Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces. Mais surtout, le blob est inoffensif pour l'homme, essentiel pour les forêts, et pourrait se révéler très utile. « Le blob ne présente aucun danger pathogène, il recycle les matières organiques et pourrait dépolluer des métaux lourds.
Mais est-il vraiment dangereux ? Du tout ! Le blob est inoffensif et même très important pour son environnement naturel. Cet organisme existe sur Terre depuis au moins 500 millions d'années.
Un organisme unicellulaire qui ne meurt pas
Lorsqu'il est coupé en deux, le blob ne meurt pas, il est même quasiment immortel. Quand il est endormi, il se régénère et ne vieillit pas. "Les enfants sont fous du blob. Tous les jours c'est "qu'est-ce qu'on fait avec le blob".
Tous les jours, on écarte les restes de repas de Blobi et Bolga avant de changer leur gelée (comptez quinze minutes). Le meilleur outil est… le couteau à beurre. Sauf qu'à chaque manipulation, on tranche un petit bout de la créature avec une pointe de culpabilité.
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !
Cet être unicellulaire étonne par ses surprenantes aptitudes. Alors même qu'il n'a ni bouche, ni estomac, ni yeux, il arrive parfaitement à détecter la présence de nourriture (des spores de champignons, bactéries et microbes) et à l'ingérer.
Il faut le savoir: le blob dort une grande partie de sa vie.
Si on part en vacances, il suffit de le mettre en dormance et le tour est joué!
Plus de 500 élèves et de « blobeurs » venus de la France entière ont confectionné vendredi à Châteauroux le plus long blob du monde : 53 mètres et 9 centimètres.
En fait non pas vraiment une moisissure le noir ce sont des spores, dernière étapes de la transformation d'un plasmode,sa mort mais aussi sa renaissance future en diffusant ses Spores dans la nature par le vent etc...
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Si un blob s'invite dans votre jardin, n'ayez pas peur ! Le blob vit généralement dans les sous-bois, car il a besoin d'humidité pour se développer à loisir.
Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
Le blob n'existe pas uniquement pour étonner les biologistes. Il s'agit d'un véritable recycleur, fondamental pour les écosystèmes dans lesquels ils vivent, comme nous l'explique Audrey Dussutour : C'est un organisme clé dans l'écosystème. Il minéralise la matière organique.
Quelle taille peut-il atteindre ? Jusqu'à 10 mètres carrés en laboratoire, mais dans la nature, il fera au maximum un mètre carré, car il n'a pas forcément le temps et les conditions qui lui permettent de s'étendre.
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
Pour endormir votre blob , posez le délicatement sur une feuille humide (sur un filtre à café par exemple) et dans une boîte de pétri propre.
Le blob est capable, comme le ferait un animal, d'avaler ses proies. Plus précisément, il les absorbe par phagocytose : il les englobe et les dissout grâce à des enzymes. Il se nourrit de bactéries, de spores de champignons, de micro-organismes, et, en laboratoire, de flocons d'avoine.
On en connaît environ mille et on estime qu'il y en aurait dix-mille.
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Le blob adore manger, et il opère un discernement étonnant lorsqu'il s'agit de bien se nourrir. En laboratoire sa nourriture de prédilection est constituée de flocons d'avoines.
Que vous soyez chercheur ou amateur, professeur ou élève, parent ou enfant, sur terre ou dans l'espace, pour acheter ou pour offrir, découvrez tout ce qu'il vous faut savoir sur le blob, apprenez à l'élever en toute simplicité et trouvez l'offre qui vous correspondra le mieux.