Retenons d'abord que les deux sont corrects mais qu'ils ne signifient pas la même chose. Voyons la conjugaison complète : au futur simple : j'aurai, tu auras, il aura, nous aurons, vous aurez, ils auront. au conditionnel présent : j'aurais, tu aurais, il aurait, nous aurions, vous auriez, ils auraient.
Tu aurais pu correspond à une conjugaison du verbe pouvoir . Cette forme conjuguée est fabriquée avec l'auxiliaire avoir au conditionnel présent, tu aurais , et le participe passé du verbe pouvoir , pu .
« J'aurai » ou « j'aurais » : quelle différence ? Tous deux sont des conjugaisons du verbe (auxiliaire) avoir. « J'aurai » est conjugué au futur simple, et « j'aurais » au conditionnel (présent) .
● «Si j'aurais su»
C'est même tout le contraire! Rappelons la règle: lorsqu'on emploie la conjonction «si», qui traduit de fait une condition, il est inutile d'y ajouter un verbe conjugué au conditionnel. Ainsi, il faut écrire: «Si j'avais su, je ne serais pas venu.»
Dans la plupart des cas, on écrit j'aurais aimé , avec un s à aurais et la finale -é , mais d'autres orthographes ne sont pas exclues.
Pourquoi n'écrit-on pas « si j'aurais su » ? Parce que la présence de la conjonction si exprime déjà une condition ou une supposition, inutile alors d'en ajouter une autre en employant le conditionnel. le verbe placé après si . Ce verbe-là est donc toujours à un temps passé de l'indicatif.
futur antérieur : j'aurai fini, tu auras fini, il aura fini, elle aura fini, nous aurons fini, vous aurez fini, ils auront fini, elles auront fini. conditionnel passé : j'aurais fini, tu aurais fini, il aurait fini, elle aurait fini, nous aurions fini, vous auriez fini, ils auraient fini, elles auraient fini.
"Si j'aurais su, j'aurais pas venu" disait P'tit Gibus dans la Guerre des Boutons. Sachez que cette phrase est l'exemple parfait de ce qu'il ne faut pas faire.
Le futur simple exprime une action à venir. Demain, j'irai au zoo. Elle verra ses grands-parents pendant les vacances. Le conditionnel présent exprime une hypothèse, un souhait ou une condition.
je viendrai : venir au futur : je viendrai demain, c'est sur! je viendrais : venir au conditionnel : je viendrais peut être demain, on verra.
J'aurais besoin ou j'aurai besoin ? Met-on un s à la fin ou non ? Les deux orthographes sont possibles, mais elles veulent dire deux choses différentes. J'aurais besoin avec un s correspond au conditionnel présent, et j'aurai besoin sans s , au futur.
C'est le verbe "avoir" conjugué à la deuxième personne au subjonctif présent (que tu aies). Exemple : "J'aimerais que tu aies une vie heureuse." Au subjonctif passé, temps peu usité, "aies" devient un auxiliaire (que tu aies eu).
Les verbes conjugués à la première personne du singulier se terminent par -ai au futur de l'indicatif et par -ais au conditionnel présent.
Rappel : * un verbe terminé par é est au participe passé; il est conjugué avec avoir ou être. * un verbe terminé par -ais, -ait ou -aient est conjugué à l'imparfait de l'indicatif.
Le futur la donne comme probable, le conditionnel indique qu'elle est simplement possible voire, dans certains contextes, impossible : « je viendrai demain », c'est assez sûr ; « je viendrais demain », c'est possible, mais si j'ajoute, par exemple, « mais j'ai un rendez-vous urgent », je considère ma venue comme ...
1) J'aurais dû ne pas faire ça. 2) Je n'aurais pas dû faire ça.
J'aurais dû correspond à une forme conjuguée du verbe devoir . On y trouve l'auxiliaire avoir , sous la forme aurais , et le participe passé dû . Ce participe passé, quand il s'écrit en deux lettres, porte toujours un accent circonflexe. C'est quand on l'accorde, au féminin, au pluriel, qu'il perd son accent.
Cette expression trouve son origine dans l'Évangile selon Matthieu au verset 3 du chapitre 23 où elle a été employée en d'autres termes par Jésus-Christ.
Le participe passé du verbe finir est « fini ». C'est un verbe du 2e groupe, la terminaison de son participe passé est « i » (comme « j'ai agi », « j'ai choisi », « j'ai réussi », etc.).
Rappelons la règle: lorsqu'on emploie la conjonction «si», qui traduit de fait une condition, il est inutile d'y ajouter un verbe conjugué au conditionnel. Ainsi, il faut écrire: «Si j'avais su, je ne serais pas venu.»