Malheureusement, des activités sont exclues du régime de l'auto-entrepreneur : on dit qu'elles sont interdites. C'est le cas des activités réglementées, à savoir : les professions juridiques et judiciaires, les professions de la santé, l'expertise comptable ou la profession d'agent général en assurance.
Presque tout le monde peut devenir auto-entrepreneur
Ce régime s'adresse à toute personne ayant l'envie ou l'opportunité d'exercer une petite activité professionnelle en toute indépendance (voir les seuils applicables), c'est-à-dire sans lien de subordination avec une autre personne physique ou morale.
Un entrepreneur est un chef d'entreprise qui a les compétences et qualités nécessaires pour produire un projet économique et se lancer sur un secteur d'activité. Grâce à ce projet, il va créer un produit ou un service, qui va nécessiter la création d'emplois.
L'auto entrepreneur a un risque illimité
Comme pour les entreprises individuelles, la responsabilité de l'auto-entrepreneur est illimitée pour les dettes contractées lors de son activité professionnelle.
Les taux appliqués aux micro-entrepreneurs sont les suivants : 12,80 % du CA pour la vente de marchandises. 22 % du CA pour les prestations de services commerciales ou artisanales. 22 % du CA pour les autres prestations de services et les professions libérales.
Le statut Auto-Entrepreneur fait qu'il n'y a pas de règles ou d'obligations dans le versement d'un salaire. Vous pouvez vous verser une somme fixe mensuellement ou recalculer cette somme tous les mois et l'ajuster en fonction du chiffre d'affaires de votre activité.
Certaines personnes n'ont tout simplement pas la disponibilité, le tempérament, la situation familiale ou financière… pour monter un business en tant qu'entrepreneur. Moi aussi je suis passé par là, et donc j'ai essayé de rassembler 5 erreurs qui peuvent révéler une incompatibilité avec l'Entreprenariat.
Depuis le 1er janvier 2016, il n'y a plus de différence entre le régime de l'auto-entrepreneur et celui de la micro-entreprise. Désormais, auto-entrepreneur et micro-entrepreneur sont tous deux désignés juridiquement sous l'appellation « micro-entrepreneur ».
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous ne facturez pas la TVA puisque vous bénéficiez du dispositif de "franchise en base de TVA". Vous ne déduisez donc pas de TVA. Vous devez alors mentionner sur vos factures : "TVA non applicable, art. 293 B du CGI".
Micro-entrepreneur et auto-entrepreneur : plus aucune différence depuis 2016.
Si, au cours de votre activité, votre chiffre d'affaires annuel dépasse 10 000 € durant 2 années consécutives, vous aurez l'obligation de créer un compte dédié à votre activité professionnelle. il est recommandé d'ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité même si vous ne dépassez pas le seuil de 10 000 €.
Pour rappel, le micro-entrepreneur ne facture pas de TVA jusqu'à certains niveaux de chiffre d'affaires : 85 800 € (seuil limite) et 94 300 € (seuil majoré) de chiffre d'affaires pour les ventes de marchandises ; 34 400 € (seuil limite) et 36 500 € (seuil majoré) de chiffre d'affaires pour les prestations de services.
Les avantages du statut d'auto-entrepreneur sont principalement liés à son régime simplifié. Les formalités de création et de gestion réduites permettent en effet à l'entrepreneur de se concentrer principalement sur son activité, sans subir les contraintes habituellement liées à la création d'une entreprise.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Lorsque l'on souhaite se mettre à son compte, il existe une alternative à l'entreprise individuelle et l'EIRL : Les sociétés unipersonnelles. L'entrepreneur a donc le choix, même s'il est seul pour exercer son activité, de créer une société. Deux formes de sociétés peuvent être unipersonnelles : L'EURL et la SASU.
En principe, rien n'empêche un auto-entrepreneur d'embaucher. Il peut donc embaucher un ou plusieurs salariés selon ses besoins. Toutefois, en pratique, il s'agit d'une formalité assez complexe. En effet le statut d'auto-entrepreneur a été conçu pour une activité complémentaire.
Dans un monde concurrentiel où tout le monde et n'importe qui peut se lancer en tant qu'entrepreneur, où les démarches sont parfois lourdes, n'hésitez pas à être accompagné de professionnels.
Certains IUT proposent des licences professionnelles spécialité Entrepreneuriat, accessibles à partir de bac + 2. Des IUT proposent aussi des diplômes d'université créateur d'activité ou création d'entreprise, accessible à partir d'un bac + 2 ou bac + 3, comme par exemple à l'IUT de Sénart-Fontainebleau.
Avoir une bonne maîtrise de soi
La maîtrise de soi est liée à d'autres qualités comme la volonté ou l'esprit d'initiative. Dans l'étude, les étudiants qui se décrivaient comme "autonomes" avaient 1,5 fois plus de chance de devenir entrepreneurs que les autres.
Ainsi, finalement, l'auto-entrepreneur aura un revenu disponible d'un peu plus de 22 730 euros. En divisant ce montant pour obtenir une base de rémunération mensuelle, on obtient une rémunération proche des 1 900 euros par mois.
176 200 € pour une activité de vente de marchandises, 72 500 € pour les prestations de services , En cas d'activité mixte, le chiffre d'affaires global ne doit pas dépasser 176 200 € incluant un chiffre d'affaires maximal de 72 500 € pour les prestations de services.
Un micro-entrepreneur n'est pas un salarié.
Aussi, les règles qui s'imposent à lui sont très différentes de celles qui concernent les salariés notamment en termes de relation avec son donneur d'ordre, de responsabilité professionnelle, de formalités, d'obligations réglementaires ou législatives, etc.