Des communes interdisent tout objet non biodégradable pour une inhumation afin d'éviter de polluer les sols. Tous les objets en plastique sont alors refusés ainsi que les appareils électroniques. Il en va de même dans certains cas pour les habits et les chaussures. Mais aussi les prothèses à piles.
Portez du noir, du gris ou du bleu foncé si possible, mais la plupart des funérailles contemporaines permettent une plus large gamme de couleurs, à condition qu'elle ne soit pas trop ostentatoire. Pour les hommes, ne portez pas de shorts ou de jeans. Tenez-vous plutôt à un pantalon léger ou à un pantalon de ville.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
C'est vraiment une stratégie banale et profondément humaine pour garder le lien que la mort a rompu. Il ne faut pas s'imaginer qu'on est des malades mentaux. Mais ce n'est pas non plus mon kit de survie. C'est juste une des voies du deuil.»
Son quotidien, le thanatopracteur (ou embaumeur) le passe avec les morts. Disons qu'il leur donne une apparence digne, au-delà de la vie. Entre le médecin légiste et les pompes funèbres, son travail consiste à présenter dignement les personnes décédées, notamment lors d'accidents.
Prothèses, stérilets, pacemakers et surtout dents en or... Autant de reliquats qui ne brûlent pas lors de la crémation et qui sont revendus par les crématoriums à des entreprises de recyclage, déplore le magazine.
Après la toilette mortuaire, le défunt est habillé
Autrement dit, si la tenue que votre proche affectionnait le plus est son jeans t-shirt, un jogging ou une robe en strass : nulle loi ne s'y oppose !
La conservation de la dépouille y est généralement gratuite pendant un délai de 3 jours. Elle peut être payante au-delà, auquel cas ce coût apparaît sur la facture d'obsèques. Province : en cas de décès en hôpital, le corps est généralement transféré en chambre funéraire.
L'objet doit être biodégradable, et de manière générale, ne pas freiner le processus de décomposition naturelle du corps. Les chaussures doivent ainsi être enlevées.
Il est interdit de garder les cendres d'un défunt chez soi ou à un autre endroit que ceux cités ci-dessus. Il n'est pas possible de disperser les cendres à plusieurs endroits. En effet, les cendres d'un défunt sont assimilées à un corps dans son ensemble et ne peuvent donc pas être séparées.
Il n'existe pas de norme précise. Si le corps de la personne n'est pas accidenté, et que l'enfant le souhaite, quel que soit son âge, il peut voir le corps de la personne décédée. Voir le corps d'une personne morte n'est pas traumatisant du moment que c'est fait dans la logique d'un rituel post-décès.
Dès qu'il voit les veines légèrement gonfler au niveau de la main ou de la tête, c'est qu'il y a suffisamment de pression. Il reprend son trocart et vient le piquer dans le cœur côté gauche. Il vide ainsi tout le sang du corps du défunt et lui injecte à la place du formol.
Il est cependant possible de porter des vêtements de couleur, comme le gris, le marron ou le bleu sombre, mais à la condition d'éviter les teintes vives que sont le rouge, le orange, le rose, le vert ou le jaune. Le blanc est plutôt réservé à la chemise si celle-ci est couverte d'une veste plus sombre et aux bijoux.
L'Inde et les pays asiatiques prônent le blanc, pureté de la lumière, pâleur mortuaire mais également symbole de vérité. Certaines contrées comme la Chine ou le Japon y associent des touches de noir ou de rouge pour signifier la douleur et le chagrin.
Cette pratique permet de freiner le processus de décomposition et contribuer à un certain assèchement de la dépouille des fluides porteurs de bactéries. Ainsi, les proches peuvent toucher le corps ou l'embrasser sans risque de contamination bactérienne.
Il est de coutume de couvrir les miroirs dans la maison de deuil pendant la période de Shiv'ah car la personne affligée ignore « son apparence physique et toutes les futilités afin de se concentrer sur l'essentiel qui est son âme... En voilant les miroirs, on symbolise son éloignement des regards de la société ».
Obturer les orifices naturels
Sous la pression des gaz, issus de la fermentation bactérienne, ces liquides peuvent refluer par ces orifices naturels. Afin d'éviter ces écoulements, il est possible à l'aide de mèches de coton, de former un tampon qui viendra faire obstacle à ces fluides.
Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps. Beaucoup de pompes funèbres se voient donc dans l'obligation de refuser certaines demandes des familles.
Malheureusement, de façon générale, ces individus qui se réveillent subitement après avoir été déclarées mortes ne survivent pas à cet éveil. Tout simplement parce que cette baisse d'activité métabolique a endommagé de nombreux tissus. Et plus l'activité est faible, plus les tissus s'abiment.
Les corps, qu'ils soient exposés aux veillées funéraires, ou pris en photo, sont plus présentables. Ainsi, cette pratique combinée à une soigneuse mise en scène d'une personne décédée, permet de rendre la mort plus tolérable pour les proches de la victime.
Le but premier de l'embaumement consiste à retirer le sang du corps afin de pouvoir le conserver plus longtemps. Contrairement à plusieurs croyances, il n'est pas question de retirer les organes profonds du corps, plus communément appelés « viscères ».
Dans le cas d'une crémation, la fermeture doit se faire en présence d'un officier de police, qui pose des scellés sur le cercueil. Ensuite, les porteurs – qui peuvent être des employés des pompes funèbres ou des proches – l'emmènent jusqu'au lieu de crémation ou d'inhumation.
L'embaumement et l'inhumation du corps garantissent un ralentissement de sa dégradation. De même dans un cercueil de qualité, un organisme peut mettre jusqu'à 50 ans pour se décomposer totalement. C'est généralement les dents qui sont la dernière partie à se décomposer.
Cette interdiction commune à tous les crématoires commence à apparaître dans la réglementation de certains cimetières, afin d'endiguer l'éventuelle pollution des sols par le lithium des batteries (du coup il est délicat de se faire placer en terre avec son smartphone par exemple).