Non traitée, la tuberculose maladie évolue, pouvant entraîner le décès. Elle guérit lorsqu'un traitement efficace (durant au minimum trois à six mois) est correctement suivi jusqu'à son terme. Les traitements non ou mal suivis induisent l'apparition de résistances aux médicaments antituberculeux.
Des consultations régulières sont nécessaires jusqu'à 18 mois après le début du traitement ; un examen et une radiographie confirmeront la guérison. Après un traitement bien conduit et correctement suivi, la guérison est obtenue dans près de 100 % des cas, sans séquelles. Mots clés : Tuberculose.
Pourquoi la TB-MR est-elle plus dangereuse? Outre les difficultés croissantes que pose le traitement de la maladie, le patient demeure infectieux plus longtemps, ce qui accroît le risque d'exposition de la population et des travailleurs de la santé.
L'évolution de la tuberculose
Dans les formes extra-pulmonaires de tuberculose, des séquelles sont plus fréquentes : fibrose de la plèvre , séquelles neurologiques, diminution de la fertilité...
Épidémiologie. En moyenne, 10 millions de personnes développent une forme active de la maladie chaque année (10 millions en 2019, selon l'Organisation mondiale de la santé - OMS). Et la tuberculose est l'une des 10 premières causes de mortalité dans le monde.
Le risque de développer la TB maladie après une infection concerne particulièrement les personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies par des facteurs comme la malnutrition, le diabète, le tabagisme, mais aussi le VIH, ou certains médicaments.
Initialement, la tuberculose provoque généralement des troubles peu typiques. Au nombre de ceux-ci figurent la toux, une sensation de faiblesse et une légère fièvre. À un stade plus avancé, des symptômes tels que perte de poids, manque d'appétit et douleurs dans la poitrine peuvent aussi se manifester.
Mangez des aliments froids ou à la température ambiante. Évitez les aliments gras, frits ou épicés. Prenez des collations comme des rôties, des craquelins, des fruits, des légumes et des liquides clairs tels que du jus de pomme, du jus de canneberge, du bouillon ou de la soupe ou des desserts clairs à la gélatine.
La tuberculose peut provoquer une dénutrition par une augmentation des besoins métaboliques et une réduction des apports, et les carences nutritionnelles peuvent aggraver la maladie ou retarder le rétablissement en diminuant d'importantes fonctions immunitaires.
L'ingrédient actif du vinaigre, l'acide acétique, détruit efficacement non seulement les mycobactéries, mais aussi une souche hautement pharmacorésistante de la bactérie responsable de la plupart des cas de tuberculose, rapporte une équipe internationale de chercheurs provenant de la France, des États-Unis et du ...
La tuberculose est une maladie infectieuse due à une bactérie appelée bacille de Koch (ou « BK »). Quand cette bactérie contamine une personne, elle peut atteindre le poumon dans plus de deux tiers des cas, la forme contagieuse de la maladie, ou plus rarement des organes comme le rein, le cerveau, voire les os.
La tuberculose en recrudescence depuis les années 70 revient depuis l'épidémie de Sida. Grâce au développement de moyens de diagnostic et de traitements efficaces, la tuberculose a connu un recul important surtout dans les pays riches, jusque dans les années 1990, au moment de l'apparition du sida.
Le port d'un masque respiratoire permet de se protéger de la tuberculose. La qualité du masque, ainsi que son positionnement correct sont essentiels à son efficacité. Trois classes de masque existent, dont l'efficacité est croissante: FFP1, FFP2, FFP3 (FFP = filtering facepiece particle).
Si, dans la majorité des cas, la bactérie à l'origine de la tuberculose s'attaque aux poumons, d'autres organes peuvent également être touchés par la maladie comme les reins, la rate, les ganglions lymphatiques... Les symptômes de ces formes, dites « extra-pulmonaires », sont en rapport avec les organes touchés.
Deux tiers des cas sont concentrés dans huit pays, avec l'Inde en tête, suivie de la Chine, de l'Indonésie, des Philippines, du Pakistan, du Nigéria, du Bangladesh et de l'Afrique du Sud. L'incidence de la tuberculose régresse d'environ 2 % par an à l'échelle mondiale.
La tuberculose est contagieuse lorsqu'il y a une atteinte pulmonaire. Un malade non traité peut alors contaminer 10 à 15 personnes par an.
La tuberculose est une maladie grave due à un bacille qui atteint le plus souvent les poumons mais peut aussi toucher d'autres organes (tuberculose extrapulmonaire).
La tuberculose est une infection particulière qui peut rester silencieuse (sans symptôme) pendant de nombreuses années, voire toute la vie.
A l'hôpital, le patient est isolé en chambre individuelle. S'il est infecté par des BK multirésistants, il est recommandé que l'isolement se fasse dans une chambre à pression négative.
La vaccination est destinée aux enfants âgés de 5 à 15 ans révolus présentant un facteur de risque de tuberculose identifié et après test tuberculinique. l'obligation vaccinale par le BCG n'existe plus pour les professionnels de santé et du secteur social.
Lorsqu'une personne atteinte de la tuberculose pulmonaire tousse et éternue, elle projette des microbes dans l'air. D'autres personnes peuvent s'infecter en inspirant ces microbes.
En 1854, le naturaliste et médecin allemand, élève de Schönlein Hermann Brehmer, guéri d'une tuberculose après un séjour dans l'Himalaya, publie une thèse intitulée La tuberculose est un mal curable.
La tuberculose pulmonaire ou phtisie
C'est la forme la plus courante de tuberculose (environ 70 % des cas). Les bactéries détruisent les tissus pulmonaires, créant ainsi des cavités. La maladie reste localisée dans les poumons.
Le traitement antituberculeux consiste à prendre tous les jours pendant 3 à 6 mois minimum, plusieurs antibiotiques en même temps parmi les suivants : isoniazide, rifampicine, pyrazinamide et éthambutol.
L'ensemble de ces résultats démontrent que la tuberculose présente un spectre continu de prédisposition génétique, allant d'un contrôle monogénique simple à une hérédité polygénique complexe en passant par des effets intermédiaires de gène majeur [7, 61].