Mais depuis le XVIIe siècle, l'attribut peut s'accorder en genre et en nombre avec la ou les personnes que « on » représente, dès lors qu'elles sont identifiables. Si des petites filles se réjouissent d'être ensemble, elles pourront s'exclamer « On est contentes ! » ; l'accord se faisant au féminin pluriel.
Quand on remplace je, tu ou vous, il ou elle ou nous, l'accord se fait en genre et en nombre avec le sujet représenté par on : "On est arrivés ce matin ; alors, on est contente ?" D'ailleurs, il y a une grande émission de télévision en "on", dont le titre comporte une erreur d'accord.
Dans ces emplois, le participe passé ou l'adjectif qui se rapporte au pronom on est invariable, c'est-à-dire au masculin et au singulier, puisqu'on ignore d'ordinaire le sexe et le nombre de personnes que le pronom on représente. On n'est jamais mieux servi que par soi-même.
« Ont » est le verbe « avoir » conjugué. Si vous pouvez remplacer le terme qui pose problème par « avaient » (imparfait de l'indicatif), alors il s'agit du verbe « avoir » conjugué à la 3e personne du pluriel du présent de l'indicatif (« ont », avec un t) : Ces clémentines ont des pépins.
L'Académie française nous éclaire encore. Lorsque le pronom qualifie «un sujet dont on ignore le sexe ou le nombre», «des personnes indéterminées», l'usage veut que le participe ait un genre non marqué. C'est-à-dire un masculin singulier. Pour être correct, on préférera donc écrire: «On n'est pas sûr d'y arriver.»
Mais lorsque on désigne une personne en particulier, l'adjectif s'accorde avec le sujet réel, au masculin ou au féminin selon le cas : On est contente, madame Langlois ? Chloé et moi, on a fait une longue randonnée et on est bien fatigués. (La personne qui s'exprime est un homme.)
L'accord se fait alors comme si le on était de la première personne du pluriel avec les participes passés. Cet emploi de on se fait à l'oral. On préfère largement utiliser le on à la place du nous à l'oral. - On est allés à la plage hier, j'en suis encore fatigué.
Étymologiquement, nous l'avons vu, « on » est masculin singulier. Le participe passé du verbe dont il est sujet s'accorde donc au masculin singulier. Ainsi, le talk-show de Laurent Ruquier diffusé tous les samedis soir sur France 2 s'intitule On n'est pas couché.
L'accord du participe passé avec l'auxiliaire « être » L'accord du participe passé avec l'auxiliaire « avoir » L'accord du participe passé avec les verbes pronominaux. L'accord du participe passé avec un infinitif.
- On est allés/allé au cinéma. - On est partis/parti à l'heure. ►ON est un pronom personnel quand il est utilisé à la place de "nous"; le verbe est au singulier mais les adjectifs, participes passés qui suivent sont au pluriel: Mais : On est loin du centre-ville.
Comment s'écrit la phrase on est beaux ? Beaux ou beau ? Faut-il accorder ce mot au pluriel ou bien le laisser au singulier ? Les deux sont possibles, on peut écrire on est beaux ou on est beau !
Pour faire la différence entre on et ont, il faut mettre la phrase au passé. "On" reste "on" puisqu'il s'agit d'un pronom personnel comme "il" ou "nous". Par contre, au passé, "ont" devient "avaient" puisqu'il s'agit de l'auxiliaire avoir. On est venu ce soir.
Il est complètement invariable, et ne s'accorde jamais avec le sujet qu'il accompagne. Par exemple : "il avait été invité à la fête" ne deviendra jamais "nous avions étions invités à la fête", mais bien sûr "nous avions été invités à la fête".
Il faut alors écrire « où l'on se sent bien » plutôt que « où on se sent bien ». Pour éviter de prononcer successivement les deux voyelles orales [u] [ɔ̃] (où/on), on ajoute un « l » euphonique.
La principale fonction du S est de marquer le pluriel à l'écrit, pas de décrire le son.
En général, on forme le pluriel d'un nom en ajoutant « s » au nom singulier. Pour certains noms, « x » est la marque du pluriel. En général, «s» est la marque du pluriel à l'écrit.
Règle : En général, au pluriel, on ajoute un S à la fin du nom. Ce S, ne se prononce pas. Attention à la liaison avec le déterminant.
On (du latin, homo, l'être humain) est un pronom indéfini neutre qui réfère à une ou plusieurs personnes, sujet de la phrase. Ce pronom ne s'emploie que pour désigner des êtres humains : on peut désigner un sujet indéterminé parce qu'il est inconnu du locuteur, il est alors équivalent à « quelqu'un ».
Faut-il mettre un s au mot fier ou non, quand on écrit cette phrase ? Oui, on en met un, l'orthographe correcte est nous sommes fiers de toi .
On est un pronom personnel indéfini de la troisième personne, invariable, exprimant l'idée d'animé humain et fonctionnant toujours comme sujet. Il est dérivé du latin homo, homme. On a employé autrefois, dans un sens absolu et indéterminé, les formes hom, hum, hons, um, om, on, etc.
En général, on remplace on par la forme l'on après et, ou, où, que, à qui, à quoi, si, par souci d'euphonie: On vieillit et l'on oublie ses amis d'enfance.
nom ➙ beau (nom masculin) ; belle (nom féminin).
« Pour les mots en -ou, comme clou(s) / pluriel clous, l'Académie donne le pluriel en s, sauf pour ceux qui finissaient anciennement par un l mouillé, comme pou / poux (ancien français pouil), genou / genoux, verrou / verroux (Acad. genouil, verrouil jusqu'en 1762, puis pluriel verrous).