Une fois acceptée par le vendeur, une Promesse d'achat ne peut plus être annulée par l'une ou l'autre des parties, à moins : qu'une clause à cet effet soit prévue (ex. : à la suite d'une inspection); que ce soit la volonté des deux parties; d'une décision judiciaire.
Qu'il s'agisse d'une promesse d'achat d'un terrain ou d'une maison, l'annulation ne peut se faire qu'au moyen de l'envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception.
Pour annuler son engagement d'achat au moment du délai de rétractation suivant la signature du compromis de vente, l'acquéreur doit adresser un courrier recommandé avec accusé de réception mais n'est pas contraint de motiver sa décision.
Après la signature de la promesse, vous avez 10 jours pour vous rétracter. La signature d'une promesse de vente engage en principe l'acquéreur d'un bien immobilier à effectuer l'acte d'achat pour lequel il s'est engagé. Pour autant, il reste possible de revenir sur sa décision.
La rétractation de la promesse de vente par l'acquéreur s'effectue via une lettre recommandée avec demande d'avis de réception adressée : Au vendeur pour un avant-contrat ou un compromis de vente signé entre particuliers sans notaire; Au notaire pour un avant-contrat réalisé par acte authentique.
Il s'agit d'un document écrit, qui mentionne les conditions d'acquisition du bien, et que l'acquéreur rédige pour faire une proposition officielle au vendeur. A travers la promesse d'achat, l'acheteur s'engage donc à acheter le bien immobilier du vendeur, à un prix défini.
Elle consiste en un engagement du propriétaire à vendre le bien à l'acquéreur avec lequel il s'est accordé. Cette promesse est régie par l'article 1124 du Code civil. Le délai entre la promesse et l'acte de vente est généralement de deux à trois mois.
En effet, conformément à l'alinéa 1er de l'article 1589 du Code civil « La promesse de vente vaut vente, lorsqu'il y a consentement réciproque des deux parties sur la chose et sur le prix ». La signature d'un compromis équivaut donc à une vente et engage, en principe, irrévocablement les deux parties.
Une offre d'achat écrite ne peut pas être annulée avant la réponse du vendeur, sauf si une clause spécifique le permet. Dans tous les cas, un acheteur souhaitant se désister pourra néanmoins le faire grâce à son délai de rétractation de 10 jours après le compromis de vente.
le vendeur peut se rétracter avant la signature du compromis, en l'absence d'offre d'achat écrite ou d'un autre document écrit matérialisant l'accord des deux parties sur le prix de vente ; le vendeur, en revanche, ne peut pas se rétracter si un tel document a déjà été établi.
Une offre d'achat rédigée en bonne et due forme et signée par le vendeur et l'acheteur est un engagement pour les deux parties à mener la transaction à terme au prix convenu. Le vendeur ne peut annuler une offre d'achat qu'il a acceptée sans s'exposer à une demande de compensation de l'acheteur.
L'offre d'achat est peu engageante pour l'acquéreur
En théorie, l'acheteur est engagé dès lors que son offre est acceptée par le vendeur ; on considère qu'il y a alors un accord sur « le prix et la chose » et un compromis doit être signé.
L'offre d'achat n'engage pas le vendeur : seuls les signataires sont engagés. Si votre offre correspond exactement au montant demandé, elle est dite « parfaite » et le vendeur est en principe obligé de l'accepter. En réalité, ce n'est pas toujours le cas. Le vendeur peut en effet avoir reçu une offre concurrente.
Seul l'acquéreur peut annuler la promesse de vente sans pénalités, à condition de se rétracter dans le délai légal de 10 jours à compter du lendemain de la notification de l'avant-contrat. - À NOTER - : le droit de rétractation doit être exercé par lettre recommandée AR, sans justification de motif.
Il n'y a aucune distinction entre promesse d'achat et offre d'achat, on parle alors de la même chose. Cette promesse d'achat est adressée par l'acheteur d'un bien, à la suite d'une visite concluante.
La promesse d'achat est un document rédigé par l'acquéreur potentiel d'un bien immobilier. Doivent figurer dans ce document plusieurs informations, notamment l'offre de prix faite au vendeur. Celui-ci sera alors engagé, si toutefois il l'accepte.
Le délai de rétractation est de 10 jours dès le lendemain de la signature du compromis de vente. Pour procéder à la rétractation l'acheteur doit envoyer un courrier recommandé avec avis de réception. Il est possible de rétracter après le droit de rétractation de 10 jours sous certaines conditions.
Dans la plupart des cas, c'est l'acquéreur qui doit les payer. Deux cas sont possibles : le notaire peut vous proposer un tarif global pour la rédaction du compromis et toutes les opérations éventuelles relatives à la vente.
La promesse de vente est plus souple pour l'acheteur
Si l'une des parties renonce à la transaction, l'autre peut l'y contraindre par voie de justice, en exigeant des dommages et intérêts. La promesse de vente engage uniquement le propriétaire auprès de l'acquéreur potentiel à lui vendre son bien à un certain prix.
Le régime juridique de ce type d'opération est fixé par l'article 1589 du Code civil. Selon cette disposition, la promesse de vente vaut vente lorsque les deux parties sont d'accord sur la chose et sur le prix. Elle engage donc ses signataires.
Seule une petite partie de la somme que vous verserez au notaire va constituer ses émoluments ou honoraires. Si vous décidez de faire appel à deux notaires, ils vont partager ces mêmes émoluments. Pour rappel, c'est l'acheteur qui va payer l'intégralité des frais de notaire.
À l'issue de sa signature, la promesse de vente doit être enregistrée auprès de la recette des impôts dans les 10 jours qui suivent sa signature. Par ailleurs, une fois la promesse de vente signée, vous bénéficiez d'un délai de rétractation de 10 jours vous permettant de renoncer à l'achat du bien sans condition.
Une fois acceptée par le vendeur, une Promesse d'achat ne peut plus être annulée par l'une ou l'autre des parties, à moins : qu'une clause à cet effet soit prévue (ex. : à la suite d'une inspection); que ce soit la volonté des deux parties; d'une décision judiciaire.
Dans une vente entre particuliers, le vendeur est obligé d'accepter une offre au prix de vente. Si le vendeur reçoit une offre à un prix plus élevé juste après, il doit accepter la première offre. Dans le cas d'une vente par un intermédiaire (agence immobilière), le vendeur peut refuser une offre au prix.