Le neurologue fait partie des exceptions au parcours de soins coordonnés : il est possible de consulter un neurologue en accès direct, sans passer par son médecin traitant au préalable. L'assuré est alors dans le parcours de soins et bénéficiera d'un remboursement optimal de la Sécurité sociale de 70 %.
La consultation auprès d'un neurologue s'effectue soit en urgence, à l'hôpital, lors d'un AVC par exemple, soit en cabinet (libéral ou hospitalier) après avoir été adressé par son médecin traitant. Le neurologue n'est pas en accès direct dans le parcours de soin de l'Assurance Maladie.
Quel remboursement Sécu s'applique chez le neurologue ? Lorsque l'assuré consulte un neurologue, son remboursement Sécu est de 70 % du tarif de base de 41,70 € pour un médecin conventionné.
Vous pouvez tout à fait faire le choix de consulter un spécialiste sans passer au préalable par votre médecin traitant puisque certaines spécialités sont en accès libre. C'est notamment le cas de la gynécologie, l'ophtalmologie, la psychiatrie et la pédiatrie.
Lorsque le patient est hors parcours de soins, cela entraîne une majoration du ticket modérateur, soit une augmentation du reste à charge.
Vos actes de biologie ; Vos arrêts de travail indemnisés ; Vos hospitalisations dans les établissements publics ou privés ; Vos transports pris en charge vers un hôpital, un centre d'examens, etc.
Si vous êtes loin de chez vous (éloignement géographique, vacances), vous pouvez consulter un autre médecin que votre médecin traitant. Ce médecin cochera alors la case « Hors résidence » sur la feuille de soins.
Non, il n'est pas possible de déclarer deux médecins traitants sur votre dossier.
Un professionnel de santé peut refuser ses soins, c'est la clause de conscience du médecin. C'est, pour le médecin, le droit de refuser la réalisation d'un acte médical pourtant autorisé par la loi mais qu'il estimerait contraire à ses propres convictions personnelles, professionnelles ou éthiques.
Pour un neurologue de secteur 2, vous êtes remboursé selon un tarif conventionnel fixé à 39 € pour un suivi régulier, soit 26,30 €. S'il s'agit d'un avis ponctuel, la participation est de 42,75 €, et calculée sur la base d'un tarif de 62,50 €.
Comment se déroule la première consultation ? Elle devrait généralement durer entre 3/4 d'heures et 1 heure 30. Le neurologue interroge le patient avec des questions basiques (âge, traitements, antécédents, profession…) et procède ensuite à l'examen selon les symptômes décrits.
La consultation de ce spécialiste est nécessaire pour des traumatismes crâniens, à la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC), d'hématomes ou d'hémorragies à l'intérieur de la boîte crânienne ou de tumeurs cérébrales.
Les informations relatives à votre dossier médical ne figurent pas sur votre carte Vitale. Si vous avez un dossier auprès de votre médecin, vous devrez lui demander de vous le fournir. Vous êtes libre de changer de médecin traitant quand vous le souhaitez et sans justification.
Résultat : 44% d'entre eux ont déclaré refuser de nouveaux patients. La raison ? Ils en ont déjà trop pour 71%, quand 14% expliquent qu'ils comptent prochainement prendre leur retraite. 9% des médecins généralistes ont indiqué qu'ils préféraient rencontrer le patient avant de l'intégrer à leurs fichiers.
Si vos recherches restent vaines, vous pouvez vous rapprocher du conciliateur de l'assurance maladie. Il a pour mission principale l'examen des litiges entre les caisses d'assurance maladie et les usagers. Le conciliateur peut également être saisi si vous avez des difficultés à déclarer un médecin traitant.
Qui a le dernier mot du médecin conseil et du médecin du travail ? Comme évoqué précédemment, c'est le médecin-conseil de la CPAM qui est chargé d'assurer le contrôle médical. Autrement dit, il doit vérifier que l'état de santé du salarié mentionné sur l'arrêt maladie est réel.
Comment savoir si un médecin est compétent ? En général, on se fie à deux bonnes sources de renseignements : le fameux « bouche à oreille », qui est efficace dans bien d'autres domaines que la médecine ; et, pour le recours aux spécialistes, l'avis de son médecin traitant.
Elle peut également contenir les informations supplémentaires suivantes : Mention du médecin traitant déclaré Mention d'une éventuelle mutuelle santé Personne à prévenir en cas de nécessité
La mention ne figure ni sur la carte vitale ni sur l'attestation de droits. C'est votre médecin qui ajoutera la mention "Suivi Post ALD" sur vos ordonnances. Les professionnels de santé (médecins, laboratoires, pharmacies etc) ajouteront également cette mention sur vos feuilles de soins.
Quelles informations contient-il? Le nom du patient, sa date de naissance et un numéro d'identifiant propre au système. Sur le plan médical, les médicaments enregistrés par le pharmacien au cours des 4 derniers mois (nom du produit, quantité, numéro de lot pour la traçabilité).
Est-il obligatoire d'avoir une carte vitale photo ? Oui, il est désormais obligatoire d'avoir une carte vitale avec photo. Bien que celle sans photo soit encore valable, le temps de la recevoir.