Dans l'Apologie, Socrate ne repousse à aucun moment l'accusation selon laquelle il ne croit pas aux dieux auxquels croit la cité, et le dieu dont il se dit le fidèle est très différent d'Apollon tel qu'on se le représente traditionnellement.
À propos du premier chef d'accusation, la question s'est posée de savoir ce qu'on reprochait exactement à Socrate : être athée, donc ne pas croire tout court aux dieux, ou être impie, c'est-à-dire ne pas honorer les dieux d'Athènes.
Dieu, d'après Platon, est toujours et partout l'organisateur du monde et celui qui lui conserve son éternelle jeunesse ; c'est la cause immédiate de la nature, le principe auquel est directement suspendue la chaîne des mouvements cosmiques ; et ce principe, il le représente comme un être qui « se meut lui-même » .
La meilleure façon de vous répondre reste toutefois de faire référence à tous ces philosophes qui ont voulu démontrer rationnellement l'existence de Dieu : Leibniz, Descartes, Spinoza, saint Anselme, saint Thomas.
Bien qu'elle ait été contestée, l'identification de l'Idée ou Forme du Bien à Dieu est généralement admise. Cependant Platon ne l'affirme nulle part. Et l'on a souvent remarqué que, sauf dans les Lois, Platon parle plus volontiers du Divin que de Dieu.
Nietzsche ne dit pas : « il n'y a pas de Dieu ». Il ne dit pas davantage : « je ne crois pas en Dieu ». Il dit : « Dieu est mort » ; il n'a plus de signification, il a disparu de la conscience des hommes. Et pour Nietzsche il en est bien ainsi, car ce n'est que de la sorte que l'homme peut vraiment devenir libre.
Spinoza (1632-1677)
L'auteur de l'Éthique fait de Dieu un principe immanent, confondu avec la nature. Sa puissance se démarque des idées de providence ou de fatalité, elle est celle, créatrice et pure affirmation de soi, de la nature.
Comme le révèle "The God Letter", durant toute sa vie d'adulte, Einstein ne croit pas au Dieu que l'on peut retrouver dans les religions monothéistes mais il ne se présente pas comme athée pour autant. Dans sa lettre mise aux enchères mardi 4 décembre, il mentionne par ailleurs Spinoza pour appuyer son propos.
Plus tard, Nietzsche, Freud, Marx ou encore Sartre et les existentialistes athés feront de la suppression de la religion et de l'idée de Dieu la condition sine qua non de la libération de l'homme, de son existence en tant que sujet plein.
La comparaison portera sur la conscience que Socrate et Jésus ont d'eux-mêmes, pour montrer au cœur de la ressemblance une différence irréductible : si « Socrate renvoie son interlocuteur à la dimension universelle, mais immanente, de la raison », Jésus renvoie son disciple à « ce qui dépasse sa raison et sa nature ...
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Le Christ des philosophes est le grand absent de la critique philosophique. C'est à peine si l'on a signalé la place fondamentale du Christ dans la philosophie de Spinoza ; or c'est sur lui que se règle la connaissance du troisième genre, et même, il est dépositaire d'un secret ignoré du sage.
“Connais-toi toi-même.”
Socrate était opposé à l'écriture parce que les mots écrits étaient pour lui une matière inerte, sans nuance ni profondeur. Seul le dialogue, la fameuse méthode socratique d'enseignement, permet de les charger de sens en les questionnant.
PAULIN ISMARD : L'acte d'accusation indique qu'il fut jugé pour impiété. Plus précisément, son accusateur, Mélétos, lui reproche trois choses : ne pas reconnaître les dieux de la cité, avoir introduit de nouvelles divinités à Athènes et corrompre la jeunesse. C'est de cela que Socrate doit répondre.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
L'univers et la théorie du big bang
Or, personne ne sait à ce jour si l'univers est né lors du big bang où s'il existait déjà avant.
Brahma. C'est le dieu créateur de la matière et de l'univers. Il naît d'une fleur de lotus émergeant du nombril de Vishnu. Malgré son importance dans la trinité hindoue, il n'est que peu vénéré en Inde.
Parmi eux, saint Albert le Grand qui réalisa des travaux en minéralogie et en botanique. À la même époque, les érudits les plus influents sont l'évêque Robert Grosseteste, Thomas Bradwardine, et Nicolas Oresme pour ses connaissances en géométrie analytique.
Dieu est un être absolument infini, constitué d'une infinité d'attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie6. Dieu est la substance infinie, unique, qui existe nécessairement (c'est-à-dire sans cause autre que lui-même).
Parce que ce monde ne peut pas s'être créé lui-même. En d'autres termes, à toute chose, il faut une cause. La cause du monde, c'est Dieu. Ce monde matériel ne peut pas être éternel, sans commencement ni fin.
Dieu est mort (Friedrich Nietzsche)
Le mot « dieu » vient du latin deus, lui-même issu de la racine indo-européenne dei- « briller » qui, élargie en deiwo- et en dyew-, sert à désigner le ciel lumineux en tant que divinité ainsi que les êtres célestes par opposition aux êtres terrestres, les hommes.
L'intelligence, d'après lui, enveloppait de la puissance ; elle ne peut être qu'une forme pure. Il en faisait une cause efficiente ; elle ne peut être qu'une cause finale. Tel est le Dieu d'Aristote ') ; et ce Dieu est grand.