En décembre 1979, l'Organisation mondiale de la Santé a déclaré que la variole avait été éradiquée à l'échelle mondiale et en 1980, l'Assemblée mondiale de la Santé a recommandé que tous les pays cessent les programmes d'immunisation systématique contre la variole.
Le vaccin contre la variole vous a peut-être été administré dans votre jeunesse si vous plus de 40 ans. Aujourd'hui, la vaccination antivariolique n'est plus obligatoire en France depuis 1979 en raison de l'éradication de la maladie mais aussi des effets indésirables potentiellement sévères.
Les vaccins contre la variole permettent de prévenir l'apparition de la maladie ou de limiter sa sévérité. L'utilisation des vaccins antivarioliques est recommandée par la Haute autorité de santé (HAS) dans la mesure où les vaccins contre la variole ont une efficacité contre les orthopoxvirus dont le virus Monkeypox.
La vaccination est réussie si une petite boursouflure apparaît après environ 7 jours. Dans le cas contraire, la personne reçoit une autre dose.
La variole est une maladie virale systémique qui se caractérise par une éruption cutanée et dont le taux de mortalité peut être de 15 à 45 % ou plus dans une population non immunisée. La variole d'origine naturelle a été éliminée en 1977 grâce à un programme de vaccination mondial.
Supprimée depuis 1984, la vaccination antivariolique est de retour en France face à l'émergence de cas du virus Monkeypox responsable de la variole du singe.
À savoir : un décret publié au Journal officiel du 27 juillet 2022 autorise certains professionnels de santé, formés à l'administration des vaccins, à vacciner contre la variole du singe comme les médecins ou infirmiers retraités et les étudiants en santé.
Aux origines d'un vaccin devenu incontournable
Le vaccin contre la variole est, historiquement, considéré comme le premier depuis qu'Edward Jenner en 1798 a recouru à l'injection du virus présent chez la vache (Cowpox) pour protéger contre la variole humaine.
INDICATIONS DE LA VACCINATION
La vaccination antivariolique a été obligatoire en France entre 1901 et 1979 (loi du 2 juillet 1979) pour la primovaccination (avant l'âge de 2 ans), et pour les rappels à 11 ans, 21 ans et tous les trois ans pour les voyageurs, jusqu'en 1984 (loi du 3 mai 1984).
La variole présente d'abord des symptômes semblables à ceux de la grippe (forte fièvre, fatigue, maux de tête, maux de dos). Des douleurs abdominales et des vomissements peuvent également survenir. Les symptômes apparaissent habituellement entre 7 et 19 jours à la suite de l'exposition au virus.
Toute personne assujettie aux dispositions de l'article L. 10 du code de la santé publique doit être valablement immunisée contre la variole, les fièvres typhoïde et paratyphoïdes A et B, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite dans les conditions ci-après.
Toutefois, dans les cas de varicelle, les lésions sont surtout concentrées sur le tronc, alors que les éruptions dues à la variole sont davantage présentes sur le visage, sur les bras et sur les jambes. Les symptômes de la variole sont beaucoup plus importants (par ex.
Une petite cicatrice peut demeurer après la guérison, qui peut prendre de 2 à 5 mois. Le vaccin BCG provoque souvent une enflure du ganglion lymphatique qui se trouve sous l'aisselle ou au-dessus de la clavicule – il s'agit d'une réponse immunitaire tout à fait normale.
Aucun médicament spécifique n'a été testé cliniquement pour améliorer la santé des patients atteints de la variole, car la maladie a été éradiquée. Les antibiotiques ne sont d'aucune efficacité contre les virus et les antiviraux n'ont pas été testés.
? Vaccination contre la variole du singe
Une vaccination avec un vaccin de 3e génération peut être proposée aux personnes identifiées comme contacts à risque, ainsi qu'aux professionnels de santé exposés au risque sans mesure de protection individuelle.
Les cas résidaient le plus fréquemment en Ile-de-France (862 cas soit 49 % des cas dont la région de résidence est connue), en Occitanie (210 cas, soit 12 %) et en Auvergne-Rhône-Alpes (181 cas, soit 10 %).
La variole est une infection causée par un virus : le virus variolique. C'est une maladie hautement contagieuse dont la transmission d'un patient à un autre est très rapide. Cette infection cause, dans la majorité des cas, de la fièvre ou encore des éruptions cutanées.
- Le virus de la variole est aujourd'hui conservé au centre de contrôle des maladies d'Atlanta (Etats-Unis) et dans un centre de recherche russe, à Novossibirsk. La France n'en dispose plus depuis l'an dernier, mais il n'est pas exclu que certains pays aient conservé la souche.
Maladie infectieuse contagieuse due à un poxvirus. Le virus de la variole se transmet exclusivement par voie interhumaine. L'éradication de cette maladie, rendue possible par une campagne mondiale de vaccination, a été proclamée à la fin de l'année 1979 par l'Organisation mondiale de la santé.
Les trayeuses de lait qui avaient contracté une maladie des vaches: la vaccine, étaient indemnes de variole lorsque survenaient les épidémies. La vaccine se manifestait alors par des pustules sur les mains. Le 14 mai 1796, il inocula une goutte de pus de ces pustules à un enfant (James Phipps).
BCG : une prévention contre la tuberculose
Ce vaccin a pour but principal de protéger les jeunes enfants et les nourrissons des formes graves de tuberculose, en particulier la méningite, une infection des enveloppes du cerveau.
Son efficacité est basée sur le principe de l'immunité de surinfection, c'est-à-dire qu'il n'a d'efficacité que tant qu'il reste vivant dans l'organisme (généralement tapi dans un ganglion lymphatique). Il s'agit d'une immunité à médiation cellulaire. Cela explique que le vaccin peut « ne pas prendre ».
On recommande de vacciner à la face externe du deltoïde gauche car c'est le lieu le plus souvent utilisé dans le monde et cela permet de savoir où chercher la cicatrice quand on veut savoir si un enfant a été vacciné par le BCG.
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)