La neige vient de la vapeur d'eau qui se condense dans les nuages. S'il fait moins de 0 degré partout entre le nuage et le sol, l'eau formera des cristaux qui s'agglutineront pour former des flocons de neige de plus en plus gros.
Il s'agit de précipitations solides qui tombent d'un nuage et atteignent le sol lorsque la température de l'air est négative ou voisine de 0 °C.
«Cela dépend de la température qu'il fait au niveau de l'air et du sol», explique à 20 Minutes Cyrille Duchesne, prévisionniste à La Chaîne Météo. Il faut que celle-ci tourne autour de 0°C et cela ne se joue à rien: dès qu'on atteint 1°C, «cela ne tient pas», indique notre expert.
Si toutes les températures sont négatives jusqu'au sol, il neige. Si elles deviennent positives, les flocons fondent et deviennent gouttes de pluie. La neige est une forme de précipitation qui tombe surtout en hiver, lorsque la température est aux environs de 0°C.
Trois conditions sont nécessaires pour que la neige se forme : la température de la masse d'air (à toutes altitudes) doit être très proche de 0°C ou inférieure à 0°C ; la vapeur d'eau doit être présente en assez grande quantité dans l'atmosphère ; de minuscules particules volatiles (poussières, sable, …)
S'il fait plus de 0 degré dehors, la neige qui tombe des nuages se transformera en effet en pluie. Mais s'il fait plus froid dehors, par exemple -8°C, sache qu'il neigera également ! La neige vient de la vapeur d'eau qui se condense dans les nuages.
Une « offensive hivernale » commence en France ce 31 mars 2022. Elle doit s'accompagner de chutes de neige, concernant de nombreuses régions le 1er avril.
En moyenne, on trouve de la neige dès 800 m avec des quantités très variables selon les massifs.
En hiver, comme il est plus bas qu'en été, le soleil réchauffe moins la Terre. Les températures sont alors souvent fraîches, et le taux d'humidité est plus élevé. Avant de tomber, la neige commence par se former en altitude à l'intérieur d'un nuage. Pour cela, la température de l'air doit être négative.
La fonction d'un radar de précipitations (radar de neige ou de pluie) est toujours la même. À l'aide d'une station radar, des micro-ondes sont envoyées dans les nuages. Ces faisceaux radar sont renvoyés à la station radar par les gouttelettes d'eau dans le nuage.
Pour qu'une neige tienne au sol, il est nécessaire qu'il soit froid, c'est-à-dire avec une température proche de 0°C ou négative, ou que les précipitations soient suffisamment intenses pour que la neige parvienne à tenir.
La pluie est également efficace pour faire fondre la neige. En effet, la goutte d'eau est plus chaude lorsqu'elle atteint le sol. Elle s'infiltre ainsi dans le couvert neigeux en profondeur. Toutefois, l'efficacité de la pluie pour accélérer la fonte dépend de la température de l'air.
S'il fait +4°C et que le point de rosée est bien au-dessus de 0°C, la neige fond à une vitesse effarante ! S'il fait +4°C, mais que le point de rosée est à -8°C, la neige ne fond presque pas dans ces conditions, malgré les +4°C et le soleil probablement présent !
En France, la neige arrive généralement lorsque les températures sous abris sont comprises entre -5°C et +1°C.
La modification des précipitations et l'augmentation des températures seraient les causes de cette pénurie de neige en hiver et des fontes accrues au printemps et en été.
Réponse simple : La neige n'est pas froide en elle-même, mais elle est de température inférieure à celle de notre corps. Lorsque nous touchons de la neige, une partie de notre chaleur quitte nos mains pour se diffuser dans la glace et la faire fondre.
Toutefois, elle peut atteindre 12 km au-dessus du point le plus profond des océans, soit une chute de neige plus haute sous la mer que dans le ciel. Ces flocons sont des agrégats d'autres particules plus petites, biogéniques et minérales, produites en surface par le plancton dans les océans.
Le poids des masses neigeuses peut fortement différer, selon sa consistance. Alors qu'une nouvelle neige fraîche et poudreuse pèse entre 30 et 50 kg par mètre cube, la neige résiduelle mouillée peut peser jusqu'à dix fois plus. Les structures de toitures peuvent être enfoncées et le toit se déformer.
Ces scientifiques, dont les travaux viennent de paraître dans la revue scientifique The Cryosphere, laissent entendre que le manteau neigeux pourrait se réduire jusqu'à 70 % dans les Alpes françaises d'ici 2100.
Car si le froid conserve mieux la neige, les précipitations sont aussi plus fréquentes. En hauteur de cm de neige cumulée, la station Les Contamines Montjoie (74) prend la tête du classement avec 543 cm, suivi par Val Thorens (496 cm), Val d'Isère (480 cm) et La Plagne (477 cm).
1- Tignes. La station savoyarde est au sommet pour son enneigement ! Avec 697cm en moyenne par saison, elle domine le tableau grâce notamment à quelques hivers exceptionnels. En 2017-2018, il est tombé en cumulé plus de 1000 cm par exemple, 909 cm en 2019-2020 !
Les grands vents font souvent en sorte que la neige ne s'accumule qu'à quelques endroits. Si l'épaisseur dépasse 20 cm, la neige se compacte sous son propre poids et s'évapore.
Quelques épisodes de neige en avril plus anciens
L'année 1976, qui est connu pour sa sécheresse historique, a connu ainsi un début de printemps chaotique avec un épisode neige historique du nord-est au centre-est du pays. Cette neige fut particulièrement tardive dans la saison.
L'été 2022 est le deuxième le plus chaud jamais observé, "avec une température moyenne de 22,7 °C sur le trimestre juin-juillet-août, soit une anomalie de +2,3 °C par rapport à la normale", explique Météo France, lors de son bilan estival ce mardi 30 août.
"C'est rare mais cela peut arriver"
En effet, si le mois d'avril est plus enclin au retour du rayon du soleil, il peut arriver que les températures chutent brutallement et qu'elles soient accompagnées de fortes précipitations. "C'est rare mais cela peut arriver", explique le prévisionniste.