1- Principe : l'acte de notoriété doit être signé par tous les successibles. L'acte de notoriété est un document contenant les dispositions relatives au décès d'une personne et les personnes appelées à participer à sa succession, avec précision sur leur qualité (héritier réservataire, non réservataire, etc.).
La solution se trouve au titre « Des absents », dans le code civil. Les héritiers sont invités à saisir le juge des tutelles pour constater que l'héritier dont on est sans nouvelles doit être « présumé » absent.
A quoi sert un acte de notoriété ? L'acte de notoriété constitue un moyen de preuve de la qualité juridique des héritiers présomptifs vis-à-vis des tiers . Attention, la reconnaissance de la qualité d'héritier ne constitue pas une acceptation de la succession.
2- Signature de l'acte de notoriété
Environ un mois après ce premier RDV, les héritiers sont à nouveaux conviés chez le notaire pour signer l'acte de notoriété. Cet acte permet d'officialiser la qualité d'héritier des différents ayants-droits.
L'acte de notoriété pourra être signé lorsque l'ensemble des informations concernant la succession auront été recueillies par le Notaire, notamment les informations concernant les héritiers et les biens compris dans la masse successorale.
En matière de succession, les frais de notaire sont réglés par chacun des héritiers à hauteur de leur part dans la succession.
On appelle « acte de notoriété » un document établi par un notaire qui atteste de votre qualité d'héritier. Il est obligatoire lorsque la succession est supérieure à 5 000 €. Si elle est inférieure à cette 5 000 €, une simple attestation signée par tous les héritiers suffit.
Environ un mois suite à l'entretien avec le notaire, un virement héritage, aussi appelé virement succession ou virement notaire, apparaitra sur le compte bancaire de l'héritier. Le délai de versement d'une succession est souvent compris entre 2 à 4 semaines, suivant le notaire en charge du règlement de l'héritage.
Sachez que le conjoint ou l'un des héritiers ou légataires peut également se faire librement assister d'un second notaire, voire d'un avocat, qui interviendront alors en qualité de conseils à côté du notaire officiellement en charge de l'ouverture et du suivi de cette succession.
Les ayants droit de la personne décédée :
Les ayants droit sont les personnes présentant la qualité d'héritier ayant, selon les règles générales du code civil en matière de successions et de libérations, une vocation universelle ou à titre universel à la succession (20150661, 20161232).
Caractère de ce qui est notoire, connu d'un grand nombre de personnes : La notoriété d'un produit dans le public. 2. Fait d'être avantageusement connu : Ce livre a fait la notoriété de cet écrivain.
Un acte de notoriété est rédigé dans le cadre d'une succession. Il s'agit du premier document établi par le notaire. Il atteste de la qualité d'héritier. C'est une formalité obligatoire afin de pouvoir régler la succession du défunt.
Pour sortir de l'indivision et vendre la maison, tous les héritiers doivent donner leur accord de vendre. En cas de refus d'un héritier de vendre un bien en indivision successorale, il est possible de saisir le tribunal pour démontrer que la vente du bien est conforme à l'intérêt commun de l'indivision.
Via un partage-judiciaire : si aucun accord amiable n'a été trouvé ou si un indivisaire bloque le partage, il faut saisir le tribunal de grande instance pour un partage-judiciaire si l'actif successorale dépasse 10.000€. C'est le juge saisi qui se charge du choix du notaire si les héritiers ne sont pas d'accord.
Mais bien souvent, l'héritier récalcitrant n'entend pas sortir de l'indivision et refuse catégoriquement de vendre. Ce refus entraine alors un dépérissement du bien. Inhabité et mal entretenu, le bien peut alors perdre de sa valeur.
Juridiquement, on dit que le notaire prélève sur l'actif les sommes qu'il estime nécessaire pour régler le passif du défunt. Une fois ces sommes prélevées, le notaire débloque l'argent de la succession afin de procéder au partage selon les règles prévues par la loi.
Le notaire doit théoriquement être missionné par les héritiers pour la prendre en charge. Quel délai pour régler une succession ? Si la loi ne spécifie pas de délai concernant le règlement d'une succession, toutes ces démarches sont en principe effectuées dans les 6 mois du décès.
Lorsque le conseil se fait à l'occasion de la signature d'un acte tarifé, la consultation peut être gratuite. C'est d'autant plus vrai, s'il s'agit du notaire de famille. En dehors de ces cas particuliers, une heure de conseil sera facturée entre 180 et 500 euros selon la complexité des questions.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Le règlement complet d'une succession est propre à chaque dossier. En tout état de cause, un délai de six mois s'impose aux héritiers pour établir la déclaration de succession et payer les droits de succession. En cas de retard, un intérêt de 0,20 % par mois est dû.
Si le solde est positif au moment du décès, sa répartition sera réglée dans le cadre de la succession. Une fois cette répartition actée avec le notaire, les sommes seront distribuées entre les héritiers. En cas de solde négatif, le règlement du montant dû à la banque devra également se régler avec le notaire.
Quels sont les frais de succession sur un compte bancaire ? Les frais de succession prélevés par les banques ont été relevés à 128 € en moyenne en 2021.
Le coût de l'établissement d'un acte de notoriété par le notaire est règlementairement encadré. Il en coûte 57,69€ HT soit 69,23€ TTC en 2018, auxquels peuvent s'ajouter notamment des émoluments de formalités et/ou de droits d'enregistrement.
Les pièces à fournir pour l'acte de notoriété
Livret de famille du défunt lorsqu'il en existe un. Extrait de l'acte de décès du défunt. Extrait d'acte de naissance de chaque ayant droit désigné à l'acte de notoriété. Extrait d'acte de mariage du défunt lorsqu'il existe un conjoint survivant.