Traitements. L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Les traitements de soutien
La régulation ventilatoire, pour apprendre à maîtriser le rythme et l'amplitude de sa respiration en cas de panique ; Les méthodes de relaxation pour gérer l'anxiété ; La gestion par soi-même, qui s'apprend pendant les séances de psychothérapie ; L'activité physique est toujours recommandée.
Apprenez à calmer une crise d'anxiété en comptant lentement jusqu'à 10, à plusieurs reprises si nécessaire, et en pratiquant des exercices de respiration. La pratique du yoga et/ou de la méditation peut aider à s'entrainer.
L'anxiété est alors liée à des événements particuliers et disparaît généralement dès que la vie reprend son cours normal.
Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.
Si vous souffrez d'une anxiété légère, avec difficulté d'endormissement et phases de nervosité, la relaxation peut vous aider : la pratique du yoga, de la relaxation, de la méditation, de l'hypnose ou auto-hypnose, mais aussi du sport… est efficace pour lutter contre les tensions physiques et les troubles du sommeil.
L'anxiété généralisée constitue le trouble anxieux le plus courant. Elle touche entre 5 % et 8 % de la population. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, surtout après 40 ans. À partir de cet âge, une femme sur dix est concernée.
La vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l'interaction de plusieurs facteurs : génétiques, environnementaux, psychologiques et/ou développementaux. L'impact de chacun de ces facteurs varie d'une personne à une autre et, chez une même personne, en fonction des moments de la vie.
Un trouble anxieux provient, tout comme les autres problèmes de santé mentale, de facteurs biologiques et psychologiques auxquels se combinent d'autres facteurs personnels. Notre manière de penser et d'agir lorsque nous sommes aux prises avec certaines situations peut jouer un rôle dans l'apparition de l'anxiété.
L'anxiété et les troubles anxieux peuvent souvent être ramenés à l'action directe d'une substance, habituellement l'alcool ou une drogue illégale, aux effets de certains médicaments ou, bien que plus rarement, aux effets de certains toxiques.
Le stress ou l'anxiété chronique peuvent exacerber cette tension, ce qui entraîne des maux de tête, des épaules raidies, des douleurs au cou et parfois même des migraines. Les gens constamment stressés sont d'ailleurs plus à risque de souffrir de troubles musculosquelettiques chroniques.
Les sujets souffrant de troubles anxieux sont envahis par ce sentiment d'inconfort ou de peur secondaire à une anticipation excessive d'éventuelles difficultés avant même que les problèmes ne soient survenus, ou avant même que le sujet ait repéré précisément ce qu'il redoute.
Grâce à la méditation, on peut observer et interroger nos inquiétudes au lieu de les croire sur parole. Elles s'affaibliront et ressembleront à des simples problèmes, avec lesquels on peut cohabiter. Il est possible de coexister avec son cerveau anxieux, et de lui parler doucement à l'oreille.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est par ailleurs particulièrement recommandée dans le traitement du trouble anxieux généralisé parce qu'elle se base sur le postulat que ce sont nos pensées qui créent notre façon de percevoir la vie et d'agir.
Tout comme l'anxiété, l'angoisse peut être associée à l'anticipation d'un danger ou à sa conséquence. Cependant, contrairement à l'anxiété, l'angoisse est toujours accompagnée d'une réponse physique qui se manifeste par un sentiment de constriction ou d'oppression.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Le clonazépam (Rivotril)*, l'alprazolam (Xanax) et le lorazépam (Ativan) sont les benzodiazépines les plus prescrites pour le traitement de l'anxiété, mais les médecins prescrivent également le bromazépam (Lectopam), l'oxazépam (Serax), le chlordiazépoxide (connu autrefois sous le nom de Librium), le clorazépate ( ...
L'anxiété se manifeste par un sentiment diffus d'inquiétude qui a des répercussions négatives sur le quotidien. La personne anxieuse est fatiguée, irritable, a du mal à se concentrer et se sent incapable de contrôler les situations qui se présentent.
L'angoisse matinale trouve souvent son origine dans l'anxiété généralisée. Dans la plupart des cas, le cortisol, l'hormone de stress, reste haute pendant toute la journée et la nuit, provoquant ainsi ce pic d'angoisse au réveil.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
Les personnes atteintes de troubles anxieux ont conscience que leurs pensées et leur comportement sont illogiques et que cela affecte leur vie. La fatigue, les problèmes de sommeil et les signes physiques (maux de tête par exemple) provoquent un sentiment de tristesse, de culpabilité et de perte de motivation.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
Posez votre main sur votre cœur, sous le nombril, ou sur n'importe quelle autre partie du corps où vous ressentez l'inquiétude. C'est une façon d'apporter un signal de bienveillance au cerveau. Le toucher est également un sens qui aide à réduire la rumination mentale et les pensées négatives.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.