Deux propositions indépendantes peuvent être coordonnées, c'est à dire qu'elles sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car). Exemple : Le gâteau de Fiona est délicieux et ses invités sont contents.
Pour repérer le nombre de propositions dans une phrase, il faut donc repérer le nombre de verbes conjugués. Exemple : [Lou a commencé la danse] [quand elle avait six ans]. Cette phrase comporte deux propositions car elle a deux verbes conjugués. Quand le verbe est le même, il n'est pas toujours répété.
La phrase complexe contient plusieurs propositions (= parties de phrases organisées autour d'un verbe conjugué). Elle est constituée d'autant de propositions qu'il y a de verbes conjugués. Ces propositions peuvent être reliées de différentes manières : la juxtaposition, la coordination et la subordination.
La proposition principale se trouve généralement avant la subordonnée : Je vous recontacterai (principale) dès que la décision sera prise (subordonnée). Mais elle peut se placer après la subordonnée : Dès que la décision sera prise (subordonnée), je vous recontacterai (principale).
Il existe trois sortes de propositions subordonnées : – les propositions subordonnées complétives ; – les propositions subordonnées circonstancielles ; – les propositions subordonnées relatives.
La proposition principale
Une proposition qui contient un terme dont dépend une autre proposition est appelée proposition principale. « il explique » est une proposition principale car elle contient le verbe explique dont dépend la proposition « comment l'auteur décrit une période de sa vie ».
Les propositions principales pourraient former des phrases à elles seules. Elles ne peuvent pas exister sans la proposition principale. Elles ont deux rôles différents : soit expansion du groupe nominal soit complément du verbe de la proposition principale.
Il en existe beaucoup d'autres : attendu, avant, avec, concernant, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, durant, entre, envers, excepté, hormis, hors, malgré, moyennant, outre, par, parmi, passé, pendant, plein, pour, près, proche, selon, sous, suivant, supposé, sur, touchant, vu, etc.
1. La juxtaposition : Quand deux propositions sont juxtaposées, elles sont liées par un signe de ponctuation : une virgule, un point-virgule ou deux points.
[Si le sujet t'intéresse], [je te prêterai l'article], [dès que j'aurai fini de le lire]. Dans cette phrase, on repère : une proposition principale : je te prêterai l'article (on peut la détacher du reste de la phrase) ; deux propositions subordonnées, introduites l'une par si, l'autre par dès que.
La phrase simple est une proposition indépendante, c'est-à-dire une proposition qui ne dépend d'aucune autre proposition, et dont aucune autre proposition ne dépend.
J'ai vu six sots suçant six cent six saucisses, six en sauce et six cents sans sauce.
- La proposition indépendante, ne dépend d'aucune autre proposition, et aucune autre proposition ne dépend d'elle. - Erik est sérieux. - Le soleil disparaît derrière les nuages. - La proposition subordonnée dépend toujours d'une autre proposition dont elle complète le sens.
La nature d'une proposition subordonnée
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.) ou par une locution conjonctive de subordination (parce que, bien que, pour que, etc.). Ex. : Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].
Analyser logiquement une phrase revient à découper la phrase en propositions, à donner la nature de chacune d'entre elles et la fonction des subordonnées. Faire l'analyse logique de la phrase suivante : Je suis déçu, j'ai perdu mes billes alors que la récréation n'était pas terminée.
Les propositions indépendantes fonctionnent en autonomie, et ne dépendent donc d'aucune autre proposition, c'est-à-dire qu'elles ont un sens même si l'on ne lit pas le reste de la phrase. Il en existe deux types : la juxtaposition et la coordination.
Une proposition est un groupe de mots ayant pour noyau un verbe dont le sujet est exprimé ou sous-entendu. Une phrase contient donc autant de propositions que de verbes dont le sujet est exprimé ou sous-entendu. Si une phrase ne contient qu'une seule proposition, il s'agit d'une phrase simple.
Il existe différents types de propositions subordonnées : les subordonnées relatives, les subordonnées complétives et les subordonnées circonstancielles.
Une proposition est dite elliptique lorsque le verbe n'est pas exprimé. Les mots omis par ellipse doivent parfois être rétablis pour mener à bien l'analyse de la phrase. La proposition elliptique peut être une indépendante ou une principale. Merci pour le café.
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule.
Attention : une proposition subordonnée peut, à son tour, être complétée par une autre subordonnée. 2. Les propositions subordonnées et les mots de liaison. Le paysan, qui cultive ce champ, connaît très bien son métier.
La phrase contient une ou plusieurs propositions. On distingue trois sortes de propositions: La proposition indépendante comme son nom l'indique, ne dépend de rien, et rien ne dépend d'elle; elle se suffit à elle-même.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.