Les maladies rénales prennent plusieurs formes et peuvent mener à l'insuffisance rénale. Même si on dispose d'outils pour soigner les personnes atteintes d'insuffisance rénale, comme la dialyse et la transplantation rénale, ces traitements ne peuvent pas guérir la maladie.
La moyenne d'âge de ces patients était de 76,3 ans (dont 22% de plus de 80 ans) avec 62% de patients en hémodialyse. La probabilité de survie chez ces patients était à six mois de 82% et à une année de 71%.
L'insuffisance rénale chronique (IRC) résulte de la destruction progressive et irréversible des reins. Elle se solde par la mort du patient si aucun traitement n'est appliqué. Ses causes sont diverses et parfois inconnues, mêlant des facteurs génétiques, environnementaux et dégénératifs.
Il existe deux types d'insuffisance rénale : chronique et aiguë. La dernière survient brutalement et peut représenter une urgence médicale, fatale dans les situations les plus sévères. Mais réversible dans la plupart des cas.
Le traitement consiste à lutter contre l'excès de phosphates : limiter les apports de protéines (ex viande ou équivalent une seule fois par jour) et compléter éventuellement ces mesures par une prescription de médicaments. Un apport de calcium par l'alimentation et de vitamine D en médicament est nécessaire.
Il faut donclimiter les sources alimentaires riches en phosphore très disponible comme les abats, les sardines, les légumes secs, la bière, le lait, les fromages, le chocolat. Ne mangez pas trop de fromages !
Entre 60 et 98 ml/min/1,73 m2, on parle d'une insuffisance rénale chronique légère. En dessous de 60 ml/min/1,73 m2 c'est le signe d'une maladie des reins entraînant une insuffisance rénale plus sévère.
Peut-on mourir d'une insuffisance rénale ? L'insuffisance rénale est une maladie grave qui peut entraîner le décès. Si elle n'est pas traitée, l'insuffisance rénale peut provoquer des complications telles que l'hypertension artérielle, l'anémie, les troubles du rythme cardiaque, des infections et le coma.
La contraction de l'uretère en réponse au calcul entraîne une douleur violente, semblable à une crampe (colique néphrétique ou urétérale), ressentie au niveau du flanc ou dans la région lombaire mais qui irradie fréquemment vers l'aine ou, chez les hommes, dans un testicule. La douleur survient typiquement par vagues.
L' insuffisance rénale aiguë est due à une atteinte brutale et réversible des reins, au cours d'une infection grave, d'une hémorragie par exemple. Dans ce cas, les reins retrouvent leur fonctionnement normal, après, si nécessaire, une période transitoire d'assistance par dialyse.
La présence d'une hématurie , en l'absence de problèmes sur les voies urinaires (lithiase par exemple), et d'une leucocyturie (présence de globules blancs dans les urines) en l'absence d'une infection urinaire sont également des signes d'atteinte des reins.
Les symptômes peuvent comprendre mictions nocturnes, fatigue, nausées, démangeaisons, soubresauts et crampes musculaires, perte d'appétit, confusion, détresse respiratoire et œdème du corps (le plus fréquemment au niveau des jambes). Des analyses de sang et d'urine sont nécessaires pour établir le diagnostic.
A un stade avancé, l'insuffisance rénale provoque certains symptômes : troubles du sommeil, nausées, vomissements, perte d'appétit, perte d'énergie… D'autres signes doivent également vous alerter comme des difficultés d'élimination de l'urine avec une prise de poids et l'apparition d'œdèmes et d'essoufflement.
Lorsqu'elle s'aggrave, l'insuffisance rénale entraîne des complications comme : Des œdèmes dus à la surcharge en eau du corps. Une augmentation de la tension artérielle due à l'accumulation de sel dans l'organisme. L'ostéoporose chez l'adulte dus à des troubles du calcium et du phosphore.
Les signes au début de l'insuffisance rénale :
Fatigue excessive à l'effort. Manque d'appétit. Besoin d'uriner plusieurs fois par nuit. Hypertension artérielle et/ou œdèmes.
Deux techniques sont utilisées pour l'épuration extra rénale : l'hémodialyse, qui s'applique selon diverses modalités, en centre, en unité d'autodialyse, ou à domicile ; la dialyse péri- tonéale, intermittente en centre, continue en ambu- latoire ou encore à domicile (encadré 1).
Les techniques de dialyse dans le traitement de l'insuffisance rénale chronique. La dialyse est une technique destinée à éliminer les déchets du métabolisme dans un liquide neutre (le « dialysat ») à travers une membrane de filtration qui le met en contact avec le sang du patient.
Limiter la consommation en sel permet de diminuer la pression sur le filtre des reins et d'éviter leur altération. Il est conseillé de ne pas consommer plus de 6g de sel par jour (et de le remplacer par des aromates et épices). Certains patients doivent également suivre leur consommation en potassium et/ou phosphore.
Une faible consommation d'eau augmente considérablement le risque de calculs rénaux. C'est pourquoi il est primordial d'avoir une consommation de liquides adéquate5. Il est également recommandé de consommer assez de calcium alimentaire provenant d'aliments comme le lait, le yogourt et le fromage4.
Après avoir suivi plus de 11.000 hommes en bonne santé pendant 14 années, des chercheurs ont en effet constaté que les personnes qui boivent en moyenne 7 verres par semaine ont 30 % de risques en moins de présenter un taux de créatinine élevé (signe d'une fonction rénale défaillante) par rapport à ceux qui consomment ...
Un régime alimentaire pour réduire la créatinine avec une teneur réduite en protéines, en sel et en potassium peut être recommandé. Si une créatinine élevée est liée à un cas grave d'insuffisance rénale ou chronique, une dialyse ou une greffe de rein peuvent parfois être nécessaires.
Créatinine élevée : un problème rénal ? Lorsque les reins sont endommagés ou atteints d'une maladie rénale, ils ne filtrent plus aussi efficacement les déchets, le taux de créatinine dans le sang est alors susceptible d'augmenter.
Du côté des eaux minérales, on privilégiera l'Evian (78 mg/L) ou la Volvic (10 mg/L). À l'inverse, si vous consommez très peu de produits laitiers, choisissez des eaux avec plus de calcium. Par exemple, la Vittel (202 mg/L), la Contrex (451 mg/L) ou l'Hépar (600 mg/L) sont de bonnes alternatives.