À noter : Pour faute grave, la procédure générale de licenciement est agrémentée : D'une mise à pied à titre conservatoire. Elle suspend votre contrat de travail sans préavis. Durant cette mise à pied, vous ne percevez aucune rémunération et vous ne pouvez pas bénéficier de l'allocation chômage.
Opter pour l'abandon de poste est dans votre intérêt, car à l'inverse de la démission, l'abandon de poste permet a priori de bénéficier des indemnités de chômage. C'est précisément cela qui motive les salariés à recourir à un tel procédé.
Un abandon de poste est une situation courante en entreprise. Lorsqu'un salarié « abandonne son poste », il se met en danger. En effet, la rémunération n'est plus versée et le licenciement pour faute grave peut conduire à la perte des indemnités de licenciement.
La démission est désormais préférable à l'abandon de poste, car elle est considérée comme une rupture volontaire du contrat de travail.
Vous ne pouvez pas toucher le chômage si vous pouvez percevoir votre retraite (soit parce que vous avez l'âge légal requis de départ à la retraite, soit parce que vous pouvez bénéficier d'une retraite à taux plein) ou si vous n'êtes pas apte physiquement à travailler.
Ainsi, si votre salaire net s'élève à 1500 €, votre salaire brut s'élève à 1947 € par mois. En conséquence, votre allocation mensuelle de retour à l'emploi se calculera ainsi : 11,72 € x 30 jours = 351,60 €, somme à laquelle il y a lieu d'ajouter 40,4 % de votre salaire brut, soit 786,59 €.
Les régimes les plus avantageux au niveau fiscal le sont donc au niveau social. Pour la CSG et la CRDS, les indemnités sont exonérés dans la limite du montant conventionnel ou légal spécifique, ou à défaut le montant de l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement.
Vous démissionnez pour reprendre un nouvel emploi (CDI) auquel votre employeur met fin dans les 65 jours travaillés suivant la date d'embauche. Dans cette situation, vous pourrez bénéficier d'allocations chômage si vous avez travaillé au moins 3 ans avant la démission sans aucune interruption.
Beaucoup de salariés victimes d'un burn out tentent de négocier une rupture conventionnelle. C'est une solution de rupture à l'amiable qui permet de quitter votre employeur avec une indemnisation. Même mal négociée, la rupture conventionnelle est toujours préférable à la démission qui est la pire des solutions.
Il est alors possible de sanctionner un abandon de poste par : Une sanction disciplinaire, comme un blâme ou un avertissement ; Un licenciement pour cause réelle et sérieuse ; Un licenciement pour faute grave.
S'il est compris entre 1.300 € et 2.198€, le pourcentage sera égal à 40,40 % du salaire journalier de référence + 12,05 €.
Un salarié qui touche 1 500 euros brut par mois (soit environ 1 170 euros net) percevra une allocation d'aide au retour à l'emploi environ égale à 1 001 euros par mois, soit 33,37 euros par jour. À titre indicatif, l'allocation minimale est de 30,42 euros par jour.
Durée indemnisation Pôle emploi : durée minimale et maximale
Dans tous les cas et quel que soit votre âge, si vous remplissez les conditions pour percevoir les allocations chômage, votre durée d'indemnisation ne pourra être inférieure à 6 mois, soit 182 jours calendaires.
Quels sont les droits en cas de démission d'un CDI ? Interrompre volontairement son CDI ne donne en principe pas droit à l'allocation de retour à l'emploi (ARE), versée par Pôle Emploi en cas de licenciement. Il existe cependant des cas où la démission est considérée comme légitime par le régime d'assurance chômage.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
Le salarié qui abandonne son poste, sans l'avoir repris après mise en demeure de son employeur est présumé avoir démissionné. Le délai dans lequel le salarié doit reprendre son poste ne peut être inférieur à 15 jours. De ce fait, il n'aura pas le droit de bénéficier de l'assurance chômage.
L'abandon de poste n'est souvent caractérisé qu'au bout de quelques jours (en l'absence de justificatif d'absence, comme un arrêt de travail). Cependant, il peut s'agir d'une absence de plus courte durée si elle a eu des conséquences d'une exceptionnelle gravité pour l'entreprise.
Le salarié est dispensé d'effectuer son préavis
Le salarié peut être dispensé de préavis : À sa demande et après acceptation de l'employeur (un écrit est toutefois conseillé). Dans ce cas, l'indemnité compensatrice de préavis n'est pas due. Ou à la seule initiative de l'employeur.
Il vous est possible de démissionner en étant en arrêt maladie sauf si vous êtes en période d'essai.
Cette procédure peut se faire oralement ou par écrit. Toutefois, il est recommandé d'adresser une lettre de demande de rupture conventionnelle pour éviter les éventuels litiges. À ce stade, l'employeur comme le salarié peut refuser la proposition.