Mars est aujourd'hui un monde désolé, balayé par les tempêtes de poussières, et plus aride que les déserts terrestres. Les températures moyennes, bien inférieures à 0°Celsius, et la faible pression atmosphérique, 6 hectopascals en moyenne, interdisent la présence d'eau liquide à sa surface.
Quelle qu'en soit la source, la présence d'eau sur Mars n'est pas une surprise. L'eau a sculpté des paysages martiens entiers, dont une ancienne mer profonde d'environ 1.6 km, dans un passé lointain de plusieurs milliards d'années, alors que la planète était plus chaude et l'eau plus présente.
En effet, la faible valeur de la pression de son atmosphère (0,66 millibars), qui peut varier de 30 % au cours de l'année, ne permet pas à l'eau liquide de s'y maintenir : tant que la pression partielle en H2O est inférieure sur une planète à 6,1 millibars, l'eau ne peut exister que sous forme de vapeur ou de glace.
L'eau sur Mars s'observe actuellement à la surface sous la forme d'une couche de glace au pôle nord épaisse de plusieurs kilomètres, sous forme de givre saisonnier aux périodes de l'année les plus froides, et dans l'atmosphère, sous forme de vapeur et de glace dans les nuages.
Avec ses collègues, elle a donc décidé de créer un nouveau modèle pour déterminer où était passée l'eau de la planète rouge au cours de ses 4,5 milliards d'années d'existence.
Ces réservoirs sont alimentés par la pluie, et sont vidés par l'évaporation ou par la consommation humaine. Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
Pour y parvenir, l'astromobile a fait fonctionner un petit module cubique de la taille d'un grille-pain, baptisé « Moxie ». Celui-ci aspire l'air de l'atmosphère martien, composé à 96 % de dioxyde de carbone (CO2), le comprime puis le chauffe à une température de 800 °C pour casser les molécules qui le compose.
Les noyaux des quatre planètes géantes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) sont théoriquement très riches en glace d'eau, glace de haute pression et de haute température, comme on peut en faire dans les laboratoires terrestres en comprimant de l'eau à quelques dizaines de milliers d'atmosphères.
Reste que Vénus n'a plus d'eau au contraire de la Terre ! Les deux planètes ont commencé par être couvertes par un océan de magma. Cette lave échange beaucoup de volatiles (dont la vapeur d'eau) avec l'atmosphère de la planète.
La température en surface présente des extrêmes moins élevés, une atmosphère ténue fournit une certaine protection contre les rayonnements nocifs et constitue une source potentielle notamment d'oxygène tandis que l'eau est présente sous forme soit de glace soit de vapeur ou encore sous forme liquide en profondeur.
d'ébullition de l'eau en fonction de la pression Sur Mars, la pression actuelle est de 6 hPa. À cette pression, l'eau ne peut pas être liquide. Elle est en glace et/ou en vapeur. Et comme il fait en moyenne –50°C, elle est surtout en glace, avec une très faible proportion de vapeur.
L'analyse des données recueillies par la sonde Juno de la NASA montre que l'eau compte pour environ 0,25 % des molécules présentes dans l'atmosphère à l'équateur de Jupiter. Les astronomes espéraient obtenir une estimation précise de la quantité totale d'eau dans l'atmosphère de Jupiter depuis des décennies.
L'action du soleil permet l'évaporation de l'eau de mer et la transpiration des végétaux. Cette vapeur d'eau monte dans l'atmosphère, où il fait plus froid. La vapeur se retransforme en fines gouttelettes.
Avec nos moyens actuels, un voyage vers Mars dure environ 260 jours lorsque les deux planètes sont à une distance réduite permettant le lancement. Il faut savoir que des facteurs importants comme la puissance du vaisseau et de la charge sont à prendre en compte.
Cette couleur est attribuée aux petites poussières provenant de la surface désertique et poussées par de fortes tempêtes de vent. Cette poussière est composée en partie d'oxyde de fer, connu sur la Terre sous le nom de rouille.
Le résultat de la sublimation quasi générale de l'eau de surface qui tendrait à évoluer en phase liquide à un moment ou un autre de la journée et /ou de l'année, est que Mars est partout aride, les endroits les plus humides étant comparables aux endroits les plus secs du Désert d'Atacama.
Au-delà de Mars, les planètes volumineuses que sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune sont moins bien connues : elles contiennent en profondeur de la vapeur d'eau et des nuages de glace d'eau, récemment identifiés sur Jupiter par la sonde Galileo. Il est également probable que leurs noyaux renferment de la glace.
La Terre est une planète rocheuse du système solaire. Les conditions physico-chimiques qui y règnent permettent l'existence d'eau liquide et d'une atmosphère compatible avec la vie.
Vénus, par contre, possède une atmosphère épaisse à l'origine d'un effet de serre, ce qui en fait la planète la plus chaude de tout le système solaire.
Saturne est la deuxième plus grosse planète du système solaire. Pourtant, elle est si peu dense qu'elle pourrait vraiment flotter sur l'eau. Cette faible densité s'explique facilement : Saturne n'est pas faite de matière solide comme la Terre.
Uranus est la septième planète à partir du Soleil. Elle est qualifiée de géante de glaces, car elle est largement composée d'eau, d'ammoniac et de méthane sous forme solide. Comme toutes les autres planètes, Uranus s'est probablement formée dans un grand nuage de gaz, de poussière et de glace.
Il y a bien de l'eau sur Mercure. La glace est abondante sur cette planète qui est pourtant la plus proche du soleil, ont confirmé jeudi les dernières observations et mesures de la sonde américaine Messenger.
Les astronautes se nourriront bien de fruits, légumes et céréales, mais ils les cultiveront sur des sols synthétiques, dans des modules étanches sous pression et atmosphère artificielles. Les plantes, nourries d'eau et d'engrais, pousseront sous des lampes UV. »
Dans l'espace, il n'y a rien du tout, ni atmosphère ni oxygène. Personne ne peut donc y respirer. C'est pourquoi les astronautes qui travaillent à l'extérieur de la Station Spatiale Internationale doivent revêtir un scaphandre dans lequel ils reçoivent de l'air. Sur la Lune, il n'y a pas d'atmosphère.
Ainsi, dans l'air que nous respirons, il y a environ 30 milliards de milliards de molécules d'air (azote + oxygène) par centimètre cube. Dans l'espace cette quantité descend à environ 100'000 molécules par centimètre cube, ce qui est extrêmement peu, mais ces molécules sont bien là!