Aujourd'hui, Tchernobyl est encore considérée comme une zone dangereuse. La centrale est en ruine et il y a encore des niveaux élevés de radiation dans la zone. Les experts estiment que le risque d'une nouvelle explosion à Tchernobyl est faible, mais il existe toujours un certain niveau de risque.
Est-il dangereux de visiter Tchernobyl ? En théorie, ne passer que quelques heures dans la zone d'exclusion est sans danger.
Tchernobyl : que disent les scientifiques ? « Le principal problème posé par les incendies est l'exposition des pompiers aux radiations. C'est pour eux que le danger est le plus important. » Le plus grand risque est lié à la dose inhalée, à cause de la pénétration des radionucléides dans les poumons.
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
La ville de Tchernobyl est encore « habitée » mais d'une manière bien particulière puisque les enfants et les femmes enceintes ou en âge de procréer n'y sont pas autorisés. Officiellement, un millier d'habitants peuplent le no man's land. Officieusement, elle en compte trois ou quatre fois plus.
"Tchernobyl est une bombe à retardement", assure Jean Geronimo, historien spécialiste de la Russie à l'université de Grenoble. Si les Russes ont pris le contrôle de la centrale nucléaire, c'est aussi "pour éviter des actes de sabotage.
Pompiers de Tchernobyl : où sont-ils enterrés ? Le lieutenant Vladimir Pravik et ses hommes, qui sont intervenus sur le site de Tchernobyl, ont été enterrés dans un cimetière de Moscou, avec d'infinies précautions.
L'accident de Tchernobyl a ainsi touché des zones localisées et très éparses dans l'est de la France, tant en plaine (plaine d'Alsace et Vallée du Rhône) qu'en montagne (Alpes du Sud, Corse, Jura et Vosges).
Des dizaines de milliers de tonnes à évacuer
De plus ce cœur, toujours en fusion à basse température, est recouvert par les structures écrasées de l'ancien bâtiment du réacteur.
Le passage du nuage de Tchernobyl en France
Le Sud-Est et la Corse sont les premiers touchés. Le 1er mai, les trois quarts de la France se trouvent sous le nuage. Le 2 mai, une dépression repoussera le nuage vers l'intérieur du continent. Ce passage du nuage a été largement minimisé.
Si toutefois on atteint un abri, il faut retirer ses vêtements, ses chaussures et passer à l'eau la totalité de son corps pour bien retirer toutes les particules radioactives. En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur.
Puis, les animaux domestiques présents depuis le début de l'accident se sont adaptés et ont évolué pour être plus résistants. Enfin, toujours d'après German Orizaola, "l'absence d'humains à l'intérieur de la zone d'exclusion pourrait favoriser de nombreuses espèces, en particulier les grands mammifères".
Les radiations illuminent le ciel nocturne de lumières rouges et bleues. La poussière radioactive mortelle se répand partout. Sur le lieu même de l'explosion, au cœur du réacteur, les ouvriers encore vivants tentent de sauver ce qu'ils peuvent. Ils évacuent les blessés, coupent les alimentations, réactivent les pompes.
La majorité des territoires contaminés sont maintenant suffisamment décontaminés pour y vivre et mener une activité économique. Cependant dans la zone d'exclusion et un nombre limité d'endroits des restrictions quant à l'usage du sol perdureront encore longtemps.
Pour visiter Tchernobyl et la zone interdite, il faut faire un certain nombre de démarches. Tout d'abord, il faut obtenir l'autorisation de la part de l'administration, qui nécessite 14 jours de délai. Ce sont les agences de voyage organisatrices des visites qui en effectuent la demande pour vous.
Le sarcophage protecteur a coûté 1,5 milliard d'euros, et a été financé en partie par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la communauté internationale.
- 26 avr 1986 - URSS - Le réacteur numéro 4 de la centrale soviétique de Tchernobyl (Ukraine) explose au cours d'un test de sûreté, causant la plus grande catastrophe du nucléaire civil et faisant plus de 25.000 morts (estimations officieuses).
Pour éviter que la thyroïde ne fixe l'iode radioactif, une prise d'iode stable (iode naturel, non radioactif), en saturant cette glande, constitue un moyen de prévention efficace pour protéger la santé des populations exposées.
Une problématique centrale, dix ans après la catastrophe nucléaire, que le pays devra régler au plus tôt avant l'automne 2022, date à laquelle l'espace de stockage de Fukushima-Daiichi se retrouvera entièrement saturé d'eau contaminée.
À la suite de la défaite de la gauche aux élections législatives de mars 1986, François Mitterrand a nommé Jacques Chirac à Matignon.
Les conséquences sanitaires provoquées par cette exposition sont difficiles à évaluer avec certitude. Le nombre de cancers de la thyroïde a été multiplié par cent chez les enfants du sud de la Biélorussie ; cette épidémie est clairement reliée à l'exposition importante à l'iode 131 en 1986.
De façon certaine, 47 morts sont directement attribuables à la catastrophe parmi les liquidateurs, les pompiers et les opérateurs de la centrale à la suite d'irradiations massives. On a pu également recenser 7 000 cas de cancers de la thyroïde chez les enfants les plus exposés en Biélorussie, Russie et Ukraine.
L'accident est provoqué par l'augmentation incontrôlée de la puissance de l'unité no 4 (conçue pour fonctionner à une puissance nominale de 3 200 MWth ), à plus de 100 fois la puissance nominale, conduisant à l'explosion du réacteur et la libération d'importantes quantités d'éléments radioactifs dans l'atmosphère, ...
Une déflagration soulève la dalle supérieure du réacteur, d'un poids de 2 000 tonnes. La partie supérieure du cœur du réacteur est à l'air libre. Le graphite prend feu, plusieurs foyers s'allument dans l'installation. Trois heures seront nécessaires aux pompiers pour les éteindre.