Il n'est pas évident de vivre avec un cancer du poumon, même lorsque celui-ci est correctement pris en charge par le pneumologue, le chirurgien, l'oncologue, le radiothérapeute, l'anesthésiste, les infirmiers, etc. Mais les traitements peuvent s'avérer très lourds, douloureux et aux effets secondaires parfois pénibles.
« Actuellement avec la chimiothérapie seule, les chances de survie ne sont que de 50 % un an après le diagnostic ».
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
Il existe trois principaux types de traitements du cancer du poumon : la chirurgie, la radiothérapie et les traitements systémiques (ou généraux) comme la chimiothérapie, les thérapies ciblées ou l'immunothérapie.
Un cancer du poumon fréquent
Les cancers du poumon stade III non opérables (où la totalité du cancer ne peut pas être enlevée par la chirurgie) représentent le tiers de tous les malades souffrant de cancer du poumon non à petites cellules.
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
Les chimiothérapies restent la base du traitement des cancers du poumon à un stade étendu. On les utilise aussi après le traitement chirurgical lorsque la tumeur dépasse 4cm et/ou lorsque certains ganglions retirés sont pathologiques. La chimiothérapie a pour but d'empêcher la multiplication des cellules tumorales.
Stade 0 (carcinome in situ ou adénocarcinome in situ)
On observe des cellules cancéreuses seulement dans le revêtement de la voie respiratoire ou des sacs alvéolaires du poumon.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
Toux. La toux est l'une des préoccupations les plus fréquentes des personnes atteintes d'un cancer du poumon, à tous les stades de la maladie.
Cancer foudroyant des voies biliaires intrahépatiques
C'est un des cancers les plus foudroyants qui existent, car il s'étend très rapidement aux organes voisins et notamment au foie et au duodénum. Il peut également rapidement provoquer un cancer du péritoine.
Des douleurs au dos
C'est le cas du cancer du poumon, qui lorsqu'il métastase au niveau des os, peut entraîner des douleurs osseuses particulièrement au niveau de la colonne vertébrale, des côtes, des bras et des jambes.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
- Le cancer du poumon non à petites cellules est la forme la plus fréquente. Son évolution est plus lente . Ce type de cancer est généralement traité par chirurgie . - Le cancer du poumon à petites cellules est la plus agressive et évolue très rapidement vers la formation de métastases.
L'Hôpital Nord est reconnu meilleur hôpital de France dans le traitement des cancers des poumons et en pneumologie. Il se classe également troisième en matière d'urgence traumatologique. L'Hôpital de la Conception obtient la troisième place dans le traitement des cancers de la thyroïde et des maladies hormonales.
Il touche davantage les hommes que les femmes (66 % d'hommes et 34 % de femmes). Son incidence est stable depuis 1980 chez l'homme mais en progression chez la femme du fait de l'augmentation du tabagisme féminin. Il peut atteindre des sujets jeunes (moins de 40 ans) car le tabac est parfois initié dès l'adolescence.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
Les cancers les plus mortels dans le monde
Le cancer du poumon, qui tue deux fois plus les hommes que les femmes, est pourtant largement évitable puisque sa principale cause est le tabagisme (deux tiers de cas).