Manger moins de viande, plus de légumes et consommer local. Réduire ses déchets. Lutter contre la pollution numérique. Réduire sa consommation d'électricité
La première chose sensée à effectuer afin de lutter efficacement contre le réchauffement climatique consiste à réduire notre consommation d'énergie : nous utilisons essentiellement des énergies fossiles pour nous chauffer et pour avoir de l'électricité (gaz, charbon, fioul, pétrole…) et contribuons ainsi à émettre ...
Ce qui nous amène, au niveau d'émission de gaz à effet de serre actuel, à dans un peu plus de neuf ans -- soit à fin 2027. Pour franchir la barre des +2 °C, il faudra environ 26 ans -- ainsi cela arrivera d'ici fin 2045 environ.
Mais il y a une bonne nouvelle : nous avons suffisamment de temps pour sauver la plupart des animaux. 872 espèces sont répertoriées comme éteintes par la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature, mais un nombre incroyable d'espèces, 26 500, sont menacées d'extinction.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
D'ici 30 ans, nous subirons une hausse des températures sans précédent. Le réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences, qu'on peut déjà voir aujourd'hui. L'année 2019, par exemple, a comptabilisé 10 mois ininterrompus de températures au-dessus des normales avec des records de chaleur.
La population mondiale a doublé depuis 1970 à aujourd'hui, atteignant près de 7,8 milliards, et devrait atteindre environ 10 milliards d'ici 2050. Cela signifie que davantage de personnes génèrent plus d'insécurité alimentaire, de dégradation des sols, de pollution et de perte de biodiversité.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
En 2050, les températures avoisineront 50°C. Selon les prévisions du dernier rapport du GIEC ainsi que les recherches de Météo-France, le pays s'apprêterait à subir un réchauffement climatique sans égal. Dans trente ans, le thermomètre du Sud pourrait en effet frôler les 50° à l'ombre.
L'étude envisage un réchauffement de 1,8°C en 2050 et comme scénario le plus probable +3°C pour 2100, avec pour conséquence ces périodes de températures "cauchemardesques", avertit M. Zeppetello. Dans le pire scénario, les températures extrêmes pourraient durer deux mois de l'année dans les régions les plus affectées.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Aujourd'hui le réchauffement climatique est en fait surtout dû aux hommes, à l'industrie, au transport, aux élevages intensifs et au bâtiment (chauffage), qui ensemble détruisent la planète peu à peu. Il est donc important de réduire nos consommations et la pollution.
Comme évoqué précédemment, adaptation et atténuation constituent deux réponses complémentaires dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.
1/ Les Pays-Bas.
Pour Yves Cochet, l'effondrement est « possible dès 2020, probable en 2025, certain vers 2030 ». Il estime qu'il « n'y aura plus de voiture en 2040.
En septembre 2019 , il publie Devant l'effondrement : Essai de collapsologie, dans lequel il annonce que par effets systémiques l'effondrement mondial devrait se produire entre 2020 et 2040, période durant laquelle la population serait décimée par la famine, les maladies, les guerres, jusqu'à être réduite à deux ou ...
Dans le détail, la montée du niveau de la mer d'ici 2050 devrait être de 25 à 35 cm pour la côte Est américaine, de 35 à 45 cm pour la côte du golfe du Mexique, et de 10 à 20 centimètres sur la côte Ouest. Le précédent rapport sur le sujet datait de 2017.
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
Selon la projection centrale de l'Insee, la France serait moins affectée. Elle comp- terait en 2040, 18,7 millions de personnes de plus de 65 ans, lesquels représenteraient 25,6% des 73 millions d'habitants, contre 16,3% aujourd'hui. Les plus de 80 ans passeraient de 3 à 7 millions.